Chapitre 1: Bienvenue à Rochwood

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Aujourd'hui c'est mon premier jour ! Je suis infirmier, je travail à Rochwood, un pensionnat comme l'aime appeler le directeur ... mais soyons honnête, cet endroit est un hôpital psychiatrique pour mineurs. Cet endroit n'est fonctionnel que pendant les vacance scolaires, les parents se délestent du poids des troubles de leur enfant. Aujourd'hui je suis ma tutrice, Trittinie. C'est une femme qui travaille ici depuis 20 ans, elle m'a débriefé sur les 5 patients qui arrivent demain : 3 garçons et 2 filles. Si je me rappel bien :

- Calum Rush, 17 ans, c'est sa dernière fois ici. Il est diagnostiqué bipolaire.

- Hunter Belcy, 8 ans, il souffre d'autisme

- Zach Turner, 14 ans, dépressif

- Rudie Crazly, 16 ans, sadique

- Nashily Qualdy, 9 ans, schizophrène

Tous sont des habitués de cet établissement, Trittinie m'explique les liens qu'on ces enfants entre eux et comment établir un contact avec eux. Il ne faut pas s'approcher de Ruddie, le dernier infirmier est devenu aveugle, il pensait pouvoir s'approcher d'elle. Elle l'a laissé faire, jusqu'à ce qu'il ai suffisamment confiance pour la laisser le toucher, grave erreur de sa part. Maintenant Rudie est le reste dans l'année dans un autre établissement, elle ne ressentirait rien à part la joie de la souffrance.

« - Ne te prends pas la tête, cette gosse ne mérite même pas la compassion.

- Elle est malade ...

- Elle l'est mais elle est devenue dangereuse pour tout le monde. On ne peut rien faire pour elle ...

- C'est une jolie fille ... »

Je regarde le dossier de cette fille, ses yeux bleus sont remplis de joie, de longs cheveux bruns encadrent son visage fin et rosit par je ne sais quelle raison.

« - ne tombe pas sous son charme ...

- Ne t'inquiète pas Trittinie

- SI tu veux vraiment aider quelqu'un qui le mérite penche toi sur les deux plus jeunes.

- Comment s'organise les journées ?

- Toute est minuté sauf le samedi. Le matin ils doivent se doucher et venir prendre leur petit déjeuner. Après ils ont rendez-vous chacun leur tour avec la psy ... sauf Rudie, on la calme avec des médicaments. Ensuite des activités leur sont proposées jusqu'au repas. Chacun à un repas différent. Ensuite l'après midi on leur donne des cours leur permettant de se socialiser et de pouvoir vivre avec les gens normaux. Le repas du soir est une soupe pour tout le monde, avec des médicaments propre à chacun. Ensuite ils ont deux heures de temps libre sauf Rudie. Elle est enfermée dans sa chambre jusqu'au matin.

- Pourquoi ?

- Elle risque de faire du mal aux autres patients. »

Ma tutrice a beau me prévenir du danger, cette fille m'intrigue. Comment a-t-elle pu devenir comme ça ? Je me retrouvais dans les vestiaires, déposer tout mes effets personnels, je ne devais pas porter quelconque signe qui pourrait donner des informations sur moi. Le bâtiment est un ancien laboratoire, il se divise en deux partis : la première est celle de l'administration et du personnel, la deuxième est celle des patients.

Pendant le reste de la journée nous préparons les chambres et le menue de la semaine pour les patients.

Je découvre là où je vais loger pendant ces deux mois. Je suis au dernier étage, sous les toits. J'ai une chambre simple, avec le strict minimum.

Pendant le reste de la journée nous préparons les chambres et le menu de la semaine pour les patients. J'avais droit à une salle de bain personnel, n'est ce pas merveilleux ? Bon j'arrête. J'étudie encore les dossiers de ces patients, ils m'intriguent mais surtout elle. Je ne l'approcherai pas ... je tiens à mes yeux moi.

Je me lève à 7H, je me dépêche de me doucher. Je jette un rapide coup d'œil au miroir, mes cheveux noirs sont indisciplinés et j'ai quelques cernes sous les yeux. Ces années de sport servent finalement à quelque chose, je ne peux pas dire que j'ai la stature des modèles de mode masculine mais je n'ai pas à me plaindre. Je rejoins das le hall le reste du personnels. On aperçoit un bus s'arrêtait devant le portail métallique. Les cinq patients descendent, je remarque l'adolescente, elle a ... non ... une muselière ?! Comme pour les animaux ? De plus la brune est menottée. Est elle si dangereuse que cela ? Les autres ne semblent même pas broncher, ils doivent être habitués. Mais comment peut-on traiter quelqu'un comme ça ? Nous les accueillons, le directeur dicte un long discours ennuyeux, je rencontre ses yeux bleus qui me troublent. Elle penche la tête sur le côté faisant tinter ses chaînes, elle semble m'analyser, je suis mal à l'aise. Trittinie le remarque et me fait signe de me tenir. Le directeur nous demande d'accompagner les patients. Je suis chargé de Calum, je m'approche de lui et le salue. Au moment où nous allions partir, un bruit sourd se fait entendre. Je me retourne, elle avait donné un coup de boule à son infirmier et l'étranglait avec la chaîne de ses menottes. Personne ne réagissait, les plus jeunes étaient déjà montés dans leur partie. Mais les employés semblaient sous le choc. Comment... Je n'ai pas réfléchi, je me suis approché. Elle me regardait droit dans les yeux et serra davantage la pression autour du cou de cet homme paniqué. Comment avait-elle autant de force ? Elle devait faire 1m60 à tout casser. Cet homme allait mourir ! Je levai les mains au ciel. Elle relâcha la pression avant qu'il ne perde connaissance. Mais une fois qu'il eu repris son souffle elle recommença à l'étrangler. Elle continua ce manège, malgré sa muselière je crus apercevoir un sourire sur ses lèvres. Le pauvre homme n'en pouvait plus, Trittnie ne bronchait pas. Sont-ils tous insensibles ? Finalement, j'agis. C'est ça ou rien, je fais tomber l'homme et il échappe à la poigne de cette patiente. Je l'attrape par le poignet et l'éloigne rapidement . A ce moment là les autres réagissent, on s'affole. On attrape Rudie et la malmène tandis que d'autres prennent en charge la victime. Je croise le regard furibond de la brune. Trittinie s'approche et pose une main sur mon épaule :

« - Je vais m'occuper de ton patient. Va te changer les idées ... et surtout ... Ne refais plus jamais cela.

- Mais il allait mourir !

- En agissant c'est toi qui aurait pu te retrouver à sa place.

- Donc ... si un jour je suis dans cette position...

- Personne ne viendra t'aider. »

Personne ... C'est chacun pour soi ? Mais ...

Trittinie est partit avec Calum et je me retrouve seul dans ce hall blanc. J'ai l'impression d'étouffer, certes j'avais été préparé mentalement à faire face à des personnes troublées mais ... jamais on aurait pu me préparer pour ça.


Psychiatrique Thérapie [TERMINE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant