" Ca y est c'est le grand jour !"
j'étais en train de rêvasser dans mon lit quand j'ai soudain réalisé que c'était le jour J.
Je me précipite dans la cuisine dans l'espoir d'y trouver mes parents. Sur le chemin je fais face à toute sorte d'obstacle comme " la glissade sur le tapis " ou " le cognage de pied dans la commode"; c'est plutôt douloureux, je ne suis pas très adroit... Mais on ne m'en veux pas, on "m'aime" quand même, je suis l'héritier.
Quand je suis arrivé dans la cuisine, il n'y avait personne. Juste des cookies et du jus d'orange qui m'attendait sûre la table et qui n'attendait que d'être mangés. Ils doivent sûrement être au travail, comme tout le monde... A croire qu'ils ont oublié mon anniversaire, celui de leur fils unique... C'est pathétique.
Mon excitation s'écrase brutalement; Je prend mon petit déjeuner avec ma partenaire habituelle : la boite de céréale. Je répète ces gestes interminables chaque matin, ça en devient vraiment lassant... Je mange, je prend mon temps, de toute façon mes parents se foutent de moi. Du moins c'est l'impression qu'ils me donnent. J'essaie tout pour penser à autre chose, je leur donnent tout les excuses du monde mais je n'arrive pas à penser a autre chose que "je suis un enfant non désiré"...
Bref ! je finis de déjeuner, je prend une rapide douche froide, je me vêtis de mes vêtements les plus banales, et je rejoins mes chers parents à leur lieu de travail.
J'enfourche mon vélo, je met mon casque et je traverse la ville à peine réveillée. Il est 7h13 du matin et les rues sont complètements blindées de véhicules allant tous dans la même direction. J'étais complètement absorbé par mes rêvasseries en totale transe devant le bleu du ciel à peine éclairé, j'imagine des histoires, de la musique plein la tête... C'est un des seuls moment de la journée que j'apprécie vraiment ! Sauf que j'ai failli me faire écraser deux fois, et je n'ai pas compter le nombre de klaxon a mon égard car comme j'ai dit tout a l'heure, je suis maladroit...J'arrive enfin à ce grand bâtiment qui cache mon ciel coloré. J'attache mon vélo et j'entre.
Quand j'ouvre l'immense porte, je vois un gigantesque écran "général" où on pouvait voir un monde exactement comme le nôtre, mais les gens présents sure cet écran sont différents, ils ne sont pas comme nous. Mais chacune de ces personnes je les connaissais par cœur, même si je n'ai jamais eu l'occasion de les rencontrer personnellement. Ça semble bizarre, mais les rencontrer est impossible pour moi, ils ne me connaissent même pas eux. Juste en dessous de cet énorme écran surélevé, des milliers de postes informatiques, avec pleins de boutons, et ces boutons aussi, je les ai appris par cœur. Durant tout mon cursus scolaire, et même quand j'avais du temps libre, chez moi, à cause de mon père, ces boutons j'ai dû les apprendre par cœur. Chaque poste était attribué à un habitant de la ville, du coup taux de chômage : 0%. Aujourd'hui c'est mon tour d'avoir un travail. Je me dirige vers le bureau de mon père, le seul privilégié à avoir son propre bureau. Et oui, mon père est bien le directeur de l'entreprise. Les mains légèrement moites, j'hésite avant de frapper à la porte. C'est bizarre cette sensation que j'ai... C'est comme si mon propre père était un inconnue... C'est vraiment cruel de parler de la sorte de la personne qui vous à "élevé" mais c'est ce que je ressens. J'avais l'impression, plus jeune, qu'il me supportait et qu'il n'y avait aucune tendresse, aucune fierté dans ce qu'il faisait, et ce que je lui montrait. Je pense que je ferais vraiment n'importe quoi pour qu'il me voit comme sont fils. Son seul et unique fils...
Bon, je prend mon courage à deux mains, et je frappe finalement à la porte. J'entend une voix ferme, grave et rauque, me disant d'entrer. Sans aucun doute c'est mon paternel. J'essuie d'un bref geste mes mans moites sur mon vieux jean avant d'entrer.
Le bureau de mon père est juste gigantesque. Je n'ai jamais eu le droit d'y entrer. Son bureau était très long, avec un poste informatique plus grand que les autres avec encore plus de boutons, que cette fois ci je ne connaissais pas. Au centre du bureau, mon père était installé dans un très grand fauteuil de velours noire, me reluquant de la tête au pied un regard douteux mais aussi outré, encré dans ses yeux.
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Attirance virtuelle
Science FictionNathan, jeune adolescent de 17 ans entre enfin dans la vie active. Entre les amours interdits, ses parents qui l'ignore et les secrets de famille, sa vie ne sera pas toujours de tout repos.