Chapitre 11

185 32 0
                                    


Elle passe ses petits doigts sur ma plaie. Bizarrement c'est agréable.

Une fois pansée mes blessures, son visage change. Elle semble triste.

- Que ce passe t-il ?

Depuis quand je m'intéresse à la vie des agressées moi ?

Elle lève les yeux vers moi et tente d'afficher un sourire.

- Je me demandais juste...ce qui allait se passer maintenant.

Elle tourne la tête en direction de la porte et revient à moi.

- Maintenant que le corps de Chanyeol est dans le salon. Que vais-je devenir ? Je vais aller en prison ? Ou bien vous ? Dans tout les cas je ne peux pas entretenir à moi seule le loyer de l'appartement.

C'est vrai que je ne me suis jamais intéressé de savoir ce qu'il pouvait bien se passer après avoir laissé ces femmes seules. Mais je tente de la rassurer.

- Le corps de votre copain n'est plus dans le salon.

- Quoi ?

- Mes hommes s'en sont chargés.

D'un air suspect, et un sourcil arqué elle me regarde attentivement.

- Qui êtes vous au juste ?

Je lui souris.

- Croyez moi, il vaut mieux ne pas le savoir.

- Vous avez dit que vous tuez les hommes comme lui. Êtes vous de la mafia ?

- Ce serait une bonne mafia dans ce cas.

- Vous êtes donc le gentil ?

- Je ne suis ni gentil, ni méchant.

- C'est à dire ?

- Je tues, donc je ne suis pas gentil. Je tues les hommes comme lui en effet. Donc pour vous qui suis-je ?

- Hum, si vous tuez les hommes comme Chanyeol, je dirais que vous êtes un justicier.

C'est vrai que je n'y avait pas pensé. Elle a peut-être raison à près tout.

- Bon et bien, je pense qu'il est temps pour vous d'y aller et de retourner à vos occupations de....Justicier.

Son sourire est faux. Mais elle fait bonne figure malgré la soirée qu'elle vient de passer.

Je me lève et commence à partir. Elle m'emboîte le pas pour me raccompagner à la porte d'entrée.



Arrivé à destination, je l'entends soupirer derrière moi.

Quand je me retourne elle regarde le sol, l'endroit ou j'ai tué celui qu'elle aimait.

- Ce n'était pas la soirée rêvée pour vos deux ans n'est-ce pas ?

- Hum...

- Et bien, si vous ne voulez pas rester seule, venez chez moi pour ce soir, on trouvera une solution demain.

Je n'en revient pas, qu'est-ce que je viens de dire ? Lui ais-je vraiment proposé de venir chez moi ?

Je ne comprend rien. Qu'est-ce que cette sensation en moi me fais faire ? Qu'elle est t-elle ?De la compassion ? Non impossible. Jamais de toute ma vie je n'ai éprouvé quoi que ce soit pour quelqu'un d'autre que l'amour porté à mon père.

Et au final même cette personne est morte de mes mains.


Smooth Criminal [Tome I]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant