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Nous avons rouler pendant deux heures et Hugo est fatigué, donc nous nous arrêtons dans un vieil hôtel pourri, pour qu'il puisse se reposer. J'en profite pour prendre une douche, l'eau chaude me fait tellement du bien, elle coule le long de mon corps, je ferme les yeux et pense aux vêtements que je vais mettre...zut! J'ai pas d'autre affaires que celles que je portais. Je ferme l'eau, sort de la douche, enroule une serviette autour de moi, puis je réveille Hugo qui ronfle comme un hippopotame sur le lit:

-Hugo?

-Rooooon pffffffff

-Hugo!

-Mmmmh

-Gros débile!

-Roooooon pfffffffff

-Mon amour?

-Mmmmh, oui?

-Réveille toi et plus vite que ça il faut m'acheté des vêtements!

-Putain, je suis vraiment con d'y avoir cru, tu te démerde il y a un sac dans le coffre de la voiture. Laisse moi dormir!

-Mais je suis toute nue!

Il ouvre les yeux instantanément:

-Euuuu, il louche sur mes seins à moitiés couverts par la serviette, ok jjjj'y vais.

-Le puceau bégaie a ce que je vois.

Il se lève et s'approche de plus en plus de moi en me disant avec une voix plus grave que d'habitude:

-Monsieur n'est pas puceau, et si madame continu comme ça, elle va vite hurler mon nom.

Suite a cette phrase il sort pour aller chercher le sac, et je me couvre un peu plus, bizarrement j'ai des papillons dans le ventre et mon cœur bat vite et fort dans ma poitrine. Il revient avec deux gros sacs dans chaque mains, j'avais jamais vraiment fais attention à sa musculature. Il me tend un sac, je l'attrape et le fais directement tomber par terre, il est vraiment lourd, je m'abaisse en tenant bien ma serviette, pendant que l'autre bouffon s'allonge dans le lit, puis je prends de quoi m'habiller, et je retourne vite dans la salle de bain pour me préparer. Au moment où j'enlève ma serviette pour m'habiller il entre, je cris de surprise, et il va directement sous la douche, et ferme le rideau.

-C'est bon, je t'ai pas regarder, mais il fallait vraiment que je prennes une douche, il jette ses vêtements, en boule, par terre.

-Tu pouvais pas attendre que je m'habille, je met mes sous-vêtement.

-Non il y a une urgence, il allume l'eau, putain c'est froid!

-Pourtant j'avais de l'eau chaude, tu veux que j'aille à la réception? J'enfile mon jean.

-Non c'est bon, j'ai mis de l'eau froide exprès.

-T'es bizarre toi, je met mon T-shirt et m'attache les cheveux en un chignon décoiffé.

-Non tu m'as un peu trop chauffé avec ta serviette et ton caractère de merde, tais toi s'il te plaît, ta voix n'arrange pas les choses aussi.

-Ah mince, désolé je sort, j'ai fini.

-Ouai.

Je ramasse mes affaires sales, puis sort de la salle de bain, je les mets dans un sac fourni par l'hôtel, puis m'allonge dans le lit, et tombe dans les bras de Morphée.


***


Une main chaude et douce me caresse la joue, et me réveille par la même occasion.

-Maman on est dimanche, il y a pas cours.

-Ta maman chérie nous attends a l'agence, réveille toi on a dormis toute la journée, il se lève du lit et m'aide a me redresser pour me donner un chocolat chaud.

-Putain c'était pas un rêve!

-Parce que tu rêves souvent de moi?

-Qu'est-ce qui te fait dire ça?

-Si tu croyais que tout ce qu'on a fait depuis hier soir était un rêve, c'est que tu as rêver au moins une fois de moi.

Et voila je rougis, super, et l'autre bouffon se met à rigoler. Tant pis, je l'ignore et bois mon chocolat chaud.

-Et le mot magique petite?

Je relève les yeux vers lui, et lui dit merci avec un grand sourire, et il éclate de rire.

-Quoi?

-Tu as des moustaches.

Il s'approche de moi et pose ses mains sur mes joues avec un de ses pouces il essuie le chocolat autour de ma bouche et lèche son pouce. Je pourrais trouver ça bizarre mais là je suis plongée dans ses yeux et nous nous regardons, dans les yeux, avec sa main sur ma joue, je me sens tellement bien a ce moment même que je pourrais rester comme ça une éternité. Mais quelqu'un nous coupes en frappant à la porte, Hugo demande:

-C'est qui?

-Candy

-Entre.

Et c'est Lucie qui entre, elle me regarde de la tête aux pieds, puis me regarde avec haine, elle sort une arme et la pointe vers moi.


...

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