Chapitre 5

211 29 7
                                    

Après cette nuit mouvementée, j'ai pratiquement passé ma journée à comater.

Aujourd'hui, rien. Personne à traquer.

J'attends la nuit, car c'est la nuit que les prédateurs se réveillent, c'est la nuit que le diable qui sommeil en eux se développe et prend le contrôle de leur corps.

C'est la nuit que j'ai du boulot.



Il est 21h et la nuit a commencée à tomber. Ah, l'été !

Les nuits sont plus courtes mais plus efficaces.

Les femmes sont moins habillés et plus attirantes. Les courbes de leur corps se dessinent parfaitement dans leur petites tenues.

Les jambes nues, elles ne s'imaginent pas toutes ces choses salaces que les mâles pensent en les voyant défiler devant eux.

Après tout, pourquoi Dieu a t-il créer la femme s'il a crée ce genre de prédateurs à coté ? Quel imbécile !

Une légère brise vient me caresser le visage. Comme à mon habitude je suis en costume et ma chemise est déboutonnée, laissant apparaître mon torse. Le vent vient caresser cette peau si sensible à cet endroit. J'adore ça.

- Arrête, s'il te plaît oppa, tu me fais peur !

La voix de cette femme vient m'éjecter de mes pensées.

Je tourne la tête dans une petite ruelle qui mène à une impasse. Elle est coincée, lui est devant elle. C'est à peine si je peux la voir tellement cet homme est grand.

- Ferme là salope !

Il se met à lui crier dessus et je peux la voir devenir de plus en plus petite face à lui. Il prend son petit bras mais elle se débat, ce qui lui vaut un gifle.

J'en ai assez vu.

J'approche doucement mais sûrement de ce géant. Du plus grand calme, je pose ma main sur son épaule pour qu'il se retourne. De mon autre main j'empoigne mon poignard. Quand il se retourne il sort son air le plus arrogant possible.

- Qu'est-ce que tu veux toi ? Tu vois pas que je suis occupé à régler quelque chose là ?

- Moi aussi je vais en régler une de chose.

Toujours ma main sur son épaule je tente de lui jeter un coup de ma lame. Seulement, je ne sais comment c'est possible mais il l'esquive de justesse et je ne lui fais qu'une simple plaie. Bien quelle soit assez profonde, ce qu'il aurait du ressentir en général devrait-être bien plus douloureux.

Je n'ai même pas le temps de réagir que de ses grandes jambes il a prit la fuite.

Comme toujours c'est le souffle de la femme agressée qui me remet les idées en place.

- M..Merci, mais ce n'était pas la peine de....

- Comment s'appelle-t-il ?

Ses yeux s'écarquillent quand je la coupe. Elle met un moment à répondre, mais face à mon visage impassible elle ne peut que me donner réponse.

- Chanyeol. Park Chanyeol.

Elle se leva et dans un souffle reprit la parole.

- Mais vous savez, il a juste bu.

Et la voilà partie.





Smooth Criminal [Tome I]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant