Chapitre 2: Chapitre 1

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Notes : Voilà. Comme promis, j'ai mis celui-là assez rapidement pour que vous puissiez mieux juger. Excusez-moi s'il vous semble un peu lourd, mais c'est essentiellement de la mise en place de décor. Cependant, je me suis bien amusée à écrire la dernière scène… Vous remarquerez peut-être des noms qui vous semblant familiers parmi les personnages que j'invente. C'est que j'ai très peu d'imagination pour les noms, et il m'arrive parfois de prendre le nom de famille d'un auteur ou d'un personnage de livre que j'aime beaucoup ou qui est assez connu pour compenser. On va voir si vous arrivez à les dépister !

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Chapitre 1 : Où un intrus décide de mettre des bâtons dans les roues du temps.

Harry reprit progressivement conscience au son de chuchotements lointains. Comme il avait pris l'habitude de le faire, il resta parfaitement immobile, gardant la même respiration calme et tâchant de ne pas contracter un seul muscle. Son esprit devint progressivement plus clair, et sa première inquiétude fut de s'assurer qu'il pouvait percevoir chaque partie de son corps normalement. Une vérification mentale lui apprit que seul son dos était légèrement douloureux. A la réflexion, ce n'était pas vraiment illogique, car d'après ce qu'il pouvait sentir, il était couché sur une surface assez dure.

Les chuchotements qui l'avaient réveillé étaient trop bas pour qu'il puisse les comprendre, mais les voix étaient indubitablement humaines. Elles ne possédaient ni cet accent nasillard qu'arboraient celles des gobelins, ni la profondeur détachée de celles des centaures, l'accent servile des elfes de maison, la gravité rocailleuse des nains ou la légèreté musicale des elfes des bois. Quand au grondement d'apocalypse qui sortait de la bouche d'un géant... eh bien, d'abord, qui avait jamais vu un géant chuchoter ?

Donc, il était couché sur une surface dure - probablement le sol - et à proximité d'un groupe d'humains. Ce qui ne voulait pas dire grand-chose.

Sachant qu'il ne pouvait pas rien faire d'autre, Harry entreprit d'ouvrir les yeux. Les personnes semblaient se tenir à quelques mètres, et avec un peu de chance, ils ne regarderaient pas dans sa direction. Ses paupières étaient à peine entrouvertes qu'il savait déjà où il était. La lumière sans cesse changeante, semblable à des éclats de diamant, ne pouvait pas être confondue avec une autre, comme il s'en était fait la réflexion à peine une heure auparavant.

Il était encore dans la Chambre du Temps.

Cette constatation lui fit ouvrir tout à fait les yeux. Incrédule, il scruta ce qui se trouvait dans son champ de vision sans bouger aucun autre muscle. Pas de doute, c'était bien la même salle. Se pouvait-il que la Tablette n'ait pas marché ? Mais pourtant cette vague de puissance... Et puis, pendant qu'on en parlait, où était-elle la Tablette ?

Résolu à découvrir le fin mot de l'histoire, il fit savoir aux personnes alentour par un très léger grognement et un vague mouvement qu'il revenait à lui. Aussitôt, les conversations cessèrent. Harry referma à demi les yeux et tourna lentement la tête de leur côté. Il eut la surprise de se retrouver face à une demi-dizaine de baguettes dressées.

" Qui êtes-vous ? Et comment êtes-vous arrivé ici ? "

Harry se donna le temps de scruter ses interlocuteurs. Ils portaient tous l'uniforme des Langues de Plomb - une robe grise sans aucun ornement - mais pourtant il ne connaissait aucun d'entre eux. Il fronça les sourcils. En tant qu'Auror, il était souvent amené à côtoyer les préposés au Département des Mystères, il connaissait donc un certain nombre d'entre eux personnellement, et la plupart de vue. Pourtant, ceux-là ne lui disaient rien. A part peut-être ce jeune homme aux sourcils proéminents et à la tignasse brune en désordre. Mais non, ce ne pouvait pas être Geoffroy Simons ! L'homme avait la quarantaine bien sonnée.

Changer Le Passée {FINI}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant