Chapitre 3

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Coucou tout le monde ! Voilà le chapitre 3 et j'espère qu'il vous plaira ! Que pensez-vous de mon histoire ? N'hésitez pas à laisser des commentaires !!! Ah oui, je suis désolée, je sais pas si je pourrais publier des chapitres de manières régulière. Il faut que je les écrive et que je les fasse corriger par une amie et comme j'en ai pas d'avance... :')


La semaine passe... Le rythme est intense. Pendant les journées nous nous ne reposons pas une fois. Nous enchainons les randonnées dans les montagnes ou alors nous courons dans les villes pour visiter le plus de monuments possible. Et la nuit, impossible de dormir. Par ma faute. Mes cauchemars continuent et je me réveille toujours en criant...

Le dernier jour arrive. C'est à contre-coeur que nous nous dirigeons vers l'aéroport. Sur le trajet du gîte à l'aéroport, l'angoisse de mes rêves ne fait qu'empirer. Mais étrangement, quand je mets les pieds dans l'oiseau mécanique, un calme instantané s'empare de moi. Ce qui est vraiment bizarre vu ma peur du vide. Malheureusement, ça ne dure pas. Quand l'avion atterrit en fin d'après-midi, la panique me reprend aussitôt. Et ça ne fait qu'augmenter quand je monte dans notre voiture. Elle me broie le cœur. Je m'efforce de respirer calmement et pour me calmer j'essaye de sommeiller. Inutile. Et soudain, des grands coups de klaxon me font sursauter. J'ouvre les yeux et je le regrette aussitôt. Les instants qui suivent, tous se déroule exactement comme dans mes rêves. Toutes les vitres de la voiture éclatent. Et finalement, c'est le trou noir.

J'ai quitté l'autoroute et me retrouve dans une grande plaine encadrée de part et d'autre d'arbres dont les feuilles ont pris les couleurs automnales. A l'opposé de moi, je vois mes parents. Ils se tiennent par la main, et ils me saluent de leur main libre. Puis, ils s'arrêtent et se détournent. Je m'élance vers eux mais mes pieds s'enfoncent dans le sol. J'essaye de m'en sortir mais il m'engloutit. Désespérée, je tente d'appeler mes parents qui s'éloignent sans m'adresser un regard. La noirceur finit par m'emporter totalement. Je me débats en vain, et mes membres sont soudainement ankylosés. Une forte lumière blanche me déclenche une douleur lancinante au crâne. Petit à petit, j'émerge. J'entends différentes voix m'appeler. c'est en reconnaissant celle de Camille que j'ouvre les yeux.

Il est penché au-dessus de moi. Ses traits sont déformés par l'inquiétude. Flute ! L'inquiétude c'est pas pour lui. Ça ne lui va pas ! Son visage disparait de mon champs de vision et il est remplacé par celui d'un médecin en blouse blanche. Il allume une petite lampe devant mes yeux.

" Mademoiselle. Mademoiselle ! Êtes- vous parmi nous ?

J'émets un grognement affirmatif et, retrouvant la sensation de mes bras, je m'assois.

-Mademoiselle, pourriez vous me dire votre nom, votre prénom, votre âge et où nous nous trouvons ?

-Eleen Desroches, 15 ans.

Je regarde tout autour de moi et toutes les images me reviennet en mémoire.

-Mademoiselle ?

Je déglutis et réponds :

-Poitiers, sur la rocade..."

Il me regarde un instant, m'annonce l'arrivée d'un autre camion d'ambulance. Il sort de mon champs de vision et s'éloigne. Je tourne la tête sur le côté et vois mon frère. Il pleure et a le regard rivé sur un point fixe. Je me lève et vais m'assoir à son côté. 5 secouristes tentent d'extirper 2 corps ensanglantés des voitures. Je reconnais la chevelure rouge de ma mère. Camille craque complètement et pousse un gémissement à briser le cœur. Le voir ainsi me fait vraiment mal. Je le prends dans mes bras. Mais je ne comprends pas. Je n'arrive pas à verser une seule larme, ce n'est pas normal. Seuls ces mots sortent de ma bouche :

"Menteuse. T'avais promis et tu m'as menti..."

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