Eren

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Merde.

Je suis en train sombrer...

"Petra ! Hanji ! Restez derrière moi ! Eren a perdu le contrôle !"

Livaï. Sa voix n'est qu'un bourdonnement lointain. Je l'entend déjà plus.

Le noir.

Je sais pas combien de temps je reste inconscient.

Puis je ressent une douleur, juste en dessous du point mortel des titans.

Une lumière.

Et quelqu'un qui me tire par les épaules.

Le caporal chef.

Livaï.

Je sors finalement. Le recul fait tomber Livaï du titan.

Je me précipite au bord. Pourquoi il ne remonte pas ?

Mes yeux s'écarquillent en le voyant s'écraser au sol, criant de douleur.

Je comprend. Plus de gaz.

Une chute de 15 m. Il ne survivra pas.

Petra et Hanji aussi l'ont vu. Elles se précipitent à pied vers le corps immobile et désarticulé du Caporal.

Non. Tout est de ma faute.

Petra hurle à Livaï de se réveiller. Hanji l'examine en vitesse.

Je descend du titan sans grandes difficultés, et je me précipite vers le corps à mon tour. Une lueur d'espoir s'allume dans les yeux de Petra. Il respire toujours.

Hanji le met eu travers de son cheval. Même si ce n'est pas la meilleure position pour un blessé, c'est celle qui permet de le transporter le plus rapidement possible vers le QG du Bataillon d'Exploration.

Nous galopons rapidement, notre vitesse étant limitée par celle des chevaux. Petra pleure. Malgré le moment, je ressent un peu de joie dans mon cœur : le caporal chef a risquer sa vie pour me sauver. Cela veut donc dire qu'il ressent un semblant d'affection pour moi. Un faible sourire reste donc sur mes lèvres. Hanji le remarque et me lance :

"Ne te méprend pas. Livaï t'a sauvé car tu est le dernier espoir de l'humanité. Et, en plus, tu risquait de dévaster les villages environnants. Pour aucune autre raison."

Ses mots me font l'effet d'un coup de fouet et m'attristent encore plus que je ne le suis déjà.

Nous arrivons enfin au Q.G. On emmène Livaï dans une des chambres de l'infirmerie. Hanji nous chasse pour deux bonnes heures. Elle va tout faire pour le sauver. Non, elle VA le sauver. Il le faut. Je n'ai même pas eue le temps de lui dire que...

La porte s'ouvre. Petra et moi nous levons en même temps. Hanji n'a pas besoin de prononcer un mot. Son simple regard nous fait comprendre ce qu'il va se passer.

On entre dans la pièce. Livaï est allongé sur le lit, inconscient. Hanji s'assoit sur une chaise à côté de la porte, moi sur celle au bord du lit. Petra s'est précipitée aux côtés de l'homme au centre de notre attention.

Finalement, Hanji est la première à ouvrir la bouche :

"Il a les côtes en miettes, une jambe cassée, l'autre fêlée, un bras en compote et une fêlure au crâne. Sa moelle épinière aussi est touchée.

- Tout va bien, alors ! dit Petra, légèrement plus enthousiaste. Avec son corps d'acier, il devrait pouvoir réparer ses os tout seul !

- Même s'il survivait, il serais paralysé des jambes, irréversiblement. Mais malheureusement, une de ses lames s'est planté profondément dans son ventre. La blessure s'est infectée. Il ne survivra pas. Je.. J'ai fais ce que j'ai put... Je peux seulement réduire la douleur, pour ne pas qu'il ne meure en souffrant."

InfectionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant