CHAPITRE 17 : UN GAY PEUT TOUJOURS GARDER UNE AME D'HOMME SAUVAGE EN SOI

45 5 5
                                    

Emi bouscule tout le monde dans la queue du self.


Emi : Pousse toi, j'suis en S.


Je rêve __' ? Enfin, c'est pas grave, ca marche, alors tout le monde suit de bonne humeur, enfin presque.


Nao : Et depuis quand t'es en S ?

Emi : Depuis toujours ! Je suis une -

Sasori : Sadomasochiste !

Emi : Scientifique, crétin !

Deidara : (se regarde les ongles) Scientifique, hein .. Ton niveau est légèrement trop bas, gamine.

Emi : Ma main, ta face, le sol, tu fais le rapprochement ? 

Deidara : Range ta main dans ta poche, tu risques de te blesser.

Sasori : Je te trouve étrangement rebelle, aujourd'hui.

Deidara : Boh, pas plus que d'habitude. 

Nao : Sasori a raison. Qu'est ce qu'il y a ?

Deidara : T'es curieuse ma jolie.

Nao : Ouais, aller, t'es mignon va.

Deidara : Je sais, je sais.

Itachi : Et modeste avec ça.

Deidara : Toi, on t'as rien demandé.

Itachi : Rebelle et excessivement susceptible.

Emi : Tu as tes ragnagna !

Deidara : Non, c'est pas ma semaine. Mais toi oui, non ?

Emi : Heeeein ?

Deidara : T'es toute sensible et tu te vexes pour un rien. C'est ta semaine, non ?

Konan : (serre le poing) J'en ai marre de vous entendre parler de ce genre de chose juste avant de manger.

Deidara : C'est ta soeur qui a commencé !

Konan : Je me vois mal cogner sur ma sœur.


On peut enfin passer à table. Le repas se déroule dans la même ambiance, mais bon, il savoir prendre les bons et les mauvais côtés.

A la fin de la journée, nous nous rejoignons devant les grilles du lycée.


Nao : Le week-end !

Konan : Vous avez quelque chose de prévu ?

Sasuke : Entraînement de foot, demain.

Nao : Et je viens les voir !

Emi : Tu fais du foot, perruche ?

Sasuke : Ouais.

Deidara : Courir après une balle.. Tsh, ridicule.

Emi : Pas autant que ta coupe.

Deidara : Tu veux que l'on reparle de ta couleur de cheveux ?

Emi : T'as un souci avec mes cheveux, bâtard ?!

Deidara : Aucun. Je trouve juste que c'est pas normal.

Pein : Assez. Nous devons nous rendre à la gare. Je ne tiens pas à rater mon train.

Nao : Ha, c'est vrai que vous vivez loin d'ici. Vous faîtes comment, la semaine ?

Konan : Ben on fait le trajet matin-soir.

Maman, j'ai raté ma vie socialeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant