La Capitale Des Firions

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« Tu n'as pas besoin de me remercier.
- Si, il est tard, vous devez dormir, on as beaucoup de route à faire.
- Effectivement. Passe une bonne nuit Suko.
- Dormez bien, Majesté. »
Je mis une couverture sur mes jambes et un coussin sous ma tête. Je dormais paisiblement quand j'entendis deux personnes parler dans une langue étrangère mais une des voix me semblait familière. Des pas se rapprochés dangereusement de moi, je me réveilla en sursaut, et réveilla Suko :
« Que ce passe t-il Majesté ?
- J'ai entendu des voix, j'ai l'impression qu'on observe.
- Il n'y a rien, ça doit être le vent qui fait bruissé les feuilles. Ne vous inquiétez pas, je suis là pour vous protéger. »
« Me protéger ? Oui, bien sûr ! »
Le lendemain matin à l'aube, on se réveilla, éteigna le feu, rangea le campement, montèrent nos chevaux et partirent en direction de la ville. Il devait être pas moins de midi quand une douce odeur englobait la forêt. Ça signifie qu'on se rapproche de la ville. Cinq minutes plus tard, nous vîmes une barrière qui, ressemblait à une porte. Un jeune garde d'environ seize ans nous firent descendre de nos destriers, les emmena aux écuries et nous indiqua le palais royal. Il a dû me reconnaître ainsi que Suko. Je fus émerveillée quand je visita la capitale, elle ressemble en tout point à la cité de l'Atlantide. Le palais était noir, les fenêtres rouges et imposant. « Ça c'est du palais ! », pensais je, des gardes nous ouvrirent après que nous ayons frapper deux fois pour qu'on ouvre afin de se changer. Les gardes nous amenèrent voir le Principe, qui en pleine séance de doléances ne rêvais sûrement que d'une chose : sortir d'ici ! En voyant son fils aîné accompagné d'une splendide jeune fille qui n'est d'autre que la reine de l'Atlantide, il se rua vers nous, oubliant ainsi le pauvre paysan qui partit. Il me fit un baisemain et serra la main de son fils. Sa mère, qui venait d'apprendre la nouvelle par les gardes se rua vers son fils, écarta son mari et serra son fils de toutes ses forces contre son coeur. Elle lui fit un mince bisou sur son front, elle me vît et fit exactement la même chose. Ses servantes, qui ont été interpellés par la Principessa, m'emmenait loin de la salle du trône pour me préparer à manger avec le Principe, sa femme et ses enfants. Elles me firent un chignon, où avait été rajouter de léger filaments d'or, m'habillèrent d'une robe rouge avec un bustier noir ainsi qu'une veste en dentelle, je portais à mon cou un collier qui symbolisait un magnifique phoenix, où, ses yeux et son coeur possédaient des rubis, elles me fit sortir de la salle où elles m'ont préparée, je vis Suko sortir lui aussi habillé et suivi de serviteurs. Il était habillé d'une armure traditionnelle Firions : un uniforme ressemblant en tout point à l'ancienne armure chinoise, son armure possède également une garniture d'or et des emblèmes. On nous conduisit à l'intérieur de la salle de réception. Elle était immense, quatre trônes se trouvais en face de nous, eux aussi immenses, les murs étaient rouges sang et les trônes massifs ainsi que noirs avec des emblèmes noirs et rouges. Suko me prit la main et on entra dans la salle. Le Principe nous invita à nous asseoir sur les deux trônes vides, il me regarda et me demanda :
« Majesté, combien de temps comptez vous restez dans notre magnifique capitale ?
- Quatre jours. Un de mes amis se trouve ici, je souhaite qu'il rentre avec nous.
- Mon fils Kuzo risque de rentrer dans cinq jours. Ne souhaitez vous pas le rencontrer ? Ainsi que ma fille, Zula ?
- Eh bien... Je veux bien les rencontrer. Mais nous devons partir le plus tôt possible !
- Entendu ! Majesté, avez vous faim ?
- J'ai une faim de loup ! »
La Principessa était habillée d'une longue robe rouge où se trouve deux pointes à épaules, ses yeux sont de couleur ambrés allant parfois au dorés, se cheveux noirs, longs, raides et lisses sont tenus par une broche faisant office de soutien pour attacher ses cheveux coiffés en chignon , elle est ornée de trois support représentant une flamme, « Elle est très belle ! » pensais je. Le Principe était habillé de la même façon que celle de sa femme mais sa broches possédait cinq flammes. On nous conduisit dans uns salle de bal, Suko me tendit sa main, je l'interrogea du regard, il me fit un clin d'œil que je lui rendit timidement, les musiciens commençaient à jouer de la musique, Suko mit sa main au niveau de ma taille et je mis ma main au niveau de sa nuque et on commença à danser. « C'est un excellent danseur ! » me disais je, la musique terminée, la famille royale ainsi que moi commencions à partir pour dîner quand un jeune homme ouvra la porte de la salle du bal à la volée, il s'exclama :
« Père ! Mère ! Je suis de retour ! »
Le Principe interloqué se trouva tout d'abord désœuvré mais ensuite heureux d'entendre la voix de son fils Kuzo.
« Mon fils ! Tu es de retour ! s'exclama sa mère.
- Kuzo ! Mon fils ! Où est ta sœur Zula ? La reine de l'Atlantide est parmi nous, je souhaite qu'elles fassent connaissance.
- La reine Aisha est ici ? Oh, oui. Je vois ! Majesté ? Es ce vous ?
- Laisse la Kuzo !
- Suko, laisse moi la voir ! Je t'en prie !
- Elle est très timide !
- Ne t'inquiète pas ! il contourna Suko pour prendre ma main et m'approcher de son visage.
-...
- Vous êtes entre de bonnes mains à présent.
- Suko... Est avec... Moi... il ne peux rien m'arriver...
- Kuzo ! Lâche la ! cria Suko
- Depuis quand tu me donnes des ordres ? Hors de question !
- Kuzo... Vous me faites mal ! lui dis je, mais il semblait ne pas avoir entendu car il serra sa poigne encore plus fort qu'elle était jusqu'à présent.
- Kuzo ! Lâche la ! Tu lui fait mal et tu l'effraie !
- Moi ? L'effrayer ? On dirait que c'est plutôt le contraire mon cher frère ! C'est toi qui l'effraie !
- Ferme la !
- Non ! Tu ne m'effraie pas ! Si tu cherches la guerre, tu vas la trouver !
- Ce n'est pas moi qui cherche la guerre mais toi ! Je me suis promis, il y as des années, de ne plus faire souffrir qui que ce soit, mais, pour des personnes comme toi, je serais prêt à enfreindre cette promesse !
- Qu'est-ce que tu attends ? Viens te battre ! Ou alors tu as peur de te ridiculiser devant ta petite amie et de reconnaître la souffrance de se faire brûler le visage par un membre de ta famille ?
- Elle n'est pas ma petite amie ! Et c'est toi qui va connaître cette souffrance Kuzo !
- Viens je t'attends !
- Stop ! Arrêtez ! criais je
- Majesté... dit Suko, apparemment choqué de mon intervention.
- Vous êtes frères ! Dès frères ne devraient pas se lancer des injures comme ça ! Je vous en prie, essayés de vous calmer...
- Elle a raison. Kuzo... Je suis désolé, accepte tu mon pardon ?
- Je l'accepte et je m'excuse aussi...
- Principe, Principessa, Principe Suko, Principe Kuzo, Reine Aisha, le dîner est servi ! Et votre fille Zula vient d'arriver au palais, elle vous rejoindra plus tard dans la soirée. venait de dire un serviteur qui était rentré dans la salle de bal.
- Excellent ! Venez Majesté. »
Suko me prit par la main pour me délivrer des griffes de son frère jumeau. Les gardes nous ouvrirent la porte de la salle à manger, la porte était fabriquée avec du chêne massif, peint de couleur rouge et orné de différents motifs. La porte s'ouvrit sur une longue table en bois rectangulaire, une nappe noire la recouvrait, des calices rouges, des carafes noires, des assiettes ainsi que des couverts en or, un vase ayant une couleur ressemblant en tout point à la couleur du Grenat où baignaient des lys de couleur rouge sang ornaient la table. Le Principe s'asseyait en bout de table, sa femme, elle, s'asseyait à côté de son époux, Suko se mit à côté de son père, à sa droite, Kuzo se plaça à côté de sa mère, je m'asseyais au côté de Suko. Le repas était succulent, on passa au dessert quand la porte s'ouvrit sur une magnifique jeune femme d'environ dix huit ans qui était coiffée d'un chignon dont deux mèches retombée sur son visage, ses yeux sont aussi ambrés que ceux de sa mère, elle portait un haut rouge qui laisse entrevoir ses bras ainsi que son ventre nus, son cou était orné d'un collier or ressemblant à un collier de menât, le bas était une jupe rouge descendant jusqu'a ses genoux. « Elle est aussi belle que sa mère ! » pensais je. Elle s'avança vers sa mère qu'elle serra dans ses bras, contrairement à sa mère, elle s'inclina devant son père ainsi que devant ses frères.
« Zula, voici la reine Aisha. dit il en me levant et en me prenant la main.
- Majesté, c'est un honneur de vous rencontrez. me dit elle en s'inclinant devant moi
- L'honneur est partagé, Zula. lui répondis je.
- Zula souhaite tu dîner ?
- Je veux bien, père.
- Je suis surpris que notre frère un soit accompagné par une sublime jeune femme, qui, est, ne l'oublions pas, la reine de l'Atlantide. Ne pense tu pas comme moi, Zula ?
- Non, Suko mérite d'avoir une sublime cavalière ! N'est-ce pas père ?
- Évidemment, tout homme a le droit d'être accompagné par une jeune femme aussi belle qu'est notre reine Aisha
- Vous me gênez ! leur dis je en rougissant.
- Vous ne devez pas ressentir de gêne, Majesté. Vous êtes une très belle jeune femme qui mérite d'être enviée ainsi que jalousée par les femmes et complimentée ainsi que séduite par les hommes pour votre beauté ! Que pensez vous de mes fils ?
- Ils sont aussi beaux l'un que l'autre, même si je dois vous avouer que votre fils Suko est beaucoup plus mignon que Kuzo !
- Moi ?! cria Suko
- Lui ?! s'étonnait Kuzo
-... Et bien oui...
- Kuzo ne soit pas aussi jaloux de Suko ! dis Zula.
- Chuis pas jaloux... Surtout pas de Susu !
- Si on parlait d'autres choses ! Majesté, pourquoi êtes vous ici ?
- Un de mes amis est emprisonné ici. Je suis ici pour le libérer et, mon petit ami, est manipulé et... empoisonné par l'orichalque.
- Un de vos amis est emprisonné ici ? Il doit se trouver dans la prison des Volcanites. m'informa Kuzo. Étant soldat dans l'armée de mon père, je peux, si vous voulez, vous y faire entrer incognito, mon frère et vous, pour le libérer.
- C'est un bon plan, admetta Suko. Mais il n'est pas infaillible comme la plupart de tes plans, d'ailleurs.
- Suko ne me cherche pas !
- D'accord, j'arrête !
- Je vais demander aux musiciens de nous jouer un morceau de danse, quand dites vous ?
- Pourquoi pas. »
Zula partit dans la salle de bal afin de demander aux musiciens de jouer une musique dansante, Kuzo s'approcha de moi en me demandant d'être sa cavalière pour la danse :
« Majesté voulez vous danser avec moi ?
- Non merci. Je préfère rester ici avec Suko.
- Suko ? Suko ! Toujours Suko ! Qu'est-ce qu'il as de plus que moi ? Regardez le ! Il est pitoyable ! Aucune fille digne de ce nom ne sortirai avec lui , alors que moi, je suis cent fois mieux que lui !
- Kuzo, il suffit ! Je ne veux plus t'entendre parler ainsi de ton frère !
- Bien... Mère... murmura Kuzo
- Pardonnez le, cela fait plus de plusieurs mois qu'il n'as pas posé le pied sur la terre ferme et qu'il n'as pas vu de sublime jeune femme telle que vous.
- Ce n'est pas pour cette raison qu'il doit se comporter ainsi ! Il doit maîtriser son caractère impulsif, calmer son impatience et doit contrôler son désir ardent envers les femmes si il veut être un prince digne de ce nom. Si il veut vraiment me séduire, il doit arrêter de se comporter comme un chien en chaleur dés qu'il voit une femme digne de son attention !
- Comment osez vous me parler de la sorte ! Vous êtes peut-être la reine de L'Atlantide mais ce titre ne vous donne aucunement le droit de m'insulter !
- Kuzo ! Il suffit ! Sors de ma vue immédiatement !
- Parfait, je ne comptais pas rester ici une minute de plus !
- Ce fils me déshonore, me fatigue, m'use et me tue à petit feu !
- Kuzo doit être un brave et un courageux jeune homme mais il doit apprendre à respecter les autres et les autres le respecteront !
- Il ne vous pardonnerais jamais cette injure humiliante Majesté ! Il est rancunier, vous en avez eu la preuve à maintes reprises.
- Pourquoi Suko et Kuzo se détestent ils autant ?
- Suko est le fils aîné, c'est lui qui régnera sur le royaume dés que notre père mourra. Suko souhaitait plus que tout au monde d'être comme tout le monde et, au pire des cas, soldat, mais mon père ne l'entendais pas de cette façon, il a toujours considéré Suko comme un fils prodige, divin, même, qui honore sa famille pour ses actes bienfaisants, Suko était le fils parfait que mon père souhaitait qu'il reste et qu'ainsi, Kuzo, qui est le fils cadet, prennes exemple sur lui. Comme vous pouvez vous en doutez, Kuzo, était très jaloux de ce traitement de faveur dont Suko en faisait les frais. Quand Suko a dit à notre père qu'il comptait devenir soldat, il est entré dans une colère noire sans précédent, Kuzo a donc proposé à notre père de livrer un duel contre Suko, il refusa bien entendu de combattre son fils qu'il considéra encore à cette époque et même aujourd'hui, comme son fils parfait. Mais pour avoir désobéît et transgérsé à la plus ancienne de nos traditions, il lui brûla la partie gauche de son visage. Après ça, mon frère est parti dans votre ville pour y devenir soldat. Vous n'y était pas encore, le souverain était Darkz.
- Quel âge avait il a ce moment là ?
- Il avait treize ans, il as toujours connu l'Atlantide ensoulevi, le règne tyrannique de Darkz. Cela fait à présent cinq ans qu'il est au royaume de l'Atlantide en tant que garde du corps.
- Il as dix huit ans ? Comme moi ! Quand est il est né ?
- Le septième jour du sixième mois de la vingtième et une année
- Le sept juin deux mille, donc.
- Oui et vous ?
- Le dixième jours du douzième mois de la vingtième et une année.
- Il a passé trois ans de sa vie dans votre royaume.
- Alors que moi, je les ai passés loin de mon royaume.
- Avez vous un petit ami ?
- Oui, il s'agit du Pharaon Ayem, il est revenu d'entre les morts, il y a environ trois ans.
- Comment est il physiquement ?
- Ses cheveux sont magentas, brun, en plus d'être hérissés. deux mèches blondes tombent sur son visage, ses yeux sont aussi violets que l'améthyste. Ses mèches sont retenues par sa couronne, il porte autour de son cou un collier de menât ainsi qu'une chaîne, un pendentif en forme de pyramide retourné y est accroché, ainsi qu'un collier ras de cou. Il porte une tunique blanche surmontée d'une longue cape bleue marine, à sa taille, se trouve une ceinture en or et en tissu bleu. Ses poignets ainsi que ses bras sont ornés de bracelets.
- Il doit être un très beau pharaon ! Mais la beauté physique ne fais pas tout !
- Il est protecteur, justicier, altruiste, emphatique et passionné dans ce qu'il fait !
- Je vois ! Vous en êtes très amoureuse...
- Plus que je ne l'est jamais été... Il me fait sentir heureuse, il me redonne confiance en moi, me réconforte et me console lorsque tout va mal...
- Il est parfait ! »
Le dîner étant terminé, tout le monde partit dans ses quartiers, Suko m'accompagna jusqu'aux miens, il me fit un baise main et s'en alla, je le rattrapa et lui dit :
« Tu peux me tutoyer, m'appeler par mon prénom ou plutôt mon surnom : Fred. C'est comme ça que je m'appelle dans ma dimension je suis certes la descendante et la réincarnation de Aisha mais je préfère que l'on m'appelle ainsi, c'est simple : Fred.
- J'essayerai a l'avenir. Merci. Demain, je dois parler à mon père de ma situation actuelle. Je serais très heureux si vous visitiez la capitale avec ma sœur.
- Ça me ferais très plaisir ! »
Il m'embrassa sur le front avant de partir. Le soleil se leva, je m'habilla d'un simple haut qui laissa une de mes épaules, mon ventre plat, mes bras et mon autre épaule nus, ainsi que d'une jupe descendant jusqu'aux genoux, mon cou était orné d'un collier possédant une flamme comme pendentif, mon poignet était décoré d'un bracelet ayant l'œil d'Horus en pendentif, mes cheveux étaient coiffés en une haute queue de cheval, seules deux mèches tombèrent sur mon visage, Zula, était habillée d'un haut long qui s'arrêtait au niveau de son nombril, elle portait à son cou un simple collier ras de cou noir, sa jupe s'arrêtait au niveau de ses genoux. On sortais sans escorte, Suko et Kuzo étaient trop occupés pour nous surveiller, elle me montra diverses boutiques d'artisans ainsi que d'anciens temples, la plage et bien d'autres encore ! Quand nous sommes rentrés dans le palais, des soldats de Marek s'y trouvaient, elle referma la porte, nous fit entrée par la porte de derrière, elle me coupa les cheveux pour qu'ils deviennent mi longs, elle ne me fit aucun autres changements physiques, mes yeux restèrent bleus mélangés a du verts et à du gris, mes cheveux restèrent blonds mais redevinrent blonds châtains clairs. Elle changea ma voix et mes habits : je portais une armure assez féminine : une tunique asymétrique rouge, une ceinture noire, un col roulé ayant deux pointes aux épaules elle était moins encombrante, plus simple. Mes cheveux furent coiffés en un chignon haut où deux mèches retombèrent sur mon visage, ils étaient tenus par une broche possédant trois  flamme. On se dirigea vers le hall du palais, comme prévu, il ne me reconnurent pas, elle leur avait fait croire que j'était la nièce du Principe Orsai, ce qui fonctionna !

Aisha La reine Atlante Et La Pharaonne ( suite ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant