Chapitre cinquième: l'acrobate

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Les tirs des canons fendirent l'air presque tous au même moment.

Les cordes à grappins se croisèrent entre les bateaux, les attachants l'un à l'autre et les rapprochant.

Bientôt, les premiers pirates passèrent sur le navire ennemi et les combat commencèrent.

Coralie tomba à terre à cause des secousses que les boulets ont provoquées. Elle se releva et prit son cher couteau. Elle ne savait pas quoi faire. Elle regarda les autres se battre pendant une vingtaine de secondes.

Alphonse passa non loin d'elle, suivit d'un marin énorme. Il était armé d'un sabre d'abordage et n'avait l'air de ne pas vouloir lâcher l'affaire. Alphonse se retourna, faisant face au pirate. Il sortit son sabre à lui et recula de quelques pas.

Le gars commença à l'attaquer. Alphonse se défendait comme il pouvait. Coralie regardait la scène, comme paralysée. Elle était effrayée. Alphonse était en train de perdre! Il s'était blessé et bientôt, il fut contre la barrière extérieure du bateau! Le pirate ennemis voulut lui donner un coup de pied pour le jeter à l'eau, mais Coralie arriva de derrière lui et lui donna un coup de pied derrière le genoux. Ne se contrôlant plus, elle avait foncé tête baissée, elle s'était dit que s'en était trop, il ne pouvait pas tuer Alphonse, s'était son seul ami. Le marin ennemis se tourna vers Coralie, l'air fou de rage. Elle recula, en se rendant compte de ce qu'elle venait de faire. Elle venait de se le mettre à dos.

Le pirate s'approcha et l'observa de sa grande hauteur.

Il fonça sur Coralie. Elle recula et para avec son couteau. Elle esquivait les coups comme elle avait appris à le faire mais ce n'était pas suffisant. Il lui donna un coup à l'épaule qu'elle ne su pas parer. Le sans saignait le long de son bras. Elle tomba à terre. Et tout cela n'avait duré que quelques secondes! Le brigand ennemis sourit en coin et sortit son fusil. Coralie était sans défense. Elle ferma les yeux et BANG.

...

Le marin s'écroula.

Ne sentant rien, Coralie réouvrir lentement les yeux... Et vit Alphonse qui lui tendait la