Un temps d'adaptation

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Je me réveillai après avoir fait un étrange rêve, je sentis une main me caressai le dos, je sursautai et me retournai, c'était Toyu. Je souris et me recouchai.
    « Tout va bien ? me demanda t-il
    - Oui, tout va bien, maintenant que je suis avec toi, si tu savais à quel point tu m'as manquer... lui répondais je en bord des larmes.
   - Toi aussi tu m'as horriblement manqué... Arrête de pleurer, je t'en prie, je déteste te voir pleurer.
dit il en essuyant une larme de mon visage et en le rapprochant du mien. Ne nous séparons plus jamais... dit il en m'embrassant.
    - Plus jamais ? Tu sais bien que c'est impossible avec moi... dis je en souriant.
    - Tu n'as pas tort... Si on descendait, je crains que le Pharaon pense que tu as été enlevé encore une fois !
    - Il est de plus en plus protecteur avec moi...
    - Essaye de le comprendre, sur cette île, tu était en danger permanent à cause de ton statut de souveraine.
    - Oui, tu as raison. »
Nous descendions déjà habillés, Toyu avait opté pour un t-shirt noir avec une veste blanche et noire aux manches, un jean noir avec une ceinture, j'avais attaché mes cheveux en chignon, mis un top noir avec un blazer blanc et un jean taille haute, des bottes noires à talons compensés. Arrivés au salon où Ayem et Suko discutaient et mangeaient, Toyu et moi, nous nous étions installés auprès d'eux, Ayem portait une chemise noire, un blazer, lui aussi noir, un jean noir, une ceinture noire, il portait à son cou le puzzle du millenium, Suko portait des vêtements de Ayem, ce qui parut le dérangé.
    « Suko, quelque chose ne vas pas ? demandais je à ce dernier.
    - Non, enfin, disons que, je me sens à l'étroit dans les vêtements du Pharaon...
    - Suko, nous t'avons déjà dit d'arrêter de nous appeler par nos titres. Appelle nous par nos surnoms.
   - Je vais essayer... Mais, comment dois je appeler Toyu ?
   - On s'en occupera plus tard, si on faisait du shopping, cet après-midi, qu'en dis tu ?
   - Eh bien, pourquoi pas. dit il enthousiaste. »
Yumi et Téa accoururent pour nous annoncer une bonne nouvelle.
   « Je part m'installer chez Téa. nous annonça t-il.
   - C'est super ! dis Ayem.
   - Oui, mais, vous serez loin de moi, et vous allez, tous me manquer... dit en sanglotant.
    - Oh, Yumi, tu va nous manquer, toi aussi... Yumi, arrête de pleurer. dis je en le prenant dans mes bras. Tu pourras venir nous voir, allez Yumi, s'il te plaît arrête de pleurer.
   - Vous allez vous installer où ? demanda Ayem.
   - Près de chez vous, à la maison gauche de la votre. répondait Téa.
   - Près de chez nous ? Oh Yumi, tu exagères ! On sera voisins !
   - Oui, mais... On habitera plus ensemble... Et vos disputes vont me manquer... dit il en s'accrochant à moi. Je ne veux pas partir, vous allez trop me manquer !
    - Yumi, tu sais que je t'aime, mais il faut que tu t'en ailles, et c'est autant dur pour moi que pour toi, il temps pour toi de voler de tes propres ailes. dis je en l'éloignant de moi. Tu n'est peut être pas mon frère mais sache que tu sera dans mon cœur et que tu fera toujours parti de ma famille.
    - Allez Yumi, faut y aller... dis Téa en lui prenant la main:
    - Vous me promettez de venir nous voir ? nous demanda t-il.
    - Oui. répondis je. »
Téa suivis de Yumi sortirent de la villa et se dirigèrent vers leur résidence. Suko et moi partions au centre ville pour acheter de nouveaux vêtements à ce dernier. On passa près de cinq heures pour choisir des vêtements à Suko, quand il eût enfin trouver son bonheur, on partit chercher quelques plats pour manger.
     « Qu'est-ce que tu veux manger ? lui demandais je.
     - Eh bien, je ne sais pas, qu'est ce qu'il y'a manger de bon dans votre monde ?
     - On as des pizzas, mais on en as déjà mangé hier.
     - Est ce qu'il y a des plats à base de poissons ?
     - Oui, il y a des sushis.
     - C'est quoi des « sushis » ?
     - C'est une spécialité japonaise, à base de riz, d'algues et de riz.
       - Des algues ? Et ça c'est censé être bon ?
       - Je peux t'assurer que c'est délicieux ! Je ne suis pas fan de poisson, mais il y a trois plats à base de poisson que j'aime beaucoup !
       - Et quels sont ses fameux plats ?
       - Il y a le « fish and chips », les lasagnes au saumon et les sushis.
- Je crois que je vais choisir les sushis.
- Excellent ! »
Nous partîmes acheter des sushis dans un restaurant qui s'y consacrent. Nous prîmes la voiture et partions en direction de la villa. Quand nous avions franchi le seuil de la maison nous entendîmes des cris de douleurs venant du salon. Nous dirigeames vers la source de ces hurlements, nous étions surpris de découvrir que tout ce boucan était causé par mes chers et tendres Ayem et Toyu qui se disputaient la télécommande.
« Non ! Toyu, arrête, c'est mon tour ! hurla Ayem.
- Non c'est le mien !
- C'est pas vrai !
- STOP ! criais je. J'en ai plus que marre de supporter toutes vos disputes pour quelque chose d'aussi futile qu'une télécommande ! Ayem, tu ramène ton princier petit cul de pharaon ici et tu la ferme, Toyu, tu vas aider Suko pour emménager sa nouvelle chambre. Je ne veux plus vous entendre de toute la soirée, est ce assez clair pour vous ?
- Oui, chérie ! me répondaient ils. »
Suko et Toyu montèrent au premier étage pour aider celui ci à emménager. Je préparais les sushis quand Ayem mis ses bras autour de ma taille et m'embrassa dans le cou.
« Tu ne veux pas un peu d'aide ? me demanda t-il.
- Non merci, ça ira.
- Tout va bien ?
- Ça fait juste bizarre de ne plus avoir Yumi avec nous...
- Oui, c'est un peu plus calme.
- C'est étrange mais même l'Atlantide me manque...
- Maintenant que tu sais que tu es la véritable reine, et que tu as régné pendant quelques temps, c'est normal de ressentir un manque.
- Oui, mais, maintenant, je n'ai plus Harlaï et Aisha pour me guider et me sauver puisque je ne suis plus sur Atlantide.
- Moi, j'attends de voir la réaction de Dartz quand il apprendra que tu es partis !
- Je suis sûr qu'il fera un bien meilleur souverain que moi, après tout il connaît cette île et ses secrets mieux que personne...
- Je ne sais pas si il fera un bon souverain mais ce que je sais c'est que, à tes côtés, j'étais un bon pharaon, il lui suffit juste de trouver la bonne personne.
- Un bon pharaon, ça c'est sûr, mais un bon mari, ça c'était autre chose.
- Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
- Oh rien, mon petit pharaon chéri. Tu devrais te mettre à table. C'est prêt. »
Suko et Toyu descendirent et se mirent à table. Un silence mortel régnait jusqu'à ce que Ayem le brisa.
« Tu n'as pas répondu à ma question, en quoi étais je un mauvais mari pour toi ?
- Ce n'est ni l'endroit ni le moment d'en parler.
- Alors pourquoi tu aborde ce sujet ?
- Ayem, je te conseille de faire attention à tes mots si tu ne veux pas de mauvais surprise...
- Tu veux me jeter un maléfice, c'est ça ? Tu ne sais même pas quel est cet étrange pouvoir que tu dit détenir ! Alors laisse moi rire !
- Ayem je te conseille de te taire...
- Non je veux savoir ce que tu as me reprocher, si ça revient sur le tapis aujourd'hui c'est qu'il y a une raison, alors dis moi laquelle !
- Tu sais quoi, tu as gagné ! Je te conseille de bien en profiter ! dis je en sortant de table et en claquant la porte. »
Je me dirigea vers notre jardin, il était vaste, des centaines de fleurs poussaient sur la verdure, j'avais installé une mini rivière pour me détendre, lors des périodes d'été, nous dégustions des plats provenant du barbecue à l'abri du soleil sous un grand arbre où se trouvait une belle table, je repensais souvent de mon règne en tant que reine d'Egypte aux côté d'Ayem, avant que nous ayons des enfants et que nos ennuis commencent.
Cinq minutes s'écoulèrent, je m'était assise sur une couverture pour entendre le son de l'écoulement de la rivière. Ce son me transporté loin de mes soucis et loin d'Ayem. Ce dernier me rejoignais et s'asseya à côtés de moi, je détourna mon regard du sien pour ne pas croiser ces beaux yeux améthystes. Il mit son bras autour de mes épaules que j'enleva.
« Fred, je t'en prie dis moi, ce qui ne vas pas. Je suis désolé d'avoir hausser la voix. Je t'en prie parle moi, nous sommes en couple, nous devons parler.
-...
- Cette rivière me fait penser au Nil. Je pensais te trouver ici, tu vas toujours ici lorsque tu as besoin de calme et de sérénité, je sais aussi qu'au bord de cette rivière tu arrives à réfléchir. Je me rappelle qu'un jour, où nous nous étions disputés, tu est parti en claquant la porte et tu es allé au bord du Nil. Je ne savais pas ce que tu me reprochais pas plus qu'aujourd'hui. Alors dis moi, ce qui ne vas pas.
- Si j'étais en colère contre toi, c'est parce que, tu m'as fait une promesse que tu n'as pas tenue.
- Une promesse ? Laquelle ?
- Tu m'as promis que tu n'utilisera pas le pouvoir des objets du millenium pour sonder et capturer les monstres se trouvant dans le cœur de nos sujets, parce qu'ils risquaient de perdre confiance en nous et aux gardiens sacrés, mais bien sûr, tu ne m'as pas écouté ! Tu as préféré n'en faire qu'à ta tête !
- Oh, je vois, Fred, je suis désolé, je ne voul...
- Tu t'es déjà excusé. Mais comme tu semble avoir eu une perte de mémoire, je te rappellerais juste que tu n'est pas parfait...
- Oh, je comprends mieux, maintenant... Alors est ce que tu permets à un être imparfait de te prendre dans ses bras et de t'embrasser ?
- Je pense que, oui. »
On rentrit à l'intérieur de la maison. Suko et Toyu étaient partis se coucher, J'embrassai Ayem et lui souhaitai une bonne nuit, il me rejoigna quelques minutes plus tard.

Aisha La reine Atlante Et La Pharaonne ( suite ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant