Chapitre 1

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Je m'appelle Lenny, je vis avec mes parents. Je suis une erreur de la nature comme le dis souvent mon père. Il ne m'aime pas , il dirige un peu sa petite famille et ma mère ne dis rien par peur de le vexé. J'ai deux frères qui eux sont parfaits, je suis le petit dernier le troisième qui n'était pas prévu et que mon père ne voulait pas.

Je n'aime pas l'école, je n'ai pas de copain, les autres enfants se moquent de moi. En recréation je suis seul, personne ne veux jouer avec moi. En classe je fais ce que l'on me dit mais je ne suis pas bavard. Plusieurs fois les professeurs ont contacter mes parents car je parlais très peu en classe voir même pas du tout par moment. Les enfants de mon âge se passionnent pour le foot, les activités, les jeux de société mais moi non je n'aime rien de tout cela.

A la maison je suis un peu le souffre douleur quand une bêtise est faite c'est forcément moi et je me retrouve puni par mon père, il ne frappe pas mais il crie beaucoup il hurle même. Je passe beaucoup de temps seul dans ma chambre.

Nous habitons une petite maison, mes frères ont chacun leur chambre et moi j'ai mon petit coin au grenier qui fait office de chambre que mon père a rénové.

Mon père est grand, brun avec une petite bedaine signe que ma mère fait de bons petits plats, il travaille beaucoup il a son entreprise d'horticulture, parfois il m'amène avec lui mais moins souvent car il dis que je fais peur au client vu que je réponds pas lorsqu'ils me parlent.

Le directeur de l'ecole a conseiller à mes parents de voir un psychologue spécialisé pour les enfants, lors de nos rendez vous avec le docteur mes parents ne viennent pas et sont dans la salle d'attente, enfin surtout ma mère comme c'est elle le plus souvent qui m'accompagne. Mon père il a l'air de s'en moquer, tout ce qui se rapporte à moi n'a pas l'air de l'intéresser.

Après plusieurs rendez vous où il me posait des questions et où je devais faire un nombre indéfinissable de dessin ainsi que des tests de psychologie il a convoquer mes parents dans son bureau pour leur dire ce qu'il pensait de moi.

- Madame, Monsieur votre enfant est parfaitement normal, il est juste un peu timide. Il est encore petit il a 10 ans et cela peux arriver chez certains enfants alors ne vous inquiétez pas ça lui passera avec l'âge.

Tout est parfait alors la vie reprend son cours mais pas avec grande évolution. Pour mes 12 ans mes parents m'ont offert des rollers, c'est un magnifique cadeau j'en suis très heureux. Je les embrasse, leur dit merci et je vais les essayer. Je demande à mes frères si ils veulent venir avec moi, ils veulent pas ils préfèrent rester devant la télé. Je parle un peu plus qu'il y a 2 ans mais je ne blablate pas des heures, j'évite les inconnus et à l'ecole c'est toujours très compliquer.

Je sors de la maison avec mes rollers à la main pour aller jusqu'au parc qui est tout près, je m'assois sur un bain pour les mettre et cache mes chaussures dans le feuillage d'un buisson. Personne ne les verra et franchement faut être mal dans sa tête pour voler une paire de chaussure. Je commence à rouler je suis super content ils sont super beaux ils sont bleus avec une tête de mort sur le côté, depuis environ un an j'adore tout ce qui se rapporte à la mort, quand mes parents regardent les infos et que l'on voit des morts je ne peux m'empêcher de regarder je trouve ça carrément mieux qu'un film d'amour. Alors j'ai bien compris qu'ils ont voulu me faire plaisir avec les rollers.

Au bout de 5 minutes de patinage j'entends quelqu'un.

- Salut Lenny ça va? Ils sont trop classe tes rollers.

J'aperçois face à moi un garçon du college, je ne l'aime pas, il est tout le temps entrain de se moquer de moi il dit que je suis moche, gros, bête. J'ai pas du tout envie qu'il m'embête le jour de mon anniversaire et j'ai envie de profiter de mon cadeau.

Il s'arrête devant moi .

- Bon gros bêta tu veux pas me répondre?

Je lui fais juste une signe de la tête et les gros yeux.

- Tu me laisse essayer tes rollers? Dit t'il.

- Non.

- Aller prête les sinon je te frappe.

- ok mais tu y fais attention et juste 5 minutes.

Je m'assois sur le bord du trottoir et enlève mes rollers, comme mes chaussures sont toujours au parc je me retrouve en chaussettes.

- Oh cette honte tu as des chaussettes rouges, quand je vais raconter ça au collège ils vont tous rigoler.

- Non s'il te plaît dis rien.

Il me regarde avec un petit sourire en coin. Il prend mes rollers mais lui n'a même pas enlever ses chaussures. Il se retourne et commence à courir.

- Eh attends tu va où?

Il cours vite lui il a des baskets et moi évidemment en chaussettes c'est pas facile et en plus il est plus âgé que moi il a quinze ans. J'essaye tant bien que mal de le poursuivre. Il longe toute la rue pour s'éloigner vers le lac. Maman m'interdit d'y aller on peux se noyer c'est dangereux il y a des rochers on peux glisser et ce n'est pas sécuriser. J'ai soit le choix de m'arrêter et ne pas y aller et laisser ce cretin me garder me rollers ou désobéir à mère, je décide la deuxième hypothèse. Hors de question qu'il ne me rende pas mon cadeau. Je continue de le pourchasser difficilement quand je le vois s'arrêter au bord du lac.

J'arrive tout essoufflé, il me regarde avec un sourire en coin.

- Bien alors petit morveux tu as réussi à me suivre.

- Rends mes rollers sinon...

- Sinon quoi? Dit t'il ? Tu va aller te plaindre à papa et maman petite mauviette. Oh je tremble de peur.

Il rigole bêtement.

- Aller dis au revoir à tes rollers.

Il les balance d'un geste brusque dans le lac. A ce moment des pensées se mélangent dans ma tête, une voix me dit " Lenny te laisse pas faire tue le".

Je le pousse, il fait de même, il est plus costaud que moi, mais il m'a tellement énervé et mis en colère que je me sens plus fort que lui, il tombe. Je m'assois à cheval sur lui une jambe à droite et une jambe à gauche. Je met mes mains autour de son cou. Il me supplie d'arrêter de m'amuser.

- Je regrette je voulais juste plaisanter, je dirais rien pour tes chaussettes.

Il a les larmes aux yeux, il est à la limite de pleurer.

Je serre de plus en plus son cou, j'ai envie de me défouler,lui faire payer ce qu'il m'a fait, ce qu'il m'a dit.

Sa respiration commence à ralentir, il se débat, hurle, ça me fait un bien fou de le voir comme ça. J'ai envie de tout arrêter, de le laisser se relever mais la voix dans ma tête ne cesse de me parler et me dit " continue c'est bien " , " il mérite tout ça", " Lenny va jusqu'au bout ". Je continue de serrer, je veux le voir souffrir. Il bouge beaucoup mais il n'arrive pas à me projeter au sol, j'ai l'impression d'avoir de plus en plus de force, je devient puissant face à lui. Puis ses pieds gigotent moins. Il se sent oppressé. J'entends vaguement qu'il dit :

- Pardon Lenny!

Ses jambes ne bougent plus, sa respiration est inerte. Son corps ne répond plus. Je viens de le tuer, c'est ma première victime. Je le laisse là au sol sur la pelouse face au lac et je retourne chercher mes chaussures au parc. J'entends la voix dans ma tête dire " bravo Lenny c'est très bien" et je rentre à la maison sourire aux lèvres.

Ma vie de psychopatheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant