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Lorsque tous furent enfin remis du choc ils commencèrent à se balader, tranquillement dans les allées vides. Ils traversèrent le parc jusqu'à arriver à la grande roue. Adrien mis en marche le système, la roue se mis à tourner lentement. Il sourit puis tira Marie dans la première cabine. Zoé et Paul s'assirent dans celle d'après, la suivante était occupée par les jumeaux et Tom. Ensuite Lucas et Maya, pour finir Noémie et Clara. Tous souriaient.

Ils se faisaient signe par les vitres des cabines colorées. Marie mimait des petits oiseaux, des papillons et plusieurs autres animaux, les jumeaux criaient des blagues, la jeune Clara, les yeux brillants, chantait une ballade sur laquelle Noémie dansait. Zoé et Paul s'embrassaient, comme toujours. Ils profitaient tous, plus ou moins, de la vue, paisibles.

Lucas montrait à Maya les endroits stratégiques de la ville qu'il reconnaissait. Elle riait dés qu'il ouvrait la bouche. Lorsqu'ils arrivèrent tout en haut, qu'ils surplombèrent tout elle attrapa sa main, elle savait qu'il était anxieux, la hauteur. Elle le tira vers elle et il s'assit, à côté d'elle. Il mit ses deux mains sur ses joues et il s'approcha. Lentement, très lentement, lui laissant le temps de reculer. Mais elle, plongée dans son regard, souriait, elle attendait, et lorsqu'enfin il posa ses lèvres sur les siennes elle soupira de soulagement. Elle se sentit revivre, et lui aussi. Ils se sentirent bien, vraiment bien. Ils se séparèrent à bout de souffle, dans les bras l'un de l'autre ils restèrent, et ce jusqu'à la fin du tour.

Avant eux, au même endroit, Adrien avait assis Marie sur ses genoux, il l'avait pris dans ses bras et avait lui aussi mimé des animaux avec ses mains. Marie avait les yeux qui brillaient, elle souriait. Alors il se sentait bien. Ils avaient finis, eux-aussi, par s'embrasser.

Paul avait couché sa dulcinée sur le petit banc de la cabine. Il s'était allongé sur elle et contrairement aux autres ils ne s'étaient pas embrassés. A la place ils s'étaient promis de revenir, dans la grande roue, lorsqu'ils auraient des gosses, des minis eux, avaient-ils dit.

No n'avait pas arrêter de danser, elle avait même prit Clara par la main, lui apprenant quelques pas. Elles avaient dansé et beaucoup rit pendant tout le tour. Clara avait voulu faire chanter son aînée mais s'était écroulée sur le sol dès qu'elle avait entendue les mauvaises notes de sa camarade. Son fou rire avait semblé éternel.

Les jumeaux et Tom, eux, avaient discutés. Ils avaient fais quelques paris: quelles personnes s'embrasseraient, quelle attraction serait la suivante, ce qu'ils allaient mangé. Ils étaient tombé d'accord sur la barbe-à-papa et un manège à sensations, comme sur Paul et Zoé. Ils avaient tord tous les trois pour ces derniers mais le geste les fit sourire encore une fois.

Tout le monde descendit des cabines en riant, les doigts enlacés pour certains. Cela n'échappa pas aux autres qui le firent remarquer bruyamment. Ils ne rirent que plus encore. Clara eu même du mal à respirer. Marie avait dû l'aide à se calmer, riant elle aussi cela avait été compliqué, mais possible.

Ils s'étaient dirigés vers un manège à sensations, deux rangés de cinq ou six fauteuils, face à face. Ils s'étaient assis, riant encore, et lorsque le manège avait débuté certains avaient blanchi, le teint pâle ils se concentraient pour ne pas vomir. Les autres, à l'aise, rirent encore, ils prenaient les mains des souffrants et leur insufflaient du courage. Indiquant le nombre de secondes à tenir avant la fin du calvaire. Lorsque tout fut finit les malades sautèrent hors de leurs sièges, titubant ils s'éloignèrent de l'objet de leur douleur. Les autres les suivaient, souriant encore. Ils avaient l'air de fous, souriants dans le vide ainsi. Personne ne les jugeaient, ils s'en fichaient. 

Ils s'étaient arrêtés aux auto-tamponneuses. Toutes personnes ayant déjà fait cela sait ce qui en résulte. Des fous rires, des coups fourrés pour bloquer ses camarades et les chatouiller. Des courses et des virages serrés. Des échanges de voitures, de copilotes. Ils en firent pendant plusieurs dizaines de minutes. Trouvant de nouveaux jeux, de nouvelles manières de faire, des astuces et des défis. Ils s'arrêtèrent lorsque Clara et Valentine, presque étouffées tant elles riaient, se percutèrent avec les voitures et s'effondrèrent une nouvelle fois sur le sol. Il avait fallut leur donner du temps pour qu'elles respirent à nouveau normalement. Valentine avait grimacé, sa blessure la faisant souffrir. Son frère lui avait donné un antidouleur puis l'avait relevée avant de la serrer contre lui, de peur de la perdre. Ils s'étaient tous calmer puis étaient répartis, encore une fois.

Venez on partOù les histoires vivent. Découvrez maintenant