Treason

Partie 9

"Mon père est venu me voir jusqu'ici il y a 2 ans. Il m'a dit qu'il s'était fourré dans une grosse merde après avoir fait du trafic au sein de la police de Los Angeles et qu'il devait énormément d'argent à certaines personnes. Je l'ai d'abord ignoré pendant plusieurs jours sans rien te dire puis je l'ai re-contacté, me disant que c'était une assez bonne raison de retisser les liens. Puis, une fois avoir trouver tout l'argent qu'il me fallait, je le lui ai donnée. Je n'ai plus jamais entendu parler de lui après."

Je regarde Harry dans les yeux longuement et j'attrape sa main à travers la table dans la cours où nous avons été.

"Tu me manques tellement." Je dis, ma voix se brisant à cause des larmes.

"J'en ai marre de rester ici, Alexandra. J'ai l'impression d'être dans un cauchemar et qu'il se renouvel chaque jour à mon réveil."

"Tu sortiras bientôt. Même avant la fin de ta peine si tu te conduis bien. Fais attention à toi, je t'en prie. C'est la seule chose que je te demande." Je carresse le dos de sa main avec mon pouce avant de l'embrasser.

Un gardien arrive près de nous et se place derrière Harry.

"Styles, c'est finis." Il tapote son dos amicalement.

Harry me regarde, la détresse apparente dans ses yeux. 

"Alexandra, dans mon tiroir à chaussette il y a une carte. Le code c'est la date de ton anniversaire. Si tu n'y arrives pas seule, sers-t-en. Je t'aime. Fait attention à toi. Je ferai en sorte de sortir bientôt."

Il caresse ma joue avec sa main avant de plaquer ses lèvres contre les miennes. Une larme coule le long de ma joue puis il s'éloigne de moi.

Je me laisse retomber sur le banc de la table et laisse mes larmes couler à flots. Je me sens si bien et si mal de l'avoir vu. Il est temps pour moi de sortir d'ici.

Je reprend la voiture et reconduis jusqu'à la ville. Je me retrouve assise sur un banc à Central Park, regardant les enfants jouer sur les balançoires et les toboggans. 

Une voix que je reconnais m'interpelle. Je me retourne et aperçois le garçon qui se faisait harceler l'autre jour par des autres ados. Il se retrouve face à quelqu'un, lui donne un sachet en plastique contre une liasse de billets.

Je serre les dents, me levant. 

"Je rêve..." Je marmonne pour moi même alors que je me dirige vers lui.

"Eh! Qu'est-ce que tu fais?!" Je cri alors que j'arrive à sa hauteur. Il lève les yeux au ciel et je fronce les sourcils.

"Encore toi? Mais qu'est-ce que j'ai fais au bon Dieu pour mériter un boulet pareil?"

"D'une, tu vas parler autrement, et de deux, je me répète, Qu'est-ce que tu fais?" Ma voix se faisant plus dur et agressive.

Il soupire et fait craquer son cou avant de baisser la tête pour me regarder. "C'est la seule façon pour moi de me faire de l'argent. On ne peux pas tous s'acheter du Christian Dior..." Il baisse les yeux sur mon sac à main que j'éloigne de ses yeux.

"Ok, tu vas aller me jeter sa tout de suite, sinon je préviens la police."

"Mais, qui t'es? J'ai toujours marcher comme ça. Je n'ai pas besoin d'une maman pour dicter ce que je dois faire où non."

Je serre les dents, passant ma langue sur mes dents lentement.

"Je n'ai jamais eu papa et maman pour m'emmener en vacances à Paris où alors pour m'acheter de nouvelles chaussures pour la rentrée des classes. Mon père s'est barré quand j'avais 4 ans pour sa "vraie" famille. Il a laisser ma mère mourir d'une tuberculose et n'a jamais essayer de me retrouver. Tu crois vraiment qu'appeler la police allait changer quelque chose à ma vie?" Il commence à hausser la voix et je me fait toute petite devant sa posture imposante. Il est musclé et ressemble étrangement à mon frère, Conrad. Il à les même yeux, les cheveux de la même couleurs que les miens, les yeux plutôt clair, d'un bleu méditerranéen et une peau basané.