Chapitre 1

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NDA :
Alors voilà ! On se retrouve pour une nouvelle fiction, que en fait je voulais faire depuis un moment, en fait, j'ai plein de fictions comme dont les idées pondent dans ma tête, mais que j'hésite à écrire. J'ai prit celle-là car c'est celle dont je connaissais le mieux la forme initiale.

J'espère que ça va vous plaire.

Assit sur la banquette arrière de la voiture de son père, Kris sorti un crayon à papier ainsi qu'un cahier simple et brun de son sac, et se mit à griffonner dessus.

Il allait partir en internat, et ne le vivait absolument pas bien. Il avait besoin de dessiner. Malheureusement, il ne pouvait rien faire pour contrer la décision de son paternel, prise quelques jours plus tôt. Et ce n'était pas faute d'avoir essayé.

Une fois son père dans la voiture, Kris rangea discrètement son cahier, rempli de dessin mais aussi de confessions qu'il n'avait jamais montré à personne. C'était parti pour de nombreuses minutes, voir heures de trajet...et aucun des deux ne semblait prêt à décrocher un mot.

Sûrement parce que le père de Kris savait très bien que celui-ci essaierait aussitôt de négocier, le supplier, ou encore le faire culpabiliser, ce qui, d'ailleurs ne fonctionnait pas souvent.

Après environ 20 minutes de trajet, le père de Kris se décida enfin à briser le silence :

- Tiens toi bien. Lui dit-il sur un ton ferme.

Kris roula des yeux, fatigué de l'attitude de son père depuis plusieurs jours. En effet, depuis cet événement, son père n'avait de cesse de douter de lui, le critiquer, ou encore, comme il le faisait là, le prévenir de se tenir tranquille pour tout et n'importe quoi.

- Je n'ai pas entendu ta réponse. Continua le père en regardant dans le rétroviseur.

- Je vais me tenir tranquille. Souffla t-il, exaspéré.

En réalité, Kris était plutôt un bon élève, avec de bons résultats. Si ses parents l'envoyaient en internat, c'était pour l'éloigner de ses amis. Chose que, bien sûr, le jeune homme n'approuvait pas du tout, mais contre laquelle il ne pouvait rien faire.

Après cet avertissement, qui pour Kris était totalement inutile, le silence retomba dans le véhicule. C'était peut-être l'ennui, ou le fait qu'il ait passé la soirée d'hier à crier, mais au fur et à mesure, Kris sentit ses paupières s'alourdir de plus en plus, jusqu'à ce que celles-ci se ferment complètement, l'emmenant dans les bras de morphée.

...

- Kris. Lève toi, non sommes arrivés. Fit son père en lui tapant sur l'épaule plus ou moins doucement.

Ouvrant les yeux lentement, Kris s'étira et bailla ; sa sieste lui avait été plus que bénéfique, et il ne se sentait plus aussi déprimé qu'avant. Obéissant, il prit son sac dans sa main et sortit de la voiture sans grande conviction.

Une fois les deux pieds au sol, il se mit à observer les alentours : Devant lui, une espèce de grande forteresse, ou énorme maison, avec une énorme porte en bois massif qui servait d'entrée, avec, bien sûr, des centaines de fenêtres.

Pour un internat perdu au milieu de nul part, c'est pas trop moche, pensa Kris pendant un bref instant. Un tapotement sur son épaule le fit se retourner. Son père avait posé près de lui les valises qui contenaient ses affaires.

Il en prit la moitié, tandis que son père prit l'autre. Et, silencieusement, ils se dirigèrent vers la grande porte. Une fois devant celle-ci, Kris réalisa qu'elle était encore plus grande de près.

Une sonnait se trouvait à leur gauche, et son père lui fit signe de sonner. Un ding dong provenant de l'intérieur parvint aux oreilles de Kris, et moins d'une minute plus tard, la porte s'ouvrait, donnant sur un homme en costume noir, pas très âgé, mais pas vraiment jeune non plus.

- Vous êtes ? Demanda l'homme, une expression sérieuse sur le visage.

- Daniel Peterson. Répondit le père de Daniel.

L'homme sourit, -même si ça n'en avait pas vraiment l'air - et leur céda le passage.

- Je vous en prie. Fit l'homme, indiquant une petite porte à gauche.

Les Peterson le remercièrent et entrèrent dans la grande bâtisse. Une fois la grande porte passée, ils frappèrent à la petite porte.

Une dame plutôt âgé l'ouvrit, avec elle aussi une expression strict sur le visage. Sauf que elle ne sourit pas en entendant leurs noms.

La dame les fit asseoir sur deux chaises à dossier plutôt confortable. Elle prit quelques informations, et répondit aux différentes questions de Mr. Peterson -questions basiques d'adultes laissant leur progéniture aux mains d'autres adultes- sans faute. Kris était sur le point de se rendormir, même après les heures passées à dormir. C'était d'un ennui mortel. Finalement, son père et la dame se levèrent et se serrèrent la main.

- Bien. Je crois que nous n'avons plus grand-chose à nous dire cher monsieur. Avez-vous assez d'informations ? Demanda la dame, toujours avec cette expression strict.

- Bien assez . Répondit Mr. Peterson.

Les deux adultes ne prêtaient même pas attention à Kris, mais ça lui importait peu, puisqu'il n'avait pas envie de leur parler.

La dame les raccompagna à l'homme qui leur avait ouvert la porte. Celui-ci avait un chariot, et ils déposèrent automatiquement les charges sur le chariot, et Mr. Peterson se tint face à son fils.

- Kris. Je te laisse donc dans cet internat. N'oublie pas que tout ce que nous faisons ta mère et moi, nous le faisons pour toi. Travailles bien, et comportes toi bien. D'accord ? Lui fit son père.

Kris ne croyait pas un seul mot de la deuxième phrase. Il n'avait rien fait de mal bon sang ! Il avait de très bons résultats en plus ! Il ne méritait absolument pas ça ! Cependant, Kris ne protesta pas et se contenta de acquiescer.

Sur ce, son père s'en alla après que l'homme en noir lui ait ouvert la porte. Quand la grande porte en bois se referma. Kris comprit que là, il était vraiment seul.

- Suivez moi. Dit l'homme s'adressant à Kris en prenant le chariot d'une main. Je vais vous guider à votre chambre.

Ils entrèrent dans un ascenseur, sûrement réservé au personnel ou transport de colis, puis, au bout de quelques secondes les portes s'ouvrirent sur un étage long avec énormément de portes.

Les deux hommes en sortirent, et Kris se mit à suivre l'homme plus que docilement. Finalement, ils arrivèrent devant une porte où était marqué « 340 » en italique. L'homme lui tendit une clé où le numéro de la chambre était marqué. Après avoir déchargé les affaires de Kris, l'homme lui souhaita bonne continuation et disparu de nouveau dans l'ascenseur.

Seul face à la porte, Kris prit une grande inspiration et ouvrit la porte à l'aide de la clé .

En ouvrant la porte, il découvrit, un jeune homme aux cheveux noirs intense, des piercings aux oreilles.

Le jeune homme leva les yeux sur lui, il le détailla de haut en bas d'un air presque suffisant, puis un sourire en coin prit place sur ses lèvres :

- Alors c'est toi le nouveau...

Kris fronça les sourcils, il ne le sentait absolument pas ce mec.

- Moi c'est Kris...Kris Peterson.

- Tyron Becker. Ravi de rencontrer mon nouveau jou...camarade.

Kris fronça les sourcils de plus belle, mais ne dit rien.

Feel SomethingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant