Peur

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Ce matin, c'était Marie qui était venue me réveiller. J'avais déjeuner avec ma tante, mon oncle était partit tôt ce matin pour je ne sais qu'elles histoires.

Je me trouvais maintenant, à quinze heure, devant la grande glace entourée d'un cadre de bois blanc, gravé de vigne de raisin et d'autre gravures diverses. On m'avais habillée d'une robe bouffante, sortant de je ne sais quel magasin de marque. Elle était d'un rouge sang et d'une clarté incomparable. Elle m'allais parfaitement.
Aujourd'hui, mes cousins et cousines, devenus majeurs, rentraient chez leur parents pour la journée.
J'avais de l'angoisse qui se voyait à six cent kilomètre à la ronde. Les revoirs, ceux avec qui j'avais partagée ma vie, vécue mon enfances et appris tant de choses...
Il arriveraient vers dix huit heures se soir.
J'avais de faible souvenirs de Clémence, de nos jours joyeux ou nous joyons aux poupées de porcelaine.
Je n'avais que de troubles images d'Yves et Sylvain, tout deux avec deux grandes années de plus que moi.

Je décida de descendre dans le salon pour demander à ma tante la permission de sortir dehors, dans Paris, histoire de me cultiver un peu plus. Elle accepta mais, je n'eue le droit de n'aller que dans les quartiers proches.
J'enfilai mon manteau de velours, et commenca une marche rapide, je m'arrêtais devant chaque boutique de chaque belles rues.
Alors que j'allais tourner sur une rue, richement décorée, propre et peuplée, j'entrevue entre deux immeubles, sombre et vielle, une boutique de jouets.
Mes pas se dirigèrent vers celle-ci et je ne pue faire autrement.
J'allaiq entrer, mais une main se place devant moi.
Je tourna la tête, surprise.
Devant moi se trouvait un très beau jeune homme.
Il avait le teint cerise, les cheveux d'un brun ébène et les yeux d'un vert emmeuraude.
Il m'aurais surement plue si son caractère aurait été égal à sa beauté.

"Laisser-moi passer! Dis-je mécontante.

"Oula, mais c'est que mademoiselle est énervée?! Me répondit-il d'un ton moqueur.

Mes sourcils se froncèrent et j'allais répondre mais je vis arriver derrière l'impoli jeune homme, quatre autres jeunes hommes.
Je baissa le bras qui se trouvait devant moi.

" Tu veux rentrer dans la boutique M'amselle? Va falloir payer! Ma lança un grand blond.

"Excusez-moi? Payer pour entrer dans une boutique? Quel est ce genre de plaisanterie?! Ripostège ahurrie.

Je vis se placer sur le visage du beau brun un sourire moqueur et arogant.

"Eh bien ma belle, comme t'es fort jolie, pour toi se s'ra qu'six franc! Me dit- il.

" Jamais je ne payerai cette somme pour un acte gratuit! Et puis je n'est point d'argent sur moi!
J'allais m'en aller mais mes bras furent attrapés. Je n'eue pas le temps de crier que ma bouche se sentait étouffée par mon main froide. Je me débattais mais cela ne servait à rien. On me plaqua contre un mur de la petite ruelle sombre et vide d'âmes.
Le brun posté devant moi, regardait les autres me fouiller de partout pour confirmer si ce que j'avais dis était vrai. Cela l'était malhereusement pour moi, car il aurait fallu payer tout de même et par n'importe quel moyen.

L'air froid cogna mon mollet, puis ma cuisse, ils soulevaient ma robe. Je tentais de crier, de me débattre maiq ils étaient quatre... Le brun lui observait, sans bouger, il fixait mon regard appeuré.

"Ça suffit! Il cria.

Tous les autres arrêtent net de me déshabiller et se reculèrent.
Le brun s'approcha de moi, descendit ma robe et prononca une phrase que je pouvaiq à peine entendre.

"Aujourd'hui ce n'est qu'une frayeur, demain ce sera la peur..."
Cette phrase me fit froid dans le dos. Ils s'en allèrent, je restai, assise contre le mur froid. Les larmes peuplaient mes joues et se qu'ils auraient puent me faire me hantais...
Je me relevais avec le peu de force qu'il me restait, me réajusta le vêtement et retourna chez mon oncle me promettant de ne point leurs en parler.

Ma tante n'avait rien remarquée et mon oncle non plus, ils étaient trop préoccupés par l'arrivée iminente de leurs trois enfants. Moi aussi je l'étais.
Je me coiffa et descendis dans les salon, j'entendis la porte toquer.
Ma tante se précipita vers elle et l'ouvris. Je vis une jeune femme, grande, brune aux yeux marrons, fort belle qui me regardait avec interrogation.
Je vis un jeune homme, chatains aux yeux de chocolats qui me regardait comme la jeune femme.
Je vis un jeune homme grand, aux cheveux bruns ébène, aux yeux verts emmeuraude et au teint cerise, je me figea lorsque ses yeux croisèrent les miens...

Amour OrphelinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant