Une partie de sois briser

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C'est lundi matin et j'ai toujours le moral au point mort. Je ne sais pas si j'ai envie de revoir ce Grayson et je ne sais même pas si j'ai envie de voir quelqu'un de toute façon. Je pousse un soupir en finissant de brosser mes cheveux et je prend mon sac brun juste après avoir déposer ma brosse sur ma commode. Je ne prend même pas la peine de prendre quelque chose à manger et je sors directement de chez moi.

Drake n'est pas là, mais il me retrouvera à l'autocar et de cette façon je peux respirer un peu loin de lui. Certaines personnes me salut, mais je ne me donne pas la peine de leur répondre et c'est pareil lorsque j'arrive au bus. Je sais que tout le monde me regarde, mais en m'installant dans le fond de la bus en ne parlant à personne ni en regardant personne j'envoie le message que je veux clairement être seule. Le véhicule se met en marche et nous conduit à l'école des normaux en 37 minutes qui m'ont parus une minute.

L'un après l'autre, les atrians descendent du bus suivis de moi avec le même accueil des gens normaux et racistes. Je ne les regarde pas et je continue mon chemin plonger dans mes pensées. Telle un automate, je pénètre dans le bâtiment en ignorant royalement les gens qui m'appelle et j'ai l'impression que le bruit autour de moi se tut progressivement pour prolonger ma petite dépression.

Je sursaute en sentant mon coeur arrêter lorsque je sens une main agripper brusquement mon coude. Je fige nette dans le milieu du couloir en voyant un flash d'un souvenir me revenir du très fond coffre de ma mémoire qui renferme les évènements qui me sont arriver après avoir trouver ces atrians dans cette grange rouge.

Je cligne des yeux avant de me retourner lentement vers la personne qui me tient. J'ignore si je dois lui cracher au visage ou essayer de l'étrangler pour ce qu'il m'a fait endurer, mais je ne sais pas non plus si j'ai envie de le faire devant tout ces abrutis.

- Loona, tu dois m'écouter, s'il te plait.
- Je crois que tu as perdu se droit lors de ta petite fête, crachai-je en me retournant pour partir.

Grayson sert fortement mon bras dans l'intention que je reste immobile et je sens de la colère monter en moi.

- Tu me dois bien une minute.

Je me retourne pour le regarder bien en face. De la colère brille dans ses yeux, mais il n'a aucun droit d'être en colère. Celle à qui on a pas arrêter de mentir depuis le début c'est moi et non lui. Je respire un coup avant de lui balancer une gifle mémorable au visage. Ma main commence rapidement à m'élancer tandis que mon empreinte apparait tranquillement dans une teinte de rose sur sa joue droite.

- Au cas ou mon autre gifle aurait été trop subtil, en voilà une autre qui te signifie clairement que je ne veux plus rien savoir de toi, Grayson.
- Loona...
- Il y a un problème ?

Je tourne mon attention vers mon frère qui s'approche de nous les bras croiser sur sa chemise noire l'air menaçant. D'ailleurs, en regardant discrètement autour de moi, je constate que tout ceux qui sont autour de nous nous regardent avec attention.

- Tout va bien, mon vieux. On ne fait que discuter alors tu peux passer ton chemin, lui répond Grayson en continuant de me regarder.
- C'est pas à toi que je m'adressais.

Mon frère me regarde en entendant le moindre signal pour cogner Grayson et l'éloigner par la même occasion de ma personne, mais je me contente de faire un petit sourire en coin.

- Sa va, j'avais finis.

Je tire sur mon bras en me libérant facilement et je tourne les talons en marchant le plus loin possible de lui,
de mon frère et de Roman qui n'a pas arrêter d'essayer de me voir depuis les révélations de la soirée. J'ai tout fait pour pouvoir l'éviter, mais je sais que cela ne marchera pas indéfiniment.

Lorsque la cloche sonne, je me dirige vers mon cours, mais je n'arrive pas une seule fois à réussir à me concentrer. Juste au moment où la cloche sonne à nouveau, je me dépêche de marcher et d'aller me réfugier dans les toilettes. Là je sais que les trois personnes que je veux le moins voir ne viendront pas. Je vais m'accoter contre le mur du fond avant de m'asseoir au sol et je tente de respirer lentement malgré le fait que je commence à hyper ventiler.

Si je commence ça alors je sais que je vais bientôt perdre connaissance. Il faut que je me calme bon sang ! Je continue de respirer fortement et rapidement en entendant la porte des toilettes s'ouvrir et de voir la soeur de Roman entrer à l'intérieur. Déjà inquiète lorsqu'elle était rentrée, maintenant elle est pratiquement appeurée lorsqu'elle me voit faire pratiquement une attaque de panique.

Elle court vers moi avant de s'agenouiller et elle commence à essayer de frotter mon dos dans l'espoir de me détendre. Après un moment, lorsque je me rend compte que les signes de ma crise de panique sont partis, je sens brusquement un autre sentiment m'envahir.

Comme si le masque que j'avais créer ce matin c'était rapidement briser en ne laissant plus que la petite atrienne briser à la merci des autres qui pourraient facilement la détruire pour de bon. Ma gorge commence à me serrer et lorsque je regarde mon amie, je sens la pression retomber lourdement de mes épaules et je me mets à pleurer à chaude larmes devant elle. Sophia me fait un sourire avant de me serrer dans ses bras en continuant de me frotter le dos et en me disant des mots doux dans l'espoir de m'apaiser.

J'entend vaguement un bruit qui annonce le début du prochain cours, mais Sophia reste avec moi tant que je ne serais pas totalement calme. Après une éternité, je finis par arrêter de pleurer et je m'écarte de Sophia qui replace doucement une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Elle continue de me sourire jusqu'à ce que la porte des toilettes s'ouvre à nouveau sur Gloria.

Elle nous regarde sévèrement, mais en voyant mon visage, elle se calme immédiatement et elle nous dit de la suivre jusqu'à son bureau. Rendue sur place, elle ouvre une porte sur le côté avant d'ouvrir la lumière et de nous montrer une petite salle avec un lit et un lavabo. Elle nous dit que nous pouvons rester ici jusqu'à ce que je me sente mieux et je m'empresse d'aller m'étendre tandis que Sophia s'intalle sur l'un des divans dans la pièce près du lit dans l'intention de veiller sur moi.

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