Chapitre 5.

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Sitôt le téléphone raccroché, elle poussa un léger cri de victoire, avant que son poignet ne soit retenu par une poigne de fer ...

La doûleur lui fit abandonner toutes tentatives possibles de rébellion, le sentiment qui prédomina sur le moment fut le peur. Peur de l'inconnu et des quelques secondes qui allaient survenirent.

- Lâches moi bordel.

Un mouvement de poignet plus tard, et elle était libre. Ou tout du moins, son bras était libre, car un t-shirt bleu lui bouchait la vue, Zayn, si elle se rappelait des prénoms récités dans la cafétéria.

- Qu'est-ce que tu fais là, au juste ? Tu ne me connais pas, je t'interdis de me toucher.

-Oh Chérie, tu ne sais donc vraiment pas qui nous sommes ? Je crois que certaines explications s'expliquent dans ce cas.

Il s'assit sur le banc aux côtés de la blonde, comme pour une conversation normale, mesurée entre adultes, alors que la pression qu'il exerçait sur ses mains lui interdisait clairement de se lever.

- Tu es sûre de ne pas nous avoir déjà vu ? Parce que ... je te connais Rosalie. J'ai fait des recherches sur toi, ce qui est normal, étant donné que tu es nouvelle ici. Et tu conviendras que le fait que tu possèdes le même nom de famille que Niall m'ait interpelé ... Alors j'ai poussé un peu plus mes recherches, tombant ainsi sur l'acte de décès de ta mère. Tu ne pensais pas laisser ça cacher ? C'est impossible. J'ai donc l'honneur de t'annoncer que Niall est ton demi-frère, né deux jours après toi, de la maîtresse de ton père.

Les larmes coulant à flot sur ses joues, elle se releva, fixa le jeune métisse avant de lui mettre une giffle, lui faisant tourner la tête.

- Tu ne sais rien, rien de moi t'entends ! Mêles-toi de tes putains d'affaires, mais n'interviens pas dans celle des autres. -elle reprit son souffle, les mots sortant à toute allure de sa bouche.- Je vais partir, et quoiqu'il puisse se passer pour ton cul, tu vas te la fermer, car tu n'aimerais pas que je m'en charge.

Elle attrapa son sac, sous le regard médusé du brun, avant de courir se réfugier sous l'abris de bus. Les cours passaient au second plan, elle avait besoin d'explications.

En entrant dans le bus, elle se rendit compte qu'elle ne connaissait pas l'adresse du bureau de son père, cela ne la fit pas reculer. Elle trouverait, peu importe les moyens qu'elle devrait employer. Pourtant, alors qu'elle commençait à se demander si elle connaissait réellement le nom de l'entreprise, elle aperçut son paternel, aux côtés d'une femme.

La quarantaine, des traits qu'on aurait pu qualifier d'angélique, elle semblait être plus qu'une connaissance pour son père, trop de contacts avaient lieu entre eux. Elle devait savoir. Aussi, lorsque le bus s'arrêta à un nouvel arrêt, elle s'empressa de descendre.

Un peu plus d'action dans ce nouveau chapitre, rien de bien neuf, mais j'essaye d'innover un peu ;) xx

Il était une fois...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant