Pas de plagia
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Voici l'histoire de celui qui sombra dans la folie, voici la Source, l'Elu qui eut pour mission de sauver la Terre et qui la conduisit à sa perte, l'histoire d'un Guide qui s'est perdu lui-même.
Beaucoup sur cette Terre sont morts, et encore plus mourront demain. Quand, à l'hiver de leur vie, ils entreprendront de faire le bilan, ils arrêteront bien vite... dégoûtés. Personne ne se souviendra d'eux, de leur misérable existence. Les Hommes sont bien peu de choses, à vrai dire rien.
Moi, je suis différent. Les cadavres à mes pieds, eux, se souviendront de moi, je suis la dernière chose qu'ils ont vu, je suis leu nom murmuré pendant le dernier souffle. Tant que je vivrai, le sang coulera. Destruction, Mort, Magie... J'excelle dans tous ces domaines. Je suis le Mal, je suis ce qui ronge cette Terre, je suis ce qui ronge les Hommes, ce qui rend des enfants orphelins, celui dont on maudit le nom, mais dont on vénère le Pouvoir.
J'ai bien essayé de résister... Mais à quoi bon? A quoi bon rejeter ce que l'on est. Je me souviens, il me semble, des cris, du sang, et du feu; le feu qui consume tout sur son passage. Celui qui purifie. Je revois encore ma mère, crier, dévorée par les flammes, me tendre la main. J'aurais pu l'aider. Mais la mort est si belle ! Voir une vie qui s'éteint, tant de souffrances et de larmes envolées d'un seul coup. La mort est la seule issue valable qu'il nous reste. Je me souviens aussi lorsque le Dragon a pris ma petite sœur dans sa puissante gueule, instrument de mort, instrument de grâce divine. J'entends encore le craquement de sa colonne quand il a serré, ses yeux devinrent livides, mais calmes, si calmes...
L'ange déchu aux milles écailles se dressa face à moi, les naseaux encore fumants. Ses yeux noirs comme deux puits sans fond m'observèrent, et je pus y voir mon âme, cette entrave torturée. C'est à ce moment que je devins quelqu'un, que ma mission me parvint. Oh, délicieuse folie... A présent je parcours contrées et valons, je traverse les montagnes, et je délivre tous ces pauvres hères... Ils ne souffrent plus à présent, grâce à moi. Et quand leur sang coule sur ma lame, puis atteint mes mains, je sais que ce que je fais est juste.
Tout autour de moi des corps amoncelés, quelle belle œuvre. Nous nous envolons, ne laissant derrière nous qu'un village en feu, purifié de l'Homme Lorsque le reptile me regarde, je ne vois plus rien, mon âme a disparu, enfin..
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Plumerveille
RandomQuand la plume s'emballe . Danse effrénée de l'inspiration. Concerto de mots. Ballet de ponctuations Voyage vers les grandes étendues de l'imagination. Bonne lecture à vous. Gwuilan Je n'accepte pas le plagiat ...