Chapitre 8: Désert

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J'ai du retourné au centre, Calum a mis le feu à sa chambre et s'est mis à hurler : vous l'avez tué !!!. Je ne sais pas de quoi il parlait. Devinez qui a eu la charmante mission de devoir tout nettoyer ? Sa chambre a pris feu au niveau de son lit. Mise à part la moitié du matelas tout est sain et sauf. Je tire le matelas et à ce moment un tas de photos à moitié calciné , je me baisse pour les ramasser et les mettre à la poubelle. Sauf que ce sont toutes des clichés de Rudie, toutes ont été prises au dépourvue. Mais il n'avait pas les moyens de les prendre, il n'avait pas le matériel nécessaire et l'institut ne dispose aucun appareil photo. Les photos ont été prises par un polaroid.

Elle a l'air tellement insouciante et détendue.

Elle est jeune ... Je découvre une photo où elle est assise sur la chaise électrique, elle a les joues baignées de larmes et les yeux rouges. Elle est nue ... Mais ce qui choque c'est toute sa chair déchiquetée, mutilée et brûlée ... L'appareil doit être dans sa chambre.

Je me met à chercher comme un désespéré ... Que se passe-t-il ici ? J'ai très bien reconnu l'ancien bâtiment abandonné où je me suis introduit et ai découvert la salle de torture.

Je ne trouves rien, il doit cacher l'appareil ailleurs, ce n'est pas possible.

Je vais devenir fou.

Je me dépêche de me rendre dans la cour où l'endroit désaffecté plane comme une ombre menaçante.

Je repasse par la fenêtre et parcours cet endroit effrayant. Je ne me souviens plus du chemin que j'avais emprunté, il y a trop de couloirs et de salle. J'ai du arriver dans la partie qui servait pour les pensionnaires. Une grande pièce où s'aligne plusieurs lit en fer dont les draps sont tâchés de moisie et la fenêtre a été barricadée à la hâte. Le plancher est troué à certains d'endroit et il grince. Ce lieu doit grouillé de ... Ouais non en fait je veux pas savoir ... Je m'avance et une ombre passe ... Ok franchement c'est pas rassurant du tout ... vraiment pas !

J'espère que ce n'est qu'un animal quelconque et normal ... ça serait cool.

Déjà que petit j'avais peur des papillons ... ouais le truc le plus con au monde mais avouez c'est chelou ce truc là tout moche qui fait un truc blanc pour devenir un machin qui vole.

Bref, je continue d'avancer et de chercher la salle.

Plus je m'enfonce moins j'ai de repères.

Je montre les escaliers, une marche cède sous mon pied et je me rattrape de justesse à la rambarde. Putain de merde, les termites ont du ronger le bois et fragilisé la structure.

Je me tire de là et me dépêche d'atteindre l'autre étage.

J'ai vraiment aucun sens de l'orientation ... Je l'avais déjà dis ? Je sais plus. Comment je fais si je crève ici ? Personne me trouvera et je crèverai seul ... Ouais je pars en couille ... Je me rappel, quand j'étais petit ma sœur venait dormir avec moi avec son énorme nounours que lui avait offert notre père pour noël.

J'arrive dans une salle immense et vide ... Il n'y a même pas de fenêtres. J'avance et le plancher craque, une musique se met à résonner :

Tu te nourris de la douleur un peu comme Amy
Tu m'aimes et tu me fais plus de mal que mon ennemi
Bébé jamais je ne leverai la main sur toi mais mon cœur cogne
Ton corps contre ma bouche c'est comme le fusil de Kurt Co'
Tu sors après minuit car le diable t'a offert un carrosse
T'enlève pas l'élastique de ton chignon pour te faire un garrot
T'aimes sentir et gémir, sentiments chimiques
Mais qui peut t'imiter ? Qui ? Tu continues de m'intimider
On s'dispute en voulant l'inverse, on profite même pas du moment
Je vois bien que tu me mens, même quand t'es là tu me manques
I should've danced with you
What kind of man would I then be ?
O.D, O.D, O.D, O.D, O.D, O.D
So I'mma stand up, I'mma hold in my corner
However many hours it takes me
O.D, O.D, O.D, O.D, O.D, O.D
I should've danced with you
Le cœur veut rien savoir, alors on le supplie
L'amour on n'le fait pas, l'amour on le subit
T'es vraiment qu'une p'tite conne, tu dis qu'j'les séduis toutes
Quand t'es pas là j'suis un junkie, j'attend qu'les aiguilles tournent
Ton absence est la pire des présences, un avenir déplaisant
Une dépression qui s'abat sur notre navire de plaisance
Complètement déboussolé, Est-Ouest, Nord-Sud
Croquer la vie à pleine dent, condamné à une mort sûre
Sans ton reflet dans mes yeux ma vie ne ressemble à rien
Passion secrète pareille à une nuit de noce en mariage
Se faire des marques et des frissons qui font saigner la lèvre
On se fait du mal mais tes cris n'sont pas des appels à l'aide
T'es plus connue qu'moi t'es folle tu m'demande si j'fais ça pour briller
Je n'sais pas pourquoi les hommes détruisent tout ce qu'ils veulent s'approprier
J'pourrais t'offrir des fleurs mais les tiges seraient déjà mortes
Tu commences ta petite crise, le litige c'est ton déshonneur
Comment oses-tu mettre des bribes de notre histoire dans tes ceaux-mor ?
Chérie chaque fois que j'écris c'est des crimes que je désamorce

Je ne connaissais pas cette musique, mais les paroles ... est ce que ... j'avoue que j'étais mort de peur, d'où venait-elle ? Comment ? ... Je n'osais pas bouger d'un seul millimètre.

Ça devait faire deux bonnes minutes que j'étais pétrifié, à peine j'osais respirer.

Bon dieu ! C'est quoi ce truc de fou ?!

Comme si mon corps se réveillait je me mis à courir comme un dératé, je failli me casser la figure une bonne dizaine de fois. J'avais, je ne sais comment, retrouver l'endroit par lequel j'étais rentré, un coup de chance oui !

Je me précipite de me hisser par la fenêtre, je me coupe tout l'avant bras, je n'ai pas le temps de m'en soucier. Je regagne vite l'hôpital psychiatrique.

Personne ne semble avoir remarqué mon absence.

Je vais dans ma chambre désinfecté la plaie, et je mets un bandage pour éviter que ça s'infecte. Je suis complètement perdue. On toque et j'ouvre, Trittrinie :

« - Je sais tout ... »

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Hey ! Désolée pour l'absence ! Mais voilà un chapitre ! Personnellement  je le trouve moins bien que les autres, le chapitre 9 est plu intéressant et vous promet des surprises. Donc je me dépêche au possible d'avancer pour vous poster ça mes choux !
Sinon je vous souhaite de bonnes vacances !
Bisous

XOXOXOXOXOXO

Psychiatrique Thérapie [TERMINE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant