chapitre 2.

36 1 0
                                    

Je rentrai chez moi en claquant la porte et montant les escaliers quatre par quatre telle une tornade. J'en avais marre de toujours tout faire pour les autres, j'en pouvais plus. Une larme coula sur ma joue creuse et un ruisseau de larme commença à déferler. Je n'arrivais plus à y mettre fin. Amélia pouvait bien être une bonne personne mais ça n'allait pas entre nous, j'ai jamais ressenti la complicité que je devrais avoir avec une amie. Enfaite, je n'ai aucune idée ce que c'est ce sentiment d'appartenir à un groupe d'amis ou de se faire aimer par quelqu'un, autre que sa famille. Pour arrêter ce courant de larmes chaudes qui dégoulinaient et arrosaient mon visage boursouflé, j'écrivis dans mon journal, comme à chaque fois que je me sentais faible;

Dit moi, à quoi cela sert de vivre? Je n'y vois aucune utilité. On nait pour mourir, alors à quoi bon? On souffre, on souffre et on souffre. Il n'y a rien d'amusant là-dedans. Peut-être qu'un jour je trouverai cette réponse qui me ramènera sur le droit chemin. Pour le moment, je ne vois que du noir. Du brouillard à perte de vue, sans issu. Peut-être qu'un jour je mettrai fin à tout cela.

Écrire me permettait de me sentir mieux, comme si j'évacuais toutes mes pensées noires en les racontant à quelqu'un. Bien sûr ce quelqu'un n'était pas vivant mais pour le moment ça me suffisait. Peut-être qu'un jour j'aurai cette personne en qui j'aurai suffisamment confiance qui remplacera ce fameux journal qui m'accompagnait depuis deux ans déjà.

~~~~~

On était déjà le début de la semaine, il me fallait retourner au collège affronter le regard des gens avec une vie paraissant parfaite. Ce qui m'angoissait le plus, c'était de remettre le travail sans le nom d'Amélia. Jamais je n'avais osé faire ça auparavant, même si j'aurais grandement dû.

-Hay, dicta une voix derrière mon dos.

Oh, c'était Amélia, apparemment tout semblait être correct à propos de nous deux pour elle, tout le contraire de moi.

-Oh euh salut.
-Et puis, notre travail? Tu crois qu'on aura une bonne note?
-J'aurai une bonne note ,ouais, j'espère bien en tout cas, lâchai-je subitement.
-Que veux-tu dire par «Tu auras une bonne note», demanda-t-elle avec arrogance.

Zut, je n'aurai jamais le courage de lui dire que j'ai retiré son nom..

-Je... euh...

Le son de la cloche retentit et me sauva de cette situation hasardeuse que j'avais redouté tout le week-end. Tant pis, j'avais pris cette décision et je n'étais pas prête à la changer, qu'elle vive avec les conséquences.

Le soir-même, je reçu une notification que les résultats du travail était disponible sur le site Web du collège. 94%, bon ce n'est pas si pire étant donner que j'était à la dernière minute et SEULE, à cause de cette fichue partenaire. Ça allait barder demain matin..

~~~~~

Le lendemain, en rouge, était écrit sur ma porte de casier;; salope. Et bien, j'ai un nouveau statut, quelle nouvelle heureuse!

*****

voilaa,, c'est déjà tout pour le deuxième chapitre aha, j'espère que ça vous a pluuu. laissez des avis pour que je puisse m'améliorer, ça me ferait grandement plaisiir!
camexx

my soulmate.Where stories live. Discover now