Chapitre 2

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D'un coup sec, la porte des escaliers s'ouvre en grand et des lasers me frôlent la tête. Sans plus sa attendre, je leur tire dessus avec mon fusil blaster. L'adrénaline monte en moi. A chacun de mes tirs il y a un mort et j'en compte une dizaine. Le reste des policiers se cachent derrières les murs alors que je continue de tirer pour les rendre immobile le temps que je cherche une solution.

Au bout d'un moment j'arrête de tirer à cause de la surchauffe de mon arme. Je m'accroupi derrière ma commode, qui est toute détruite. Elle ne me sert plus de couverture contre ces assaillants. Je suis fichue. 

Mais alors que je perdais espoir, j'entends le bruit des verrous d'une porte. Je me précipite vers celle-ci. Mais avant que je l'atteigne, la porte s'ouvre en grand, qui laisse sortir la lumière du jour aveuglante avec une ombre qui se tient devant moi. Quand mes yeux finissent par s'habituer, je remarque que l'ombre est un homme et il tient un pistolet qu'il pointe vers moi. Merde, là je suis vraiment fichue.

Je relève les yeux vers son visage. Je le reconnais c'est un des hommes de celui qui m'a payé pour tuer le Président. L'enfoiré, il va crever. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres. Il appuie sur la détente et une boule électrique sort de l'arme. Quand elle m'atteint je ressens une douleur à l'endroit où elle m'a touché puis la douleur se propage dans tout mon corps. Je tombe au sol, complètement paralysé par la décharge électrique. Avant que je m'évanouisse, j'entends mon agresseur perler à lui même.

- Putain, je me suis trompé d'arme !!

Quel con, il ne sait même pas faire la différence entre un pistolet blaster et un taser. Je ferme les yeux et je sens des personnes me porter. Je parie que ce sont les policiers qui m'amènent en prison. Je suis vraiment dans la merde. 

***

Je me réveille et j'ouvre difficilement les yeux. Je remarque qu'il y a des barreaux qui défilent devant mes yeux. Je suis en prison, c'est nul. Deux gardes me traînent dans une cellule. Quand j'arrive au fond de celle ci, ils me lâchent comme un vulgaire sac à patates et partent, je me lève difficilement j'ai encore mes muscles endoloris par la décharge électrique.

Bon voyons voir mon nouveau chez moi. Les murs sont d'un noir crasseux, mon lit c'est juste un bout de tissu sale posé sur une planche suspendu au mur, l'éclairage est vraiment morbide, c'est juste une ampoule dont la lumière est jaunâtre. Et derrière un petit muret se trouve une toilette et je suis assez choqué de voir que c'est le seul endroit propre dans cette cellule en plus du papier toilette rose. Mais quand je me penche au dessus des toilettes, je trouve un rat mort en stade de décomposition. Je me dis que le plus important est d'avoir de quoi m'essuyer en cas de gros besoin, le reste je m'en fou ! 

Soudain quelqu'un frappa à ma porte et un garde entra. Il me jeta une tenue orange.

- Habille toi, on va aller faire un petit tour chez le directeur.

- Et si je veux pas ?

- Si tu veux pas et bien... Dit il tout en s'approchant puis il me donne un coup de matraque dans les côtes, tu n'as pas le choix à vrai dire.

Il sortit en claquant la porte. C'est un enfoiré ce type, il m'a défoncé les côtes. Je m'habillais en toute hâte et frappais à la porte pour lui dire que j'ai fini. Il ouvrit et me pointa le pistolet sur moi.

- Sérieusement ? Tu crois vraiment que je vais t'attaquer ?

- On ne sait jamais. Il me fait signe avec l'arme de sortir. Allez, avance.

Je pris tout mon temps pour l'énerver et quand je passais devant lui, il me donna un coup dans le dos.

- Dépêche toi.

***

Il m'amena jusqu'au bureau du directeur. C'était une grande pièce bien éclairée par la lumière du jour. Sur la droite il y avait un grand écran plat qui couvrait les trois quart du mur et sur la gauche le portrait du directeur, et le coup classique du coffre fort caché derrière. Je m'avançais jusqu'au bureau mais me stoppa dans mon élan. Il recula vers la porte toujours en pointant son arme sur moi.

- Bonjour monsieur Keyns.

Je me retournais vers le directeur.

-Bonjour.

- Ah enfin quelqu'un de polie. Bienvenue à Stockford.

Stockford. La prison la plus surveillée de Terre et celle qui regroupe les plus grands meurtriers de la galaxie.

- Merci mais j'aurai préféré être ailleurs.

- Comme tous ceux qui sont ici je suppose. Bref, vous êtes ici parce que vous avez assassiné le Président pour une somme importante.

- Alors premièrement, rien ne prouve que c'est moi qui ai assassiné le Président et deuxièmement, comment vous savez que je devais être payé pour ça ?

- Votre agresseur a tout dit.

- Il est ici !?

- Oui mais ce n'est pas le sujet. Alors vous n'êtes pas en prison que pour cet assassinat, vous y êtes aussi ici pour tous vos crimes. Pour les 114 victimes que vous avez tués pour être exact.

- C'est sûrement une erreur.  J'ai dû en tuer plus que ça.

-Je ne compte pas les brigands et autres salopards de ce monde. C'est pour ça que je vous condamne à mort. Dans deux semaines vous serait pendu.

-Pourquoi dans si longtemps ? Vous voulez faire ma connaissance ?

-Non c'est juste qu'il y a une grande file d'attente et vous êtes le dernier.

Il regarda sa montre et écarquilla les yeux.

-Bonté divine, il est bientôt midi !

Il prit sa veste cœurs vers la porte. Et avant de partir il se retourne vers nous.

-Commandant, occupez vous de notre nouveau venu, je vous prie. Il claqua la porte derrière lui.

Le commandant me prit par la nuque et m'amena hors du bureau.

-Allez avance. On va aller manger.

Enfin !

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 16, 2017 ⏰

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