Retrouvailles

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Je ne comprenais ni le geste ne la phrase de l'homme aux yeux bleus.

" Je ne comprends- pas monsieur..." dis-je gênée.

Il me souris et s'excusa, je me rassis et il s'assis aussi à côté de moi. Il commenca à m'expliquer.

" Mon enfant, il y a exactement six ans, lorsque tu avais huit ans, tes parents, Jeanne et Hugo, qu'ils reposent en paix, sont morts dans l'incendie de la bibliothèque.
J'étais censé avec ma femme, te récupérer et t'élever, mais lorsque je parti te chercher, j'appris que tu avais été mise au pensionnat St-Marie, j'ai tout fais pour te récuperer mais le pensionnat ne voulais pas car si je te reprenais, l'argent qui leurs avait été donné pour ta garde aurait du être rendu...
Et voilà qu'il y a trois moi, j'ai pris un faux nom, pour pouvoir prendre ta garde, me faisant passer pour un homme ayant besoin d'une cuisinière.
Te voilà enfin, ma chère nièce, parmis nous." il finissait son discours en me prenant dans les bras. Une larme coulait sur son visage ridé.

Je ne répondais pas, mais avais pourtant compris. Il était mon oncle, qui m'avait connut, quand j'étais petite.
La porte se réouvrit et entrèrent en trombes, deux bonnes et une dame bien habillée, blonde, aux yeux bleus comme mon oncle.

Elles me sautèrent dessus, et je n'eue aucunes réaction.
Mon oncle les recula et nous fîmes les deuxièmes connaîssances. Les deux bonnes s'appellaient Marie Liloin et Mathilde Saufai. Elles s'occupaient de moi, lorsque je venai ici à la maison des Delmond pour les vacances. Apparement j'étais très proche d'eux. Mais je n'en n'avais aucuns souvenirs.

La dame au noble style vestimentaire n'était autre que ma tante, Julia Delmond- Finvrant. Les deux bonnes se retirèrent et nous restâmes tout les trois, assis autour de la grande table.
Le repas fut servit vers vingt heure. Il était de haut rang, comme celui qu'on sert chez les nobles personnes. Je l'avala avec la lenteur la plus inouïe que personne n'eu jamais connu. Je dégustais et voulais sentir chaque bouchée au fond de ma gorge.

Ensuite, après la tisane au salon, je remercia mon oncle, ma tante et les deux bonnes, puis monta me coucher...

***

Il y 6 ans...

"Où est la surprise que tu m'a promis mon oncle? J'ai tellement hâte!

" Paciente mon enfant, la voilà...

Il me tendit une jolie petite chaîne en argent, où y pendait un petit coeur.

Émerveillée, j'ouvris le petit coeur et y trouva une photo de toute la famille, papa, maman, ma tante, mon oncle, Sylvain, Yves et Clémence, mes cousins.
Je sauta dans les bras de mon oncle.

" Ma petite Anna, promet moi de ne jamais l'enlever, elle te portera chance et bonheur... Me dit-il en me l'attachant autour du cou.

Je promis et alla donner la main à ma maman qui m'embrassa tendrement sur le frond en me disant de sa douce voix...

" C'est un très beau cadeau que te fait ton oncle ma chérie, garde le contre ton coeur..."
Et se fut la dernière chose qu'elle m'eue dit, car le lendemain, elle mourrait dans les feux ravageurs, puissants et injustes...

Amour OrphelinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant