Les loups mordent

Nostalgie vaincue.

J'aimerais que tu te souvienne que j'ai fais de mon mieux. Que je n'ai pas forcément réussis tout ce que je voulais, mais que j'ai essayé. Que je n'ai pas baissé les bras et que j'y ai toujours cru. J'aimerais que tu te souvienne de moi, comme quelqu'un qui n'a pas particulièrement réussis. Mais qui a tout fait pour. Je n'ai pas gagné, mais je n'ai pas réellement perdu. Souviens toi juste de ça. Peu importe ce que tu m'as fais, où se qu'ils ont réussi à nous faire durant cette année là. Peu importe, le nombre de fois où j'ai entendu des choses, où j'en ai compris d'autre, et que j'ai toujours fais semblant devant toi pour que tu ne soupçonne rien, pour que tu ne me demande pas de répéter ce que j'avais entendu. Si tu savais comme je te protégeai, comme je protégeai tout le monde; que ce soit toi ou les autres. J'aurais voulu que ce ne soit pas si dur. Que notre amour reste parfait: vivons heureuses, vivons cachées. Finalement je ne peux pas t'en vouloir J, tu ne savais rien de tout ça, et j'avais pris ma décision même si tu m'y avais un peu poussée. C'était ainsi: je devais bien assumer un jour ou l'autre. J'aurais souhaité que ce jour arrive plus tard. 

Je t'en voulais pour m'avoir abandonnée. Je t'en voulais tellement que je refusais d'admettre que je t'aimais encore derrière la haine. Et je faisais tout pour te rappeler que j'étais là et que j'avais fait partie de ta vie pendant un an, que tu pouvais pas m'oublier comme ça. Je regrette certainement pas ce que j'ai fais durant les trois mois qui ont suivi ton départ de ma vie. Mais je crois que je t'en veux encore un peu pour tout ça. Pour tout l'amour que je t'ai donné, tous les efforts que j'ai fais, et les déceptions, les pleurs et les critiques que j'ai eu en retour. Tu me disais que j'avais tort, et je te demandais sans cesse pardon. Je m'écrasais si fort que si un jour tu m'avais accusée du mauvais temps dehors, je t'aurais demandée de m'excuser. Je te pardonne finalement, même si ça fait toujours mal, même si aujourd'hui je te lance des piques lorsque je te vois, parce que je ne supporte plus la personne que tu étais, et que je supporte encore moins celle que tu es devenue. Je suis déçue. Je suis déçue que tout ça, notre histoire, ne t'ai rien apprit. Et que tu fonces toujours autant dans le mur. 

Tu es et restera mon premier amour, et rien que pour cette raison je considère que je t'aimerais pour toujours. Mais voilà, j'avais besoin de t'écrire tout ça pour tirer un trait. Parce que même si tu es enterrée depuis bien longtemps dans mon coeur et mon esprit, tu demeures toujours sous mes yeux chaque jours lorsque je te croise. Et que parfois j'aurais bien envie de te planter mon poing dans la gueule mais que c'est pas vraiment possible parce qu'on me demanderais des explications, et très franchement j'ai pas de meilleure excuse que notre relation. Hey,  une dernière chose. Oublie pas: même si t'es probablement ma pire relation, je t'ai quand même aimé "de tout mon coeur qui ne battait que pour le tiens".