Chapitre 2
-April-Je n'avais pas la moindre idée d'où je me trouvais. Je ne sais pas vraiment si je devrais aller voir dans la maisonnette, j'ai trop peur de ce que je pourrais y trouver. Je m'assieds donc au bord de la route, en attendant un signe de vie mais rien. Je suis restée seule, le visage égratigné, sans rien pour boire ni manger. J'étais restée comme ça pendant plusieurs longues heures, les plus longues de ma vie. La route était déserte, dans la forêt seul le bruit des animaux était perceptible. Je regardais à droite puis à gauche, mais rien. Les seules choses qui avaient évoluées étaient mon agacement et le temps, qui semblait virer à l'orage. Je me suis retournée vers la maison, décidée une bonne fois pour toute à changer ma situation. Devant la porte, pas un bruit, elle était ouverte, je décidais donc d'entrée. J'étais terrifiée, mes mains étaient moites, mes jambes tremblées et bien sûr la maison n'était pas rassurante. Le parquet craquait a chacun de mes pas, elle était sombre et froide, seul une petite fenêtre éclairée la pièce. Une odeur de chien mouillé émanée du tissus du canapé, il y avait aussi une cheminée remplit de suie, et une table couverte de poussière. La vue d'ensemble n'était pas des plus plaisante, alors pour rattraper tout ça, j'ai décidé d'ouvrir la fenêtre et d'utiliser un coussin en guise de chiffon. C'est quand le coussin avait quitté la table que quelque chose tomba. C'était une sorte de carnet noir, le cuir vieillit par le temps, était accompagné d'un mot:
«April, pour que nous soyons à "égalité" j'ai décidé de te donner une chance de te connaître. Le principe est simple, tous les jours je t'enverrais un message, et tu pourras lire une journée de ta misérable vie passée. Si tu ne m'obéit pas, je serais obligé d'accompagner ces traces écrites par des traces physiques. N'oublie surtout pas de tenir le journal de bord de ta pitoyable existence. Que le jeu commence petasse...»
Je n'y crois absolument pas, comment quelqu'un pourrait écrire des choses pareilles. Je suis sûre que ce n'est qu'un rêve et que je me réveillerais. Je me dis que je ne serais pas dans ce sale état, pas harcelée par un fou, rien de tout ça. Cela n'est pas possible, c'est irréel. Tout en songeant à cela, je me mis a éclater en sanglots, seule, sans personne. Je partis m'assoir sur le canapé, malgré la puanteur de cette chose puis je sombra dans un profond sommeil.
"Aïe! AU SECOURS! A L'AIDE, S'IL VOUS PLAÎT! ARRÊTEZ! "Criais je à m'en arracher les poumons.
Je me Suis réveillée en sursaut, deux individus étaient en train de me frapper. Pendant au moins 10 minutes, ils continuèrent en s'acharnant. Ils commencèrent à s'éloigner quand soudain, le plus petit des deux me lança : "la prochaine fois tu obéiras, mais surtout la prochaine fois tu n'auras pas la vie sauve, pétasse!" Cracha t-il.
C'est ainsi que je pleurais encore pendant au moins une heure, tout en lisant ma page quotidienne. J'avais mal, je ne voyais rien, tout était sombre sans lumière, comme ci je n'allais jamais m'en sortir. C'est alors que je me suis rendue compte du danger qui trônait au dessus de ma tête. Mon existence n'était plus qu'incertitude.——————
Alors comme vous avez dû vous en douter les prochains chapitres contiendront des flash- back.
J'espère que vous appréciez votre lecture, prochain chapitre mercredi les amours.

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Dark secrets
Misteri / ThrillerApril pensait seulement avoir perdu la mémoire. Mais c'était bien plus, harcelée par un inconnu, elle n'a pas d'échappatoire. Elle était comme enfermée, sans pouvoir changer son propre sort. Au fil du temps, les secrets sont dévoilés, pour le meille...