1. Qui suis-je ?

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...-Elle est belle dis donc...

...-C'est des gardes du corps, ça ?

...-Regarde son boule wesh.

...-Maman pourquoi elle est entouré de messieurs comme ça ?

...-Elle doit être bien riche.

...-Ah, je me la ferai bien wesh.

...-En dirait une beurrette.

...-Popopo, viens on se l'a fait.

-Deux hommes en approche madame, que devons-nous faire ?

-Ce que vous faites d'habitude.

-Bien.

L'un des jeunes hommes, qui semblaient m'observer au loin c'est approché, pour apparemment, me "draguer". Ne prenant surement pas conscience que je suis entouré de plusieurs garde du corps.

-Hey, salut beauté.

-...

-Désolé jeune homme, mais vous n'avez pas le droit de lui adresser la parole. Intervient R.

-Mais je n'en ai rien à faire de ce que tu dis-toi ! Wesh va si lâche mon bras !

-Vous êtes un potentiel danger, veiller vous éloignez, ou nous serons dans l'obligation de vous mettre hors d'état de nuire.

Le deuxième jeune homme c'est approché à son tour et au vu de la tête qu'il fait, je pense qu'il a compris, qu'il valait mieux pour eux partir immédiatement.

-Mathéo viens, arrête de chercher les problèmes frère.

-Et non ! T'a vue comment il m'a parlé celui-là ?! Il ne va pas s'en tiré comme ça.

Dans un excès de rage, le supposé Mathéo a lancé son poing en direction de R, mon garde du corps principal, celui-ci l'a rattrapé au vol et il l'a comme qui dirait "cassé".

-Ah ! Oh mon Dieu ! Mon poignet putains !

S'en suivis alors des pleurnicheries vraiment pitoyables. Et moi qui me plaignais du bambin d'Elyse ...

-Putains mais qu'est-ce qui vous prends !? Vous êtes complètement malade !

Son ami c'est mis à crier comme une vrai merde, au moins il est reparti rapidement avec son camarade.

Et voilà comment gâché une journée de shopping qui avait bien commencé. Mes gardes du corps font demi-tour et m'oblige à avancer vers la voiture, avant que la police n'arrive et qu'on ait des problèmes, encore.

Une fois dans la voiture, je me mets à penser à la dernière journée de shopping normal, que j'ai eu, laissez-moi réfléchir...aucune en fait. J'en ai vraiment marre de cette vie, mais bon je ne peux pas la changé, car après tout je suis la femme d'un narcotrafiquant et ma vie se résume à fuir toujours et toujours.

-R, pourriez-vous taire ce qui vient de ce passer dans le centre-commerciale ?

-Je suis désolé Madame, mais vous savez bien que je dois tout dire à Monsieur.

-Je sais. Soufflai-je avec lassitude en tournant ma tête vers la fenêtre et en regardant le ciel.

Dès qu'on arrivera à la "maison", R ira directement faire un compte rendu complet de ce que j'ai fait aujourd'hui, sans oublier bien sûr l'altercation avec le jeune homme, mon cher Mathéo, j'espère pour toi que mon époux sera de bonne humeur, sinon tu risques de ne plus revoir le soleil se lever.

La Femme Du Narco.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant