Le cauchemars

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Je me réveille en sursaut en tournant la tête sur le côté en appercevant ma peluche. Je fronce les sourcils en regardant autour de moi. Je suis dans ma chambre ? Dans le secteur ?

Qu'est-ce que je fais ici ? Comment je suis arrivée ici ? Combien de temps ai-je dormi ?

Je me redresse dans mon lit, mais je suis prise d'un soudain vertige. Je pousse un grognement en fermant les yeux avec forces. Du bruit dans une autre pièce m'indique que je ne suis pas seule. Je prend ma tête entre mes mains quand une envie de vomir me reviend et je finis par sentir une main dans mon dos.

Je tourne la tête et apperçois Sophia.

- Hey, sa va Loona ?

Je fronce les sourcils.

- Qu'est-ce que tu fais chez moi ? Depuis combien de temps j'ai dormi ? Quel jour on est ?
- Oh là, calme toi d'accord ? rit Sophia. Je suis ici parce que tu as dormi presque toute l'avant midi alors Gloria nous a ramener au secteur et on est en fin de journée. Les autres ne devraient pas tarder à revenir ici.

Je frotte ma tête avec ma main.

- J'ai vraiment dormi tout ce temps ?
- Oui, mais un peu après être arriver au secteur, tu t'es mise à crier.

Je fronce les sourcils.

- Ah bon.

Elle me sourit doucement avant de m'aider à me lever pour aller dans la cuisine.

- T'es en train de me dire que tu as sécher tous les cours de la journée rien que pour m'aider.
- Ouais, je sens que ma mère va me faire un sermont, mais je m'en fiche un peu. Entre amie y faut se soutenir.

Je sourie avant de m'asseoir sur un tabouret devant le comptoir. Sophia me sert de la soupe que je mange en quinze minutes avant de retourner me coucher. En quelques secondes, je me met à rêver.

Je regarde autour de moi et je distingue des enfants atrians et leur parents qui se serrent les uns contre les autres. Il y a peu de temps, d'étranges bruits se sont annoncés dans le vaisseau et j'ai commencer à avoir peur. Je serre la main de mon frère en respirant lentement.

...

Le bruit des machines qui emplis nos oreilles...

...

La lumière qui vire au rouge...

...

Les autres atrians qui commençent à paniquer avec les pleurs des enfants...

...

La peur qui fait augmenter mon rythme cardiaque...

...

J'agrippe le bras de mon frère et je câle mon visage dans son cou avant de fermer les yeux...

...

L'odeur de brûler et de métal emplis mes narines et me fou la trouille...

...

Les paroles de mon frère qui me murmure "Twesi"...

...

Je marche pour sortir du vaisseau en cherchant mon frère et ma mère, mais comme je ne les vois pas, je commence à pleurer. Lorsque je vois de la lumière blanche danser devant moi accompagnée de cris, je me couche sur le champ par terre à côté d'un père et son fils. [Mais non, je ne parle pas de Roman et Nox 😂]

Devant moi, à l'autre bout du terrain, se trouve des gens armés qui pointent d'étranges appareils dans notre direction. Personne ne fait de mouvement ni de bruit. Le père se lève bientôt de sa place en regardant une dernière fois son fils avant de faire le tour des buissons. Il marche lentement dans leur direction en levant les mains en signe de paix. Malheureusement, de l'autre côté, j'entend quelqu'un crié quelque chose avant d'ouvrir le feu.

Le père reçoit une balle avant de s'écrouler au sol et tous ceux et celles qui ont assistés à ça se mettent à criés.
Le petit garçon à côté de moi se met à pleurer bruyament et je vois bientôt mon peuple riposter en lançant nos petits engins explosifs.

Les bruits deviennent de plus en plus fort et certains atrians sortent de leur cacherte pour s'en prendre aux êtres armés. Je tourne la tête prise de panique et j'entend une vieille femme atrienne parler.

- Twesi... Twiso.. Fully. Fully. [Traduction littérale, Twesi = soeur/ Twiso = frère/ Fully = cours ou courrez.]

Je regarde rapidement derrière moi avant de me mettre à courirdans l'autre sens. Loin de tout ce sang.

Malgré la promesse que j'ai fait à mon grand frère, j'ai trop peur de ce que ces êtres me ferraient si je reste ici. Je vois des atrians courrir dans tout les sens, mais je continue de courir en avant. Je cours comme je n'ai jamais courru sur Atria. Notre monde me manque.

Je veux rentrer à la maison ! Je ne veux pas rester ici sans ma famille !

La nuit continu de régner dans le ciel, mais je ne m'arrête jamai de courir.
Même si j'ai mal au jambe, que je suis essouflée et que j'ai froid.

Je dois me cacher.

•••

Je me réveille en sursaut en entendant un étrange cri dans le ciel. Je regarde autour de moi en essayant de savoir ce qui la pousser. Puis, j'entend un autre bruit assez bizarre. Je tourne la tête et je vois une étrange créature poilu tout brun avec une queue accroché tot aussi poilu accrocher contre un arbre. D'abord étonnée, je me met finalement à rire.

Quel étrange créature...

La bestiole finit par partir alors je me lève du sol pour regarder autour de moi. Je monte la petite pente et je regarde le bois en pensant voir surgir quelqu'un qui me voudrait du mal. Il ne fait plus nuit, mais le ciel est tout gris. Il fait plutôt frais en ce moment et on dirait qu'il y a du brouillard. Je pousse néanmoins un soupir avant de frotter mes bras et de partir dans une direction au hasard.

Je finis par voir une sorte de corde en métal avec une pancarte avec des mots que je ne comprend pas du tout. Je pousse un soupir et je passe par-dessus la pancarte qui dit :

Propriété privée, fouttez le camp !

•••

Je crois que je n'ai jamais autant courru d toute ma vie. Il y a je-ne-sais combien de temps, j'ai entendu des cris de gens effrayés avec des coups de feux. J'ai courru dans une autre direction afin de m'échapper de tout ces bruits infernales. J'ai finit par sortir du bois après quelques minutes et j'ai abouti dans un vieux champ qui n'es plus cultivé depuis fort longtemps.

J'ai continuer dans la même direction en passant sous une immense clôture en bois et en allant me cacher dans une grande maison ideuse en rouge. J'ouvre rapidement la porte et j'utilise mes dernières forces pour la refermer derrière moi. Je souffle calmement et j'ai l'impression que mon visage est en feu malgré le froid à l'extérieur. Mes joues sont congelés et doivent être rouges et mes jambes sont dans le même état en plus d'avoir la sensation d'avoir un membre engourdit.

Je sursaute en sentant une main se poser sur mon épaule, mais en me retournant, je ne peux pas m'empêcher de me jeter à son cou. L'atrienne me sert contre elle en riant et pleurant en même temps avant de me mener vers le fond du bâtiment où d'autres membres de mon peuple se trouve déjà. Il y a plusieurs enfants et quatre adultes en plus d'une atrienne enceinte. Je suis étonnée qu'elle s'en soit sortir, mais je suis soulager. Au moins, je ne suis pas la seule à mettre cacher ici.

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