Le Mauvais Garçon

Chapitre 4

Précédemment :

Puis il m'a demandé :

- Je peux....
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-Je peux te voir demain ?

- D'accord

J'ai esquissé un sourire. Il m'a regardé et m'a sourire a son tour.

- Je passerai te prendre à huit heure?

- Huit heure ça me va.

- A demain Chloé, a dit Thomas.

Mon prénom une quatrième fois. Tôt ou tard je devrais arrêter de compter. Mais pas encore.

- A demain Thomas.

Puis il est reparti dans la direction opposée et j'ai continué mon chemin.
Tammy et Bridget n'allaient pas en revenir. J'avais un rendez-vous avec Thomas Davies.
Michaela désapprouverait mais je m'en fiche.
Depuis cette nuit de février j'avais voulu que ma chance tourne et ma chance était sur le point de le faire. Avec Thomas Davies je savais que ce serait avec lui. Je le sentais. J'ignorais encore de quelle façon et, a cet instant il ne m'est pas venu a l'esprit que la chance pouvait aussi parfois nous jouer des tours
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Des coups ont rententi a la porte. Je me suis réveillée en sursaut, mon roman posé sur l'estomac

- Chloé ? à appelé ma mère. Tu peux ouvrir. Je suis sur ma machine.

- Bien sûr, Maman

J'ai posé mon libre sur la table basse, a l'envers pour le pas perdre ma page. Mme McIntyre me regardait à travers la fenêtre, agrippée à son sac à main comme si elle craignait que quelqu'un surgisse pour le lui arracher.

- Bonjour, ma chère Chloé a-t-elle  dit avec un fort accent irlandais. J'ai un rendez-vous avec ta mère. Le mariage de Sara approche.

- Bonjour, Madame McIntyre, ai-je répondu en invitant à entrer. Quand est-il prévu?

Elle a soupiré.

-Le dernier week-end de juillet. Le vingt-neuf. Tous le monde s'arrache les cheveux pour que tout soit prêt à temps.

- J'imagine. Attendez une minute je vais prévenir ma mère.

- Merci trésor.

Elle s'est assise sur notre vieux canapé, son sac toujours serré contre elle.

J'ai passé ma tête dans l'atelier de couture. Penché sur sa veille Singer, ma mère assemblait des kilomètres de satin foncé.

- Maman ?

Elle a retiré les épingle de sa bouche.

- Dis-lui qu'il me faut encore cinq petites minutes tu veux bien.

- Bien sûr .

Ses yeux marron se sont plissés.

- Viens faire un câlin à ta vie le mère.

- Tu n'es pas vielle , ai-je protesté en me  frayant un chemin  à travers une et de tissu rose.

- je t'aime tu sais.

-Moi aussi

Après un instant dans ses bras je me suis écartée.

- Mme  McIntyre à l'air stressée. Tu devrai t'y remettre.

Ma mère a levé les yeux au ciel.

- Elle est toujours stressée. Pas seulement à cause du mariage. Les stress coule dans ses veines.

J'ai déposé un rapide baiser sur son front avant que l'aiguille de sa machine ne se remette à piquer le tissu à un rythme effréné.