CHAPITRE 4

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La journée c'était bien passée. Maëly venait de partir et une fois de plus je devais rester à l'école puisque j'étais collée. Je détestais encore plus Nicolas à cause de ça.  Non seulement il était mal poli mais en plus il était arrogant et casse pied. Rien que de le voir j'avais envie de lui sauter au cou et de l'écraser.
Cette fois-ci, la surveillante nous emmena dans la 2 eme bibliothèque, celle ou personne ne va jamais . Il y avait des vieux livres poussiéreux dans tous les sens. Mme Ming nous donna un plumo à chacun pour dépoussiérer et ranger les livres.
J'en avais mare. Il y avait trop de poussière. Je n'arrêtais pas de tousser.
J'étais sur l'échelle en train de dépoussiérer les livres du haut et Nicolas étais juste en bas en train de ranger . Puis mon plumo attrapa une grosse boule de poussière qui tomba sur la tête de Nick. Sa réaction fut immédiate.

- Eh tu ne peux pas faire attention?! s'énerva t-il.

- Désolée j'ai pas fais exprès, dis-je entre deux rires discrets.

Je descendus de l'échelle.

- N'importe quoi, après tu dis que c'est moi le mal poli. Tu viens de me jeter de la poussière et ça te fait rire, dit- il agacé.

- Oui, j'admets ça me fait un peu rire. Tu vois comparée à toi, je ne suis pas une menteuse.

- Moi menteur? Mais tu n'en sais rien du tout!

- Si j'en sais quelque chose. Quand tu m'a éclaboussée à la plage, tu as nié que tu te moquait de moi, oui ou non? dis-je le plus calmement possible.

- C'était un accident, je n'avais pas fait exprès, se justifia t-il avec indifférence.

Franchement je le détestais .C'est vrai que nos disputes étaient assez puériles et stupides, mais il dégageait quelque chose que je n'appréciais pas du tout.
Il s'approcha de moi et me regarda dans les yeux. On avait un peu la même taille. Il me dépassait d'environ 10 cm, je crois. Malgré la haine que j'éprouvais pour lui, cette proximité me fit frémir. J'avais l'impression qu' il ne faisait que s'approcher encore plus. Comme s'il voulait m'embrasser. Puis je vis un sourire à la fois malicieux et arrogant s'afficher sur son visage.

- Je le savais , dit-il toujours avec le même aspect.

- Qu'est ce que tu savais? demandais-je interloquée.

- Tu es amoureuse de moi, dit -il avec deux fois plus d'arrogance et d'assurance qu' à son habitude.

- Quoi?! Tu dis n'importe quoi je ne suis pas amoureuse de toi, je te déteste !

- C'est pas vrai. Je l'ai vu dans tes yeux. Tu ne peux pas le nier. Mais je préfère te prévenir, je ne suis pas libre et en plus même si je l'étais, jamais je ne sortirais avec une fille comme toi.

- Franchement, plus les jours passent et plus tu perds la tête, c'est fou. Je ne t'aime pas, lui répétais-je, sans osser la voix.

- De toute façon ça m'est égal, dit- il en reprenant le rangement des livres. S' il arrivait que ce soit vrai, je serai un peu dégoûter de voir que je plais à une fille comme toi, dit Nick avec indifférence à mon égard.

Ce n'est pas étonnant qu' il dise ça. Comment  pourrait- on se venter d'être aimer par une fille comme moi.
Voyant que je ne disais rien, il repris la parole.

- Qu'est que tu as, tu es vexée? demanda t-il avec un air moqueur.

- Non pas du tout, lui répondis- je , tout ce que je veux c'est terminer cette colle.

- Moi aussi, dit- il en secouant son plumo près de moi.

- Eh mais qu'est ce que tu fais, arrête!

I'm AthénaïsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant