Shin Hoseok.

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Treizième Chapitres.

La semaine passe étrangement à une lenteur impressionnante, je ne ressens plus rien, je ne vois plus ce qu'il se passe devant mes yeux pour la simple et bonne raison que je ne bouge plus de mon lit. Je ressens une douce peine dans mon cœur, comme si j'avais fait quelque chose que je n'aurais pas dû, c'est d'ailleurs ce qu'il s'est passé. J'ai accepté son aide, je n'ai pas réussi à me battre comme je me devais de le faire, j'ai tout simplement abandonner encore une fois, mais il m'a tiré, il m'a attiré vers lui. Je me rappelle de chacune de ses paroles, de chacun de ses gestes et de chacun de ses regards, rien n'est fini entre nous, tout ne fait que commencer.

Il me donne envie de crier, de pleurer, de le détruire, de sourire à en crever. Il me fait ressentir tellement de chose que j'hésite toujours entre le haïr ou lui vouer une admiration sans nom. Pourquoi il semble si facile à approcher, mais si compliqué à toucher. Mon cou ressent encore chacune de ses caresses, ses doigts chaud le caressant doucement, comme s'il me brûlait doucement. Je ne comprend pas le sens d'une telle douceur, c'en est presque une torture que j'ai apprécié, j'en veux plus et je me maudis de ne pas m'être reculé, de ne pas avoir su lui dire d'arrêter. Maintenant, il n'y a plus de retour en arrière possible pour nous deux. Nous le savons et j'ai l'impression que nous ne faisons rien pour arranger cela, ça ne nous déplaît pas tant qu'on voudrait le faire croire.

Nous commençons une nouvelle semaine de cours, je n'ai donné de nouvelles à personnes, Jooheon et Kihyun n'en ont pas demandés, c'est tout de même ironique que la seule personne à qui j'ai parlé pendant mon temps d'absence est la seule personne que je déteste le plus.

Chae Hyungwon.

Tout revient à lui, à nous deux, mais tellement de chose devrait nous éloigner, faire en sorte que l'on soit les pires ennemis au monde, que l'on se crache dessus à n'en plus finir. Mais tout fonctionne à l'envers, je m'éloigne des personnes qui semble m'apprécier un minimum et je m'approche de celui qui me haït le plus au monde. Si cela a du sens, nous n'en serions pas là, nous serions chacun de notre côté. J'ai déjà dix minutes de retard sur mon premier cour et je n'ai toujours pas travaillé avec mon groupe sur notre oral de français. Je dois à tout prix lui montrer que même si j'ai accepté son aide, c'était car j'étais en mauvaise position, que je peux faire sans lui. Quand nous étions seulement en train de nous observés, je pensais déjà tout savoir, mais je me rend compte que je suis loin de tout ça. Je ne faisais que juger, qu'essayer de comprendre des choses insensés comme le fait qu'il puisse y avoir un fond de bien à l'intérieur de lui.

Je suis sûr qu'il est une bonne personne, même lui ne pourra pas me faire penser le contraire, mais j'ai besoin de preuve, d'une seule preuve pour l'anéantir.

Je soupire et me lève doucement de mon lit, le retour à la réalité est difficile après un temps passé à la maison. Il y a parfois quelques avantages à être seul, je peux faire ce que je veux chez moi sans une personne pour me crier dessus, pour me dire que ce que je fais est mal ou bien. Je n'ai pas besoin d'une personne me dictant ma conduite, je n'en est plus besoin maintenant. J'ai grandis sans, je finirais sans. Il est vrai que j'ai toujours voulu avoir mes vrais parents, pas une famille d'accueil qui te regarde comme le dernier des torturés, mais je m'en suis bien sorti avec et finalement je ne regrette rien. Je suis très bien ici, voilà comment je finis.

Mon déjeuner finit dans mon estomac rapidement et je prépare mon sac pour mes heures de cours de la journée. Je sais que même si je l'espère, personne ne m'attend là-bas, je voudrais réellement que Jooheon me fasse confiance, le problème est qu'avec ce qu'il se passe en ce moment, il n'est pas près de le faire. Je vais finir seul à cause du monstre qu'est Chae Hyungwon, il me pousse à faire le contraire de ce que je pense.

hyungwonho.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant