Bad Gang

Chapitre 11

PDV Jay

Je me réveille à cause des rayons de soleil qui traversent ma fenêtre. J'ai dû oublier de fermer mes rideaux.
Je me remémore des événements de la veille. J'ai passé un pari avec Aria. Je sais que je vais le gagner, elle n'a aucune chance.
Je m'étire et regarde la masse à mes côtés. Attendez, quelle masse ? Je me suis endormi seul pourtant ! Je tire mes couvertures et vois Anna. Un air dégoûté s'affiche aussitôt sur mon visage. Qu'est-ce qu'elle fout dans mon lit cette conne ?! *En temps normal, tu aurais trouvé cela normal et tu l'aurais à nouveau baisée* Bah ouais peut-être mais pas avec cette pute ! *Elle est comme toutes les autres filles que tu baises et jettes ensuite --'* Putain mais qu'est-ce que j'en ai à foutre de ton avis bordel ! Je m'en bas les couilles ! Ça y est je délire, je parle tout seul allééééé ! Je ne sais toujours pas comment la réveiller en attendant. Manière forte ou douce ?
Je m'approche lentement de son oreille.
– Debout c'est l'heure !, crié-je.
Elle se réveille en sursaut et me foudroie du regard.
– Mais t'es trop con !, s'exclame-t-elle.
Je prends un air faussement désolé. Son regard s'adoucit.
– Mais c'est pas grave, ça doit être l'effet de la drogue.
– De la drogue ?!
– Oui t'étais soûl et on a couché ensemble, ajoute-elle avec un sourire mauvais.
Attendez j'ai quoi ?! Ne me dites pas que j'ai couché avec cette meuf ! Je suis tellement choqué que je ne vois pas Anna s'approcher dangereusement de moi. Je récupère mes esprits seulement quand ses lèvres se retrouvent scellées aux miennes. Je la repousse avec violence.
– Putain dégage !, crié-je.
– Oh ce n'est pas ce que tu m'as murmuré toute la nuit mon doux Jay... Depuis minuit nous sommes officiellement en couple.
– Et bah depuis maintenant nous sommes officiellement des ex, répliqué-je sèchement.
– Oh, je sais que tu ne le penses pas, mamour. Tu n'as juste pas envie de perdre cette image de joueur, n'est-ce pas ? Je comprends, ne t'inquiète pas.
Mais elle vient de m'appeler comment cette pute de tarée de conne d'Anna ?! Mamour ?! MAMOUR ?!

PDV Aria

Bip bip bip biiiiiiii... SBLAM.
Satisfaite, je range ma batte de base-ball sous mon lit. Et oui, y a des jours où je n'ai pas envie de me lever.
J'allais me rendormir quand la porte s'ouvre brusquement, oups désolée ce n'est pas la bonne expression, quelqu'un défonce littéralement ma porte. La tête de Malia apparaît là où était censée se trouver une planche de forme rectangulaire en bois. J'enfouis ma tête sous mes couvertures.
– On dirait qu'elle n'est pas là !, s'exclame une voix masculine.
– Mais ses draps sont sales, se désole Malia.
– On devrait les laver !, ajoute une autre voix féminine.
Oh non. Je sans 6 bras me soulever et m'emmener dehors. Non, non, non !
Je sens brusquement le vide sous moi. Tout n'est plus question de temps ! 3, 2, 1... SPLAF. Ils viennent de me jeter à l'eau. Je remonte à la surface mais ils ont disparu, ils savent que s'ils restent, ils vont aussi être trempés.
Je sors de l'eau et fais craquer mes doigts. C'est parti pour la vengeance. Alors, à coup sûr Victor n'a pas pu se retenir en passant devant la cuisine et se fait une tartine au nutella, enfin du nutella à la tartine, nuance. Lena a décidé d'aller se réfugier dans la première chambre qu'elle a aperçue. Malia tu dois te cacher juste derrière moi en croyant que je ne vais pas me retourner. Je tourne la tête et je vois bel et bien Malia, debout derrière moi, de l'autre côté de la piscine, qui me fait signe de la main avec un sourire innocent. Je lui montre mon magnifique majeur avant de courir à sa poursuite. Elle m'esquive d'un bond et rentre à l'intérieur. Je la suis mais en dépassant le seuil de la porte, deux bras musclés m'arrêtent. Je me retourne et Vladimir me regarde.
– Aller Aria dépêche-toi on part dans 25 minutes au lycée et tu dois te sécher. Prends également de l'argent pour un nouveau réveil.
– Je ne vois pas de quoi tu parles, je mens.
– Ouais c'est ça et moi je suis le pape, va t'habiller.
Il me lâche et je monte dans ma chambre. Je m'habille, après m'être rapidement séchée, et redescends pour déjeuner. Je vois Vic' en train de bouffer La fameuse tartine de Nutella. Je passe à ses côtés, la lui pique et la termine.
- Pour m'avoir jetée dans la piscine, lancé-je en lui tirant la langue.
Il prend un air offusqué et fait mine de bouder. Je rigole et me prépare un bol de céréales. Vlad' débarque dans la cuisine et soupire en nous voyant.
– Bon on part au lycée dans 5 minutes alors si j'étais vous je bougerai mon cul.
– Oui chef !, crions-nous en chœur.
Je rajoute du lait à mes céréales et mange rapidement mon bol.