Prise au piége

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PS: Fan art Pharaon Atemu gender bender ( genre opposés) crée par Aru Chan.

Ky et Marek étaient répartis dans notre monde. Yumi avait enfin avoué son amour pour Téa à cette dernière. Elle me rejoignit au bassin qui était décoré avec de nombreuses roses rouges. On parlait pendant de très longues heures de nos petits amis quand Ayem s'asseya sur mes jambes, je mis mes mains sur sa taille et le serra contre moi, Yumi fit de même avec Téa.
« Si on allait manger les filles ? Je meurs de faim ! dit Yumi.
- Oui moi aussi ! dit Ayem.
- Ok, partez devant, on vous rejoindra !
- À tout à l'heure ma chérie. me dit Ayem en m'embrassant tendrement sur le front.
- À tout à l'heure mon amour. dit Yumi à Téa en l'embrassant et partit rejoindre le pharaon.
- J'ai vraiment l'impression que ce soit des enfants ! se plaigna Téa.
- Mais ce sont des enfants ! C'est pour ça qu'on les aimes ! Ils sont tellement adorables quand ils nous réclament quelque chose !
- *1 C'est pas faux ! remarqua Téa. Si on les rejoignait.
- Quoi ? Certainement pas, du calme ça fait du bien aussi ! »
Après dix bonnes minutes de calme, on partit rejoindre nos grands enfants, quand on eu franchit la porte de la salle à manger on voyait l'horreur sous nos yeux ! Des dizaines de courtisanes se déhanchait sous les yeux de nos chers et tendres, Téa et moi, aussi en fureur que des  tigresses à qui on as pris leurs bébés, nous nous dirigions vers ces vulgaires courtisanes, prîmes des bouteilles en verre remplies d'eau bouillante qui avaient été mise là par le plus grand des hasard à notre disposition, on jetta toute l'eau bouillante sur les courtisanes, qui s'enfuyaient vers des sources d'eau froides pour s'y rafraîchir.
« Pourquoi avez fait ça ? On s'amuser bien jusqu'à ce que vous veniez ! Bandes de rabat joie ! nous criaient ils furieux.
- Je rêve où ils nous ont traités de rabat joie ? questionnais je à Téa.
- Non, tu ne rêves pas !
- Dans ce cas... Tu sais ce qui nous restes à faire, Téa...
- Oui... Ok... Bonne nuit les garçons... Mon amie rabat joie et moi allons nous coucher... Vous savez ce qui se passe après... Non ? Et ben ça tombe bien parce que nous non plus ! »
Nous partions comme prévu nous coucher, les laissant douteux sur leur sort.
PDV Ayem :
« On y peut être allé un petit fort, non ? questionnais je à Yumi et à Suko.
     - Oui, peut être. dit Yumi
      - Tous ça pour des courtisanes, alors que nous sommes en couples avec les deux plus belles femmes du palais ! nous fit remarquer Suko.
      - Il n'as pas tort ! dis Yumi.
     - Il vaut mieux pour nous qu'on aille se coucher, demain est une journée spéciale pour elle, pour nous tous ! dis je.
    - Effectivement. Bonne nuit les gars ! lança Yumi, impatient de retrouver sa belle endormie.
      - Bonne nuit Yumi ! dis je. Je vais aller dormir auprès de ma dulcinée, bonne nuit Suko !
     - Bonne nuit Ayem ! me dit il. »
Je me dirigea vers la chambre de ma belle au bois dormant. Quand j'eus entré dans sa chambre, je me faufilai sous les draps, me blottissai contre son corps chaud, mis ma main autour de sa taille et la montai  jusqu'à ce que je puisse entendre son cœur battre et je m'endormis à l'entente de ce son et avec l'odeur de monoï qui se dégagea dans la pièce.
Les doux rayons du soleil entrèrent timidement dans la chambre, je fus le premier à me réveiller. Je me levai pour profiter pleinement de ce moment de plénitude, me lassant vite de ce silence, j'entrepris de réveiller ma petite marmotte.
« Mon trésor... Il est« je le dis ou pas ? Et puis tant pis ! » *2 il est l'or, mon trésor, c'est l'or de se réveiller, dis je en lui caressant les cheveux. La cérémonie va débuter...
- Dormir d'abord, cérémonie plus tard. dit elle endormie.
- Allez... Ma chérie... Je te réserve une surprise après... « Quoi ? Mais pourquoi j'ai dis ça ? Il n'y a pas de surprise ! Merde ! ».
- Laisse moi dormir. dit elle en prenant deux oreillers ; un pour me le jeté dans la figure et l'autre pour y reposer sa tête. »
J'entrepris une action risquée : la réveiller avec la manière forte, après dix minutes de tentatives désespérées pour la réveiller : de la musique forte dans les oreilles, un seau d'eau froide, rien, toujours pas réveillée, alors je décidai de renverser le lit pour la faire tomber.
     « Aïe ! Mais pourquoi tu as fait ça ? dit elle en se relevant et en sautant sur moi tel un félin capturant sa proie.
     - La cérémonie de la reconnaissance de la reine, tu te souviens ?
      - Tu m'as réveillée pour ça ?
      - Oui. risquais je.
      - T'es pas drôle ! me dit elle boudeuse. Maintenant va t'en, il faut que je me prépare ! dit elle en me poussa vers la porte de sortie. J'arrive ! »
Je partis moi aussi me préparer, c'était un jour important pour elle et il fallait que tout soit parfait ! Je mis une tunique rouge et noire avec une ceinture en or, mon puzzle du millenium, un bracelet à chaque bras et à chaque poignets, une cape bleue sombre et ma couronne en or. Je partis rejoindre mon trésor le plus précieux au monde : je toquas à sa porte, j'entendis un faible « je suis presque prête ! » ce qui signifiait : « j'en ai encore pendant cinq minutes ! ». Les cinq minutes s'écoulèrent et sa porte s'ouvrit enfin, elle portait une simple et longue robe blanche, cette robe ne possédait aucun décolleté, bien au contraire, elle a opté pour une robe au col très ras de cou, une couronne était posé sur sa tête, aucun bijoux, aucun artifice, elle est tellement belle à naturel. Quand elle vit que je le regardai, elle détourna son regard du mien. Je pris son bras, et nous descendions les marchés avec élégance. Elle lâcha mon bras et se positionna avec le prêtre pour débuter. Elle raconta l'histoire de l'Atlantide, nous fit une démonstration de ses pouvoirs, s'ouvrit une veine pour laisser le sang couler vers une source d'eau qui s'illumina en bleu, signe qu'elle est véritablement la reine mais un étrange phénomène se produisit, elle s'était évanoui, elle ne bougea plus, son pou était faible ainsi que sa respiration, je la pris dans mes bras et l'emmena dans un endroit sûr, le mage auquel avait fait appel Suko pour qu'elle récupère sa mémoire fut mis au courant, il scanna le corps de Fred.
       « Intéressant, il semble qu'elle soit en plein combat intérieur... dit il.
- Un combat mais contre qui ? m'exclamais je. Contre qui se bat elle ?
- Un fantôme de son douloureux passé, Pharaon. J'ai bien peur qu'on ne puisse rien faire pour elle, à moins que vous lui preniez, tous les deux, la main, que vous lui montrer que vous êtes tous les deux avec elle. Vous compris, Suko.
- Moi ? dit il. Mais...
- Vous êtes ensemble, non ?
- Oui. Mais...
- Vous devez être là pour elle ! dit il. Maintenant, excusez moi, mais je dois rentrer dans ma cellule, ça été un honneur de vous rencontrer, Pharaon. me dit il en s'inclinant devant moi. Prenez bien soin d'elle, je vous en conjure, elle aura besoin de vous, de vous tous. dit il en direction de Suko. Au revoir. »
Il sortit accompagné de garde, sur ses conseils, je pris la main de mon épouse, Suko prit sa main timidement.
« Je me demande quel est le fantôme de son passé qu'elle combat en ce moment même. » pensais je. Yumi et Téa avertis de son état actuel, ouvrirent la porte de sa chambre à la volée et nous demandèrent si elle allait s'en sortir, Suko leur répondirent qu'en ce moment elle devait combattre un fantôme de son passé, la seule chose à faire pour elle : c'est de lui prouver que l'on tient à elle. Téa se plaça à mes côtés pour me réconforter, Yumi, se plaça près de Fred.
Fin PDV Ayem.

