Epilogue

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PDV Jackson :

Ça fait exactement deux jours qu'Elenna est morte, je ne m'en remets toujours pas. Peter à aussi disparu. Je prends le prochain vol pour l'Espagne rendre visite à de la famille proche. Je vais prendre le nom de jeune fille de ma mère là-bas qui est Fernandez et prendre mon droit de nationalité espagnol. C'est décidé je ne remettrai les pieds nul par que ça soit la France ou les Etats-Unis. Je vais hérer dans les rues de Catalogne en pensant ce qu'aurait pu être ma vie avec Elenna à mes côtés. Je tomberai peut-être dans l'alcool pour oublier ma peine dans les premiers temps. Mais je me relèverai un jour si Dieu le veut.

Quelque mois plus tard en Catalogne...

Je me promène comme tous les jours près de la mer Méditerranéenne dans un fabuleux village de la terre de mes ancêtres Cadaquès. Je recommence à faire des nuits même si ce n'est que quelque heure la journée et moins longue. Ce que je fais pour m'occuper, je marche et découvre les lieux. J'ai repris doucement le piano c'est la seule chose qui nous relies en quelque sorte. J'essaye de me reconstruire petit à petit une vie sans elle tout en pensant à elle. Comment se compliquer la vie en quelque instant. Je connais presque tout le village à force, je me suis mis à l'espagnol. Je n'ai certes pas l'accent mais je me débrouille comme je peux sur mes acquis. J'hère sur la côte en admirant le paysage elle aurait adoré cet endroit. Elle savait apprécier les petites choses de la nature, elle m'a appris à ouvrir les yeux.

La nuit commence à tomber nous sommes désormais fin septembre. Les nuits commencent à se rafraîchir et le soleil se couche de plus en plus tôt.

Je ne suis plus rien, l'actualité me passe au-dessus. Pas de télé, pas d'internet qu'un téléphone de secours ranger dans une commode. J'ai aussi recueilli un chien plus particulièrement un berger allemand ça m'a directement fait penser à elle. Elle a toujours aimé les animaux et encore plus les chiens. Il m'accompagne partout je me sens moins seul. Je n'aurai jamais pensé devenir un solitaire. On va dire que je fréquente le moins possible les personnes. Je sors une fois par semaine pour acheter ce qu'il me faut pour faire la cuisine, malgré que j'aie commencé à entretenir un jardin pour éviter d'y aller. J'ai énormément grandi depuis ces quelques mois. Je suis devenu indépendant.

Je n'arrive puis à prononcer son prénom sans pouvoir retenir mon chagrin. J'ai encore besoin de temps pour m'en remettre. J'ai aussi définitivement changé de nom de famille. Je m'appelle désormais Jackson Fernandez et je suis fière de porter le nom de ma mère. J'ai la sensation d'être plus proche, que quelque chose de plus nous relie directement.

Mon esprit se balade de pensée en pensée mais la nuit n'épargne pas mon escapade, je rebrousse le chemin pour rejoindre la maison de mon oncle Gabriel qui ma gentiment prêté sa demeure pour une durée indéterminée. C'est le seul qui sait où je suis. Après qui voudrait me trouver à part la presse et les médias, je n'ai plus personne à proprement parlé. Mickaël n'était que là pour mon statut social comme tous les autres. En même temps je les comprends, mieux vaut être bien vu pour le futur et s'assurer une place dans une entreprise prestigieuse.

Même si quelqu'un parvenait à me trouver, je ne veux voir personne. Je marche doucement pour repousser l'heure du couché. Je remonte la pente avec Joy. Oui Joy, car il m'a apporté un peu de bonheur lorsque j'en avais le plus besoin.

Je remonte la hauteur qui me sépare de ma maison du village. Je suis prêt à ouvrir la porte lorsque je m'aperçois qu'elle est déjà ouverte. Je prends toujours soin de fermer à clé avant de partir. Serait-ce Gabriel qui est rentré plutôt que prévu. Il m'avait fait comprendre qu'il passerait dans quelque temps mais pas aussi tôt. Il m'a fait promettre de l'appeler tous les deux semaines pour avoir de mes nouvelles.

It Was Always You - TERMINEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant