Non c'est faux! mon objectif de poster un chapitre par semaine est complètement tombé à l'eau... Désolée! Bon on va pas chipoter pour 4 ou 5 mois de retard non? Bon encore désolée!! Bonne lecture à tous!!!
Je crois qu'il a dû se passer une bonne heure depuis la crise de larmes de Camille.
Une voiture vient d'arriver dans laquelle se trouve une femme accompagnée de deux hommes dont un policier, à en juger son uniforme. La femme sort du véhicule et s'approche à grands pas de nous. Elle s'arrête, nous adresse un petit sourire empreint de pitié, et se présente. Elle s'appelle Kathy Lewilling, elle est assistante sociale depuis cinq ans, et elle spécialisée dans "les cas comme nous" , selon ses mots. Elle nous conseil de l'appeler Kate, parce que c'est son surnom. Elle est grande, brune et a un visage qui nous indique qu'elle est prête a serrer toute la Terre dans ses bras s'il le faut.
Moi, elle m'exaspère déjà. Pas exactement elle, mais son regard compatissant et son air de tout savoir sur le malheur des autres. Ce n'est pas vraiment dans mes habitudes de critiquer comme ça les autres et du coup ce flot de penser me surprends un peu... Mais aujourd'hui, je n'ai pas besoin qu'une inconnue vienne se mêler de mes affaires et encore moins de sa pitié. Alors, quand elle nous adresse la parole, je me mure dans le silence...
"Dites-moi, je sais que c'est pas facile tout ces derniers évènements, mais...
- Effectivement, je la coupe avec un ton haineux.
- Mais, j'aimerais commencer à vous connaître. Mais avant ça, je pense qu'il serait mieux de quitter les lieux sans trop tarder." dit-elle sans broncher.
Deux phrases. Rien de plus. Mon frère est en larme et c'est tout ce que tu dis !!! Nos parents sont morts, on voit ce qu'il reste d'eux, et c'est tout ce que tu trouve à dire !!! Je m'apprête à répliquer mais Camille se lève, me prends par la main et je comprends le message de manière très clair. Il m'entraine vers la voiture en disant que ça ne sert à rien de rester là. Une fois dans la voiture, il me regarde. Toute ma rancune envers Kate, envers mes parents et cette maudite voiture s'envole. La boule que j'avais au ventre disparait et mes épaules se détendent. Camille est là lui. Il n'est pas mort. Alors même si nous sommes orphelins, nous sommes deux. Les deux moitiés d'un esprit comme disait mon père. Tant que nous resterons ensemble, la vie pourra continuer. Et là, ma tête se remplit de pensées qui ne sont pas les miennes. Camille s'est ouvert à moi, et me fait part de ses sentiments. Comme quand nous étions petits et que nous nous cachions lors de nos parties interminables de cache-cache avec nos amis. Nous nous parlions par la pensée pour ne pas nous faire repérer. Mais maintenant, tous ces sentiments affluent dans ma tête alors je les acceptent. Je me rends compte que s'il est triste, il est surtout soulagé que je sois en vie aussi. Je souris intérieurement de voir que nous ressentons la même chose. Alors je m'ouvre à lui et le laisse accéder à mes pensées aussi. Nous échangeons un regard en même que nos pensées et nous éclatons de rire, finissant dans les bras l'un de l'autre. A l'avant, Kate nous observe bizarrement puis, se reconcentre sur la route, l'air de ne pas vouloir comprendre....
Oui oui, c'est tout à fait normal de voir ses parents mourir mais d'éclater de rire parce que ton frère, lui, n'est pas mort... Bon j'espère que malgré c'est étrangetés, l'histoire vous a plu. Voilà voilà... la suite dans 3 mois... ^^'
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Prémonitions
Teen FictionJusque là, ma vie était banale, plus que banale même. Calme plat à tous les horizons. Pourtant tout a basculé. J'ai perdu les pédales. Mon présent, mon avenir. Moi qui m'était organisée une carrière de musicienne... Et pourquoi ça ? La nuit, je rêve...