un somme amoureux interrompu

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CHRONIQUE:LA FILLE DU MINISTRE

Partie 5:

Tac tac !!

Tac-tac !

Pour donner enfin le signal du réveil matinal à "la fille du Ministre", l'alarme de sa montre se mit à raisonner tristement dans sa chambre comme une bombe prête à s'exploser.
Mamy ne se réveillait toujours pas de son long sommeil malgré les sonneries persistantes et grondantes de sa montre magique.
Ses rêves lui enchaînant davantage sur son lit, tête aux oreillers.

Elle interrompu désespérément les sonneries retentissantes de sa grande montre exposée sur les bras du lit grâce à sa main droite et continua à dormir.
La princesse ne voulait pas être dérangée par quoi que ce soit semblait-il?

Les rayons du soleil commençait même à pénétrer sa chambre par le biais de sa fenêtre, mi- ouverte.
Sa mère, s'inquiétant de ne pas l'apercevoir depuis le matin, la rejoint soudainement dans sa chambre pour s'enquérir de ses nouvelles.
-Elle est peut être malade?
Déjà hier au dîner, elle n'avait pas bonne mine et esquivait toutes mes questions,se grommela t'elle silencieusement?
-Ou encore, c'est la fatigue qui la ronge toujours à cause certainement de son shopping au super marché car ma fille est très fragile.
Sa mère enchaînait toutes ses vaines questions juste pour trouver de bonnes réponses, relativement à ses craintes du moment.

Arrivée dans la chambre de sa fille, elle la contempla dormir sans rien faire.
Elle restait statique devant elle comme un electricien électrocuté.
Elle voulait peut être pas la réveiller mais bon, elle était enclin de le faire car s'imposait difficilement le temps de l'école.
Elle tapota doucement sa belle princesse sur les pieds, mais, cette dernière n'avait même pas remarqué la présence de sa mère,comme si elle avait rejoint le royaume mystérieux des morts.
Mamy ne reagissait pas suite à la volonté manifeste de sa mère de lui gâcher son sommeil.
Elle bougeait même pas et ronflait comme une chèvre.
Elle continuait merveilleusement son sommeil,affichant un sourire très innocent jusqu'à saliver.
Coumba, sa mère insista encore avec ses douces mains jusqu'à ce que Mamy se lève en sursaut .
Elle regarda sa mère du coin de l'oeil, parcourant brièvement toute sa chambre, frottait un peu ses beaux yeux de ses deux mains,puis enfila ses sandales. Elle était très capricieuse et s'affirmait être l'incarnation parfaite d'une jeune fille très épanouie

-Il est l'heure d'aller à l'école ma fille,informa doucement sa tendre mère,toute souriante.
-Il est presque huit heures alors que tu t'es même pas encore préparée, renchérit sa mère.
As-tu oublié que tu as cours aujourd'hui à la première heure, termina t"elle!

Oh! La pauvre Mamy,avec ses yeux ivres de sommeil, elle tituba et se trotinait en direction de sa salle de bain.
Ses pieds traînaient toujours par terre, elle ne dit aucun mot à sa mère, on dirait qu'elle l'avait vraiment déplu d'être dérangée par COUMBA.
À vrai dire, elle comptait pas se réveiller si tôt et en voulait presque à sa mère pour cet acte maternel salutaire.

Mamy,réveillée,gonflait ses magnifiques joues, grattait sa tête,mâchait le coin de ses lèvres avant de quitter la pièce.
Sa préparation s'était faite très rapidement que d'habitude, le temps lui était comptée.
Le compte à rebours était déjà lancé, il ne lui restait que quelques minutes pour rejoindre ses camarades à l'école.
Elle se précipitait pour prendre une douche bien froide, s'habilla royalement,se massa de son lait de corps, brandit ensuite son sac à main noir et prit enfin le chemin de l'école.
Elle ne prit même son petit déjeuner, mais KADIA la bonne de la maison l'avait déjà préparé et remis au chauffeur.
Sa mère la regardait très innocente s'approcher de la voiture, très pressée.
Elle savait pas exactement ce qui arrivait à sa fille pourtant elle manque de rien se disait- elle, très inquiète?
Mamy l'observait en haut du balcon de l'étage, très pressée, elle lui lança juste un petit coucou en guise de salutation.
Elle donna ordre à Matar, son chauffeur de rouler très vite pour rattraper le temps perdu.

LA FILLE DU MINISTRE DE BARANDAO1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant