Smooth Criminal [Tome I]

Chapitre 1

Il est allongé devant moi. Son corps à même le sol.

Je me baisse et regarde son visage inexpressif. Les yeux grands ouvert, il ne bouge plus, ne respire plus.

De ma main je prends sa mâchoire et tourne sa tête vers moi.

- Ordure.

J'entends une respiration courte pas très loin du corps de cet homme. Quand je lève la tête j'aperçois cette femme dénudée qu'essaye difficilement de bien remettre sa robe déchirée en place.

Je soupire.

Elle me fait pitié. Si je n'étais pas là elle aurait finit déshonorée voire même tuée.

Je reprend mon poignard planté dans le cœur de cet individu et m'approche d'elle.

- Ne me faite pas de mal, s'il vous plaît.

Qu'est-ce qu'elle raconte celle là ?

Je m'accroupis et déchire un morceau de sa robe rose.

Elle hurle.

- Ferme là !

Ses yeux remplit de larmes, elle finit par se taire.

Imbécile, elle veux ameuter tout Séoul ou quoi ?

Je me relève face à elle et à l'aide du morceau de tissu nettoie ma lame.

Quand je veux ranger mon arme dans la poche avant de ma veste je me rend compte qu'encore une fois je n'ai pas fait les choses à moitié.

Mon costume est remplit du sang de cet enfoiré.

Je me rappel parfaitement du moment où je l'ai transpercé. Quel plaisir.

Le regarder dans les yeux et le voir mourir à petit feu a été un véritable bonheur. C'est quand les pupilles se dilatent que le travail est presque achevé. Une dernière fois je tourne mon poignard en lui, une dernière fois son sang gicle sur mon visage, mon torse dénudé et mon costume.

Pour finir, je lui souris l'air satisfait.

Je veux que la dernière image qu'il ai de ses moments en vie, soit mon visage. Mon visage comblé de joie.

Des pleures viennent m'arracher de mes souvenirs.

Elle est là les mains sur le visage à pleurer toutes les larmes de son corps.

Je viens de te sauver la vie pétasse et la seule chose que tu sais faire c'est pleurer ? Je t'ai épargner une mort atroce et toi tu reste là à te morfondre ?

Pleures-tu cet homme qui a voulu abuser de toi ?

Quelle conne.

Quand elle lève les yeux pour vérifier si je suis toujours là, aucune peine, aucune compassion, aucun sentiment ne me viens.

Je la fixe juste et finis par tourner les talons.