On nous a dit: «Nous ne savions pas" quand nous demandions aux gens les raisons de leur silence en période de massacres, de génocides et de nettoyages ethniques. Aujourd'hui, nous assistons à des horreurs, des assassinats et des morts indignes, des civils à Alep aux réfugiés et aux migrants dans la mer Méditerranée. Nous voyons, nous savons, et nous restons silencieux.La question n'est pas de savoir ou non ... il s'agit d'un manque de conscience, d'un manque de courage, il s'agit de lâcheté. Il s'agit de nous, lorsque le calcul et les intérêts individuels ou nationaux prévalent sur la conscience, la dignité et la justice. Il s'agit de nous ... humains, trop humains ... sans humanité.