MON PDV :
« Où suis je ? » pensais je. À peine réveillée, je constatai  que je me trouvais allongé dans une vaste salle blanche, habillée de la même tenue que celle de la reconnaissance de la reine. Soudain, une ombre noire se matérialisa devant moi, cette ombre prit une forme distincte : la mienne, elle possédait mon visage avec, cependant, des inscriptions sur son visage, ses cheveux étaient noirs de jais, longs et ondulés, ses yeux, eux, aussi, noirs, elle portait un haut noir décolleté, une jupe asymétrique noire, un collier phœnix, deux bracelet aux poignets, elle portait un fourreau d'épée.
        « On vas devoir se battre toutes les deux ? demandais je.
       - Oui, mais sans pouvoir. me répondait elle avec une voix d'outre tombe. À l'épée. Choisis la tienne. »
Un arsenal d'épée en tout genre apparessa devant moi : des sabres, des katanas, des poignards... Je choisis deux sabres et je comptais bien me servir de la technique que m'avait enseigné Suko. Soudain le sol se mit à bouger et se transforma en une plaque de verre où on pouvait voir Suko, Ayem, Yumi et Téa autour de mon corps inanimé.
      « Tu n'est pas morte, rassure toi, pas pour l'instant. me dit elle.
      - Qu'attend tu de moi ? Et de l'issue de ce combat ? lui demandais je.
      - Je suis la sœur de Athinia, ton ancêtre et je souhaite récupéré ce qui m'appartient ! La vie que l'on m'as volé ! Et pour ça il faut que je te batte et que je récupère ton corps...
      - Jamais !
     - Tu n'as pas vraiment le choix ! Mais d'abord laisse moi te raconter ma vie...
- Je n'ai pas de temps à perdre, raconte moi ton histoire stupide et commençons le duel ! dis je impatiente.
- On croirait entendre le Pharaon vue sous cet angle mais j'ai l'impression qu'il s'agit d'un ordre. Je vais te la raconter dans les plus brefs délais. Je suis la sœur de la reine d'Égypte Athinia, connu ici sous le nom de Aisha. Notre mère a accouché de deux enfants : deux filles, la tradition veut que la fille aînée devienne la gardienne de la chambre du Cristal et que la fille cadette devienne la reine, normalement la gardienne doit garder son apparence humaine, seuls des ailes poussent dans son dos, allez comprendre pourquoi, je suis devenu un monstre : je suis devenu le Léviathan ! À cause de toi, je suis devenu un monstre ! dit elle en sanglotant.
- À cause de moi ?
- Oui, je devais attendre jusqu'à mes 20 ans pour devenir gardienne mais je le suis devenu à 5 ans ! À mes 5 ans, j'ai dû renoncer à ma vie et à mon avenir pour protéger un royaume que je ne pourrai même pas gouverner et une sœur à laquelle je dus aussi renoncer et à laquelle il ne lui restera aucun souvenir de moi ! Je ne pourrai même pas avoir d'enfant et de mari ! Tout ça à cause de toi !
- Je ne vois pas ma part de responsabilité dans tout ça... Tu avait un devoir, une responsabilité, c'est ton destin de servir l'Atlantide et sa souveraine ! Pourquoi es tu devenu le Léviathan ?
- A cause du déluge, voyons. Mais peu importe, je vais te prendre tout ce que tu as, à commencer par ton corps puis celui qui te sert de mari pour ensuite avoir tes deux royaume ! Ta fin est proche !
- Je ne te laisserai pas faire ! Je les protégerai ! *3 Quoi qu'il m'en coûte ! »
Elle se rua sur moi, par chance, j'eus réussi à l'esquiver. Elle tomba à terre, se releva et fonça sur moi avec son épée, je la stoppai et réussi à contrer son poignard avant qu'il atteigne ma poitrine. Grâce à la technique que m'avait enseigné Suko sur le maniement de deux sabres je pus contrer nombre de ses attaques, ses bras, ses jambes, son visage ainsi que son cou étaient maculés de sang dus aux blessures affligés par mes sabres. À bout de souffle, elle tomba par terre, septique à l'idée de la rejoindre mais tout du moins inquiète de son état, je pris mon courage à deux mains à l'idée de la rejoindre, mon instinct me disai de finir le travail mais mon cœur me conseillai de la laisser en vie et de la persuader de laisser tomber ce projet, prise dans mes pensées, je me mis à penser à ce que feraient Ayem et Suko à ma place. Une douce lumière pénétra dans la pièce. Des anges descendirent de cette lumière, ces anges ressemblaient aux reines de l'Atlantide. Je pus en reconnaître deux : Harlaï et Athinia ( Aisha ). Harlaï se pencha sur le corps inanimé de sa fille tandis que Athinia se mit à mes côtés et me sourit tendrement.
« Majesté... dis je en m'inclinant devant elles.
- Relève toi... Tu n'as pas à t'incliner devant nous. me dit Harlaï en s'avançant vers moi et s'agenouillant à mes côtés. Tu ressemble à une véritable reine, Fred...
- Comment ça, je suis maculés de sang et je voulais tuer votre fille, comment pourrais je être une reine ?
- Tu voulais protéger et sauver ton peuple et tes amis, c'est digne d'une reine, quant aux tâches de sang, elles prouvent ton courage et ta combativité. C'est pourquoi nous sommes toutes fières de toi... Tu nous ressembles plus que tu ne le crois... Tu es non seulement belle, douce, délicate, attentionnée et emphatique mais aussi intelligente, susceptible et colérique. Je pense que c'est pour cela que Ayem, Toyu et Suko sont tombés sous ton charme. Tu es unique, tu possèdes un don, une force dont tu ne soupçonnes même pas... Souviens toi... Tu es bien plus unique que moi.... dit Athinia
- Mais en quoi ? leur demandais je, intriguée.
- Tu possèdes une beauté intriguante que je ne saurai expliquer, aucune des précédentes reines ne te ressemble, dit Harlaï.
- Oui... Sûrement... Mais quel est mon don, et au quoi, je suis unique ?
- Tu le découvrira bien assez tôt. Il est temps pour nous de partir.
- Attendez, est ce que je pourrais revenir d'où je viens ?
- Auprès de Toyu, bien entendu. dit Aisha. »
Elles partirent. Une lumière m'envahit et me transportai, où, je ne le savai pas.
J'ouvris les yeux, à peine avais je eu le temps de parler que Ayem se jetta sur moi.
« Tu m'as manqué ! Mon amour, mon amour... me dit il en m'embrassant dans le cou.
- Vous ferrez ça après. dit Yumi tantôt gêné tantôt choqué par l'attitude de son double.
- Ça fait plus d'une heure qu'ils sont séparés, Yumi, je t'en prie, grandis un peu ! dit Téa.
- Mais ce n'est pas une raison pour se jeter sur elle ! dit il, vexé par les propos de la brune.
- Laissez les seuls, tous les deux, ils en ont besoin. dit Suko, compréhensif. »
Ils sortirent tous les trois. Ayem se coucha auprès de moi, je l'eu raconté mon combat et ce que m'ont dit Harlaï et Aisha.
« Elles ont raison, tu es unique, quant à ce don, je n'en sais rien. dit il.
- Si je le trouve, peut être que nous pourrons rentrer chez nous...
- Super, allons le dire aux autres !
- Ayem, attends, non !
- Pourquoi ?
- Je suis prise au piège...
- Pourquoi ?
- Si nous rentrons, je serais avec toi et Toyu mais si je reste je serai avec toi et Suko.
- Et tu nous aimes tous les trois mais tu ne peux pas choisir...
- Effectivement.
- Si j'écoutais ma raison  je te dirais de choisir entre Toyu et Suko mais si j'écoutais mon cœur je te dirai de tout faire pour que nous soyons tous les QUATRE ensemble : Suko, Toyu, toi et moi.
- Ayem, je t'aime tellement.
- *4 Je t'aime plus encore...
- *5 Je t'aime bien plus que ça... »
Le soir venu, je me couchai, en compagnie de Suko, je pensai, à tort, que ce sera notre dernière nuit ensemble...

*1 = réplique récurrente de Perceval le Gallois dans la série télévisée : « Kaamelott »
*2 = réplique d'un serviteur à son seigneur dans « La Folie Des Grandeurs » réplique originel : il est l'or, mon senor, il l'or, l'or de se réveiller. Film avec Louis de Funés.
*3 = réplique de Regina Mills alias La méchante reine dans « Once Upon A Time » réplique originel : « Je jure de réduire à néant votre bonheur, je jure de le faire quoi qu'il m'en coûte ! » ( saison 1 épisode 1 )
*4 et *5 = réplique de la fin de la chanson « N'écoute que moi ! » chantée par Mère Gothel dans « Raiponce ».

Aisha La reine Atlante Et La Pharaonne ( suite ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant