Un pêcher

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Un faible rayon de lumière venait carresser le blond venicien de mes long cheveux bouclés. Mes yeux s'entrouvrèrent, je me réveillais dans les bras du sommeil, mais le son strident et pénible de la cloche se fit entendre. Toutes les filles se levèrent, avec une certaine parresse indéscriptible dans le regard. Robe bleu marine, manches longues, colant blancs comme la neiges, cheveux tirés je m'élancais dans une rapide descante de l'escalier que l'on nommait l'escalier Nord car il se trouvait au Nord. Je me rangea avec les autres, et la cloche sonna le déjeuner du matin. Le déjeuner ne me donnait point envie. La cloche sonna le début des cours, puis elle sonna chaque partie de la journée jusqu'au soir. Je me trouvais assise, dans un creux de mur creuser pour y accueillir une fenêtre, vérouillé comme toutes les autres. Je lisais L'aventure d'un amour, un livre que j'avais, si je puis dire, imprinté même si l'emprunts de livres était interdit. Il était aux environs de ving- trois heures et j'étais censé être dans mon lit et avoir les yeux fermés, mais je n'y arrivais pas. C'est alors que j'eue cette idée, de me mettre ici, ma couverture sur le dos, plongée dans une merveille de ce triste monde.
La surveillante Mlle Bukins, ronflait bruyament dans la petite chambre en face du dortoir et j'avais pue m'éclipser discrètement.

La lune éclairait les moindres recoins des rue, que je pouvais observer de là haut. Queqlques passant, revenaient des soirée du grand Paris, ou de simple cabaret. Quelques dames accompagnées de mesieurs, tous bien habillés de collants et redingotes, se pavanaient tel des seigneurs de nuit.
Je reprenais ma lecture et m'impatientais de connaître lq suite, mais mon impatiente fut très vite stoppée lorsque j'entendis, brusquent, rapides, chercheurs, et proches des pas.

Je fermai mon livre et me recroquevilla sous la couette,terrifiée à l'idée de voir, tirer le rideau bleu marine me cachant, la directrice ou une surveillante.
Je ralentissais ma respiration, jusqu'à ne plus avoir de souffle. Alors que je me torturai mutuellement, je vis entre mes doigts cachant mes yeux, une main squelletique, attraper vivement le rideau et le tirer d'un coup sec. Celui la laissa venir un petit grincement comme pour me plaindre de ma situation.

Mon souffle, s'arrêtai finallement, et je baissai la tête, honteuse.
La main squelettique m'attrapa les cheveux et me tira violement hors de la fenêtre.

La directrice: " Que fait-vous ici jeune fille?! Vous êtes censée, mademoiselle Delmond, être à votre tache de sommeil maintenant, et vous vous attardez, contre la loi, dans les couloirs déserts. Et... Qu'est-ce cela?! Dit-elle en m'arrachant le livre des mains.
" Vous voler, mademoiselle, une jeune fille du pensionnat Saint-Marie de Paris vole! Ô mon dieu! C'est une honte! S'écria t'elle, avec fureur et colère dans les yeux.

Les giffles volèrent et puis, dans son bureau, les coups de règle sur mes doigts gêlés et terrorisés. J'avais mal, j'avais l'impression que mon sang montait, près à sortir de mes faibles veines, bien visible sous ma peau blanche.

La directrice me donna a peu près cinquantes coups, elle me regifla quelques fois, et termina en me faisant agenouillé, sur des graviers, coupants et pointues, jusqu'au petit matin
Elle restait devant moi, sirotant son thé, s'endormant de temps en temps, mais je ne pouvais pas bouger, le graviers auraient fait trop de bruit.
Je les sentais s'enfoncer dans ma peau, je voulais crier mais je ne le pouvais pas. Je voulais m'enfuir mais je n'en avais pas la force.
J'essayer de repenser au livre pour me changer les idées, maiq j'eue peur d'être punie encore plus pour cela. Je vida mon esprit, y laissant un noir ébène et une douleur incontrolable.

Au bout de six heures de tortures, les yeux rougis à causes des larmes qui avaient coulées le long de mes joues, même si j'avais voulu rester forte, la directrice m'ordonna de me lever.
Je voulu le faire, mais n'en avais pas la capacité...

Ma tête hurlait, une punition si lourde pour une si simple chose?!
Pour avoir lue je suis punie.
Pour avoir voulue m'évader intellectuellement de ce monde je suis torturer.
Est-ce vraiment le fait d'avoir mal qui nous empêche de vouloir recommencer?!
Je ne savais plus, je n'étais qu'occuper à tenter de me lever.
Voyant que j'avais peine à cela, la directrice, d'un sourir moqueur vint m'aider. Mais alors que je m'attendais à être tirée par les bras, ce sont mes cheuveux qui le furent.
Un cri sorti de moi, sans que je ne le lui permette.
Je me levai finallement et essaya d'entendre la dure et froide phrase de la directrice.

La directrice: " Cela t'apprendra, tu as pêcher, et bien voilà le chatiment!

Puis elle me poussa hors de son bureau, et prévena toutes les surveillantes et les autres jeunes filles, que j'étais interdite de nourriture durant deux jours. Quiconque osera me donner un peu de son repas sera punie encore plus durement.
J'étais dans la salle de toilette, les filles était au déjeuner, je passa de l'eau sur mes genoux sanglants et me regarda dans la glace. Mes yeux pleuraient toujours, et mes joues étaient humides.

Punie, parceque j'ai voulue m'évader de ce triste monde...

Amour OrphelinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant