Return the favor

9.7K 205 38
                                    

Texte originel de Taayjaay, disponible sur ao3

Où Zayn a pour habitude de faire pratiquement cramer le complex dans lequel il habite lorsqu'il cuisine, et où son nouveau voisin vient l'aider.






« Je cuisine en boxer parce que je suis un graaaand garçoooon...Je cuisine...En boxeeeer... » chantait Zayn pour lui-même alors qu'il versait la pâte à pancakes qu'il venait tout juste de terminer dans une poêle chaude. Vivre seul avait ses avantages, et ne jamais porter de vêtements était l'un d'entre eux.

C'était l'un des rares jours où Zayn était de repos, si bien qu'il s'était réveillé tard et était sorti de son lit pour se faire le petit déjeuner, comme tous les autres jours. Ce jour-ci, cela dit, il avait préféré changer un peu, et n'avait pas fait ses habituels œufs sur une tranche de pain de mie. Non, il avait fait des pancakes. Zayn laissa la pâte s'étaler sur la surface de la poêle tandis qu'il cherchait dans son réfrigérateur quelque chose de plus festif que son simple jus d'orange. Oui, pour fêter son jour de libre. Il vit la bouteille de jus de canneberges qu'il avait acheté sur un coup de tête l'autre jour au supermarché, et se félicita intérieurement pour ça. Il la sortit du frigo et s'en servit un verre.

Zayn alla ensuite sur le balcon, poussant les portes en verre coulissantes pour regarder son misérable jardin. Il soupira en voyant que les tulipes qu'il avait planté un peu plus tôt ce mois-ci fanaient déjà. Le jardinage n'était pas son truc. Après avoir vérifié que personne ne regardait, Zayn se pencha vers le balcon de son voisin, puis prit quelques fleurs pour les mettre sur la table, comme une espèce de trophée de son petit-déjeuner. Il courut à l'intérieur et vida son porte brosses à dents, le remplit d'eau fraiche, puis mit les fleurs dedans.

Un instant plus tard, un bip sonore résonna dans son appartement.

« Merde, » jura Zayn en sprintant dans la cuisine. De la fumée émanait de la poêle toujours sur le feu. Il retira la pâte brûlée de ce dernier et balança ensuite l'ustensile dans l'envier, qu'il aspergea ensuite d'eau froide. Puis, attrapant une serviette, il la battit dans l'air pour que le détecteur de fumée s'arrête. Heureusement que c'était un mercredi et que peu de gens étaient chez eux -presque personne ne sera dérangé par le bruit de l'alarme. Après quelques longues minutes exténuantes, le bip s'arrêta, laissant Zayn avec une cuisine enfumée et un petit déjeuner brulé.

Il s'assit à sa petite table de cuisine, le front posé dans la paume. Les fleurs étaient devant lui, dépérissant légèrement à cause de la fumée, et son jus lui semblait beaucoup moins appétissant dans la lumière de son échec. Ce n'était pas vraiment la première fois que le détecteur de fumée de Zayn s'allumait, si bien que maintenant les gens savaient qu'il n'y avait pas de danger et refusaient de quitter l'immeuble, même par précaution.

Le métis resta ainsi quelques minutes de plus avant qu'il n'y eut un coup à la porte.

Pitié faîtes que ce ne soit pas un voisin mécontent.

Il se releva lentement de la chaise en bois et quitta la cuisine pour marcher dans le couloir en direction de la porte. Il décida de regarder par le judas.

Pitié faîtes que ce ne soit pas un voisin mécontent.

Pour le plus grand désespoir de Zayn, la personne à la porte était grande, le rendant incapable de voir le visage de la personne histoire de voir si oui ou non il allait lui ouvrir.

Il tourna alors à contrecœur la poignée et ouvrit la porte à l'inconnu.

Son regard se posa sur un torse recouvert d'une chemise noire boutonnée. Il remonta ensuite ses yeux, et rencontra deux billes brunes qui le fixaient avec amusement. Ce visage ne lui était pas familier, bien qu'il devait vivre au même étage que lui (peu de temps s'était passé entre l'arrêt de l'alarme et son apparition).

Ziam SmutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant