¤ CHAPITRE 3 ¤

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- Il manquait plus que lui, se lamenta Thibault en levant les yeux aux ciel.

- Content de vous revoir aussi Monsieur Handerson, répond Docteur Steel. Vous comptiez allez où comme ça? Continua-t-il.

- Oh bah on se promenait, c'est vrai que c'est trèès joli comme endroit, insista Cédric.

- Suivez-moi immédiatement jeunes gens, railla Steel.

Quelques gardiens arrivèrent et nous serraient les bras dans le dos. En soi, on commençait à avoir l'habitude.

- Mais bordel qu'est ce que vous voulez de nous? S'écria Cédric, en se débattant.

- Vous protégez, seulement vous protégez, lui répondit Steel.

- Ah ouais et nous protégez de quoi? On a plus trois ans j'vous rappelle! Je dis.

- Olala... vous me faites peur Riverston. Sacré caractère!

Il est pas gonflé celui la! Il nous enferme dans des capsules pour nous gazés et c'est moi qui est un sale caractère! N'importe quoi...

- Pour une fois que j'suis d'accord avec lui! S'exclaffa Thibault.

- Roh mais la ferme toi! J'te signale que je t'ai toujours pas mise de claque!

- Haha c'est mignon tout plein... Vous avez déjà fait connaissance à ce que je vois, rigole le docteur Steel. Emmenez les en chambre d'isolement, G81 et S32 vous allez les surveillez compris? Dit-Il aux gardiens.

- Très bien chef. Répondirent-ils en choeur .

Ils ressemblaient à des robots, sérieusement je sais pas ce qu'ils font ici les pauvres.

- Nan mais et puis quoi encore! Vous nous avez gazés et maintenant vous voulez nous fourre en chambre d'isolement? Mais vous êtes un putain d'mégalo moi j'vous l'dis! Cracha Cédric toujours en se débattant des gardiens.

- Allez avancez! Dépêchez vous!

Ils nous empoignaient si fort qu'ils nous étaient impossible de nous debattrent. On continuait de marcher, comme il y a quelques heures quand on s'était réveillé. On arrivait encore dans un couloir, mais cette fois, pas de porte de verre, pas de murs couleurs menthe comme à l'hôpital. Non. C'était un couloir sombre comme la mort. On sentait l'humidité. Des gouttes tombaient du plafond et formaient de petites flaques d'eau où les rats se faisaient un plaisir de boire dedans. C'était vraiment répugnant. Ça sentait mauvais en plus. Au fond de cet horrible couloir il y avait une grande porte en fer rouillé par l'humidité, une petite fenêtre était positionnée au milieu. Le premier gardien qui tenait Thibault ouvre la porte.

- Vous allez pas nous foutre la dedans quand même! Reprima-t-il.

- Tais toi et fais ce quon te dit de faire répondit le gardien.

La salle était froide et les murs étaient en piteux état. Plusieurs chaînes y étaient accrochées. Les gardiens nous y attacherent par les bras et les pieds. Puis ils partirent, comme si rien ne setait passer.

- Oh merde qu'est ce qu'on va faire? Dis-je, inquiète. J'avais froid, on était pieds nus et nos simples blouses ne nous protégeait pas du froid. Mes cheveux collaient a mon cou a cause de ma transpiration. Je respirait vite et mon coeur battait a cent a l'heure.

- J'en sais rien... Me répondit Cédric. Il avait l'air tellement abattu. Ses yeux était perdu dans le vide. Il sasseya sur le sol mouillé et mit sa tête dans ses mains. Il avait repli des genoux contre lui. Si j'avais été assez proche je l'aurais pris dans mes bras, mais de toute façon mes chaînes m'en aurait empêcher. Thibault lui, était adossée au mur. Il respirait fort en regardant le plafond. Il se frotta les cheveux puis il dit:

Entre Rêve Et Réalité Où les histoires vivent. Découvrez maintenant