Chapitre II: L'entrée de la bande. Le prémices du calvaire.

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Il n'a pas quelqu'un pour le défendre.
Sa mère touchée par l'âge et la maladie, a désormais le dos légèrement vouté, et commence à cause de son poids a boité. Elle ne parvient plus à se déplacer. Elle ne cesse de se biler pour son enfant.

Quant à l'ami, un nouveau monde s'entame pour lui. Il s'intègre dans une bande de son quartier qui réunit deux générations ayant un infime décalage d'âge. Etant nouveau et n'ayant pas de grand frère pour le défendre des plus grands.

Commence à vivre des horreurs, ce qu'il n'aurait jamais pu imaginer durant son enfance.

Il fit l'objet des multiples frappes, rackets et brimades des grands comme le jeune de son âge.

Il ne pouvait rester chez lui, car en réalité il vivait dans un galetas, sans électricité, une infime chambre.

Lorsqu'il sortait de la maison pour aller rejoindre la bande, il savait qu'il avalera encore des couleuvres. C'était toujours la même chose qui l'attendais, les mêmes humiliations.

Un jour où toute la bande était réunie dans une gargote du coin, il le rejoignit. A l'instar de tous les autres il commanda à manger de bon prix, mais il était repoussé par toute la bande, parce que nul ne voulait discuter avec le petit nouveau.

Dans l'attente qu'il soit servi il a commencé à discuter avec un zigue qui lui attendait aussi le repas.
Que soudain débarque la plus grande génération de la zone, tenant tous à la main des bidules tranchants (couteau) et d'autres contondants (bâton de baseball).
Cette bande venait tout juste d'entrer de holdup et entrèrent en bredouille.

Ils bousculaient tous à leur passage, cassaient les assiettes, injuriaient tous ce qui osaient le regarder.

Ainsi en faisant ça, ils ont remarqué la présence de la petite génération, ils ont marché vers eux, le plus cruel tenant en laisse la bande.

La petite bande se leva tous. Ils ont décidé de dénoncer l'ami car c'était lui le nouveau.

En fait lorsque la grande génération voyait le petit, ils avaient la coutume de passer des tâches sordides, entre autre partir rafler des supermarchés ou de partir vendre de la came.

La Grande Génération : Qu'est ce que vous foutez ici ?

La petite Génération : Rien nous attendons à être servis.

La grande Génération : Combien avez-vous avec vous ?

Alors la petite génération énonce une somme dérisoire. Le plus cruel qui conduisait la bande des grands pensant qu'ils se moquent d'eux sortit sa bouteille de vodka vidée et la brise sur la tête de celui qui avait énoncé la somme. Il lui serre le collet en le tirant pour l'emmener afin de lui assigner une tache.

La petite génération : Non ! Non ! Arrêter! On a un nouveau !

La grande génération : Ah bon alors ! Il est où ce sale pédé

L'ami entendant tout cela, il commence à grelotter

La petite génération : Le voilà juste de coté ! En lui pointant le doigt.

Le plus cruel de la grande G se dirige vers lui. Il le dévisage, il soulève son verre d'eau et le verse dans son mets.
L'ami lui il a la tachycardie. Il n'a pas un seul mot dire, il transpire comme si le soleil venait juste au dessus de sa tête.

Le cruel : Alors c'est toi le nouveau !

L'ami : Oui (en bafouillant)

Le cruel : Alors qu'est ce que tu peux faire ?

L'ami : Quoi ! Comment qu'est ce que je peux faire

Le cruel : A qui tu parles avec ce ton ?

Il tire l'assiette de l'ami avec le mets et lui colle dans le visage.

La grande génération : Haha il pensait s'adresser à qui ce con !

Allez ! On l'emmène avec nous !

Tous ce qui étaient là se mirent à rire, et personne n'avait l'aplomb de leur dire, de le laisser tranquille. Il n'a pas de grand frère pour imposer son respect. Et ils l'ont tiré comme un chien jusqu'à leur tanière.

En fait cette génération habitait dans un vieux CDC délaissé (endroit construit pour le loisir de jeune du dit quartier).
Une fois entré, ils l'ont demandé de se tenir debout pendant une heure, le temps suffisant pour qu'ils s'imbibent de vodka et pour lui trouver à faire de gré ou de force.
Ainsi l'une heure passée. Un gars de la bande en pompette s'avance.

Le gars : Alors pédé, tu crois qu'on sort de la chatte de sa mère, boire son lait et être chouchouté pour ensuite s'ajouter à une bande ! Hein !

L'ami : Mm (il a les mains moites, ils yeux mouillés près pour pleurer. Il a carrément peur)

Le gars retourne s'installer à sa place pour reprendre sa bouteille. Mais cette fois le cruel se lève et avance.

Le cruel : Je crois savoir ce que tu dois faire !

L'ami : Oui ??

Le cruel : Il y a un supermarché qui se trouve à quartier 4 qui est tenu uniquement par un vieux. Alors tu prends ce poignard, tu pilleras, tu prendras tout ce que tu trouves principalement l'oseille. Et tu poignarderas le vieux 2 fois dans le dos, et une fois à la cuisse.

L'ami stupéfait. Il est médusé. Il ne peut pas y répondre.

« Voilà quartier 4 c'est un quartier qui se trouve à l'autre coté de la route, il y a une route qui sépare entre les deux quartiers. Il y vit dans ce quartier une bande très dangereuse, cruelle, sans merci. Ils ont déjà tué le frère du cruel. Voilà vous aurez compris maintenant pourquoi il demande à l'ami de larder le vieux, parce que le vieux est le père du chef de bande de quartier 4, le plus monstrueux sans pitié, il s'appelle Mo. En fait il y a un antagonisme séculaire entre le deux quartier. »


L'ami : Mais ! Ecoutez svp comment je vais arriver à poignarder et voler simultanément. Pitié regarder mon apparence physique. Je suis incapable de blesser une mouche.


Le cruel : Tu le fais ou bien c'est toi qui sera lardé ! Un point c'est tout !

La grande Génération : Alors exécute ce qu'on te demande de faire sale mioche.

L'ami sortit du CDC en tenant à sa main droite le poignard, ses mains moites, et se croyant déjà mort par le simple fait d y penser à ce qu'il va faire, et dans le quartier qu'il y fera. Il n'a nul ami pour en parler de ça et demander de l'aide.

Oui ! Enfin il en avait et c'était sa mère !

Il n'a pas voulu prendre le chemin qui y menait directement à l'autre quartier, et décide de faire le tour et rentrer dans l'autre extrémité.

Car en réalité, la bande de quartier 4 s'assoit auprès de la chaussée, observe tous ce qui sort de ce quartier.

Donc en le voyant sortir du quartier, penserait-il un espion, une raison pour le mettre six pieds sous terre.

Il a fait le tour ensuite entrer dans le quartier. Il flageolait, il transpirait à foison, il se sentait suivi et ne cessait de regarder discrètement ses arrières.

En longeant à plusieurs passages du quartier, il remarquait à chaque fois qu'il tournait la tête une jeune fille de son âge, belle, svelte, marchant discrètement. C'était la sœur de Mo et la fille du vieux qu'il est censé poignarder.

Il avait eu l'impression qu'elle le talonnait, en même temps il a senti un faible pour elle. Il ralentit ses pas ayant l'intention de lui parler.
L'ami : salut !
La fille : On se connait ?!
L'ami : Non ! Mais ...

Bonne Suite

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