Sehun, jeune coréen de 22ans vit à Séoul avec 10 autres garçons. Ensemble, ils forment bien plus qu'une famille.
Dotés de pouvoirs aussi fabuleux que dévastateurs, ils ont conscience qu'il leur faudra faire face, un jour ou l'autre, à leur destin...
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Je tentais de refouler les images qui s'entrechoquaient dans ma tête, repoussant le plus possible l'insoutenable évidence. Peut-être y avait-il encore un espoir? Peut-être n'était-il pas trop tard et que Lay pouvait encore le sauver? Luhan ne pouvait pas mourir maintenant, alors que je venais tout juste de le retrouver. Il ne pouvait pas partir avant que je n'ai eu le temps de lui dire à quel point je l'aimais, à quel point il était important pour moi.
Je n'ai même pas su le protéger...
Un éclat de rire s'éleva dans l'air, me sortant brutalement de ma torpeur. Il fut bientôt rejoint par d'autres, déchirant mon cœur encore un peu plus. Le combat avait cessé momentanément, rendant l'atmosphère encore plus pesante.
- Le lien n'est plus. Ce n'est plus qu'une question de temps avant que cet endroit ne soit réduis à néant et que nos deux mondes soient à nouveau relié ensemble. Je pensais que tu le défendrais mieux que ça, Sehun. Tu me déçois.
Ses paroles m'atteignirent de plein fouet, nourrissant amèrement ma culpabilité déjà si grande. Je sentis l'étreinte de Kris se resserrer autour de moi. Je tressaillis à son contact, j'avais complètement oublié sa présence.
- J'avais cru comprendre que tu tenais énormément à ce garçon, pourtant ta réaction m'étonne... Tu devrais être anéanti, en colère contre moi. J'ai tué ton ami.
- N...non. Il n'est pas mort!
- Regarde autour de toi. Tout est en train de disparaître. Et je suis sûr que ta mémoire t'es pleinement revenue à présent. Je me trompe?
Je déglutis difficilement et mon cœur se serra douloureusement dans ma poitrine. Je sentis des larmes se former aux coins de mes yeux et je ne pu les empêcher de rouler silencieusement sur mes joues.
- N...non. Il n'est pas... Luhan ne peut pas...
Je cherchais mon meilleur ami des yeux désespérément jusqu'à ce que je remarque Lay agenouillé un peu plus loin. A côté de lui, se tenait une masse allongée sur le sol, immobile. Mon regard croisa le sien et lorsqu'il secoua tristement la tête, mon cœur fut réduit à néant. Un trou béant avait prit place dans ma poitrine. La douleur se frayait un chemin à travers tout mon être et je ne pu retenir mes cris. Une plainte déchirante s'éleva de ma gorge, d'abord hésitante pour finalement remplir tout l'espace de mon désespoir. J'y mis toute ma peine, tous mes regrets. Tout mon amour qui ne demandait qu'à le suivre.
- Je me suis bien amusé avec lui... Il était assez résistant malgré son air chétif. Mais ce que j'ai surtout adoré, c'est quand j'ai vu la peur dans ses yeux lorsqu'il a réalisé qu'il ne faisait pas le poids. Un délice.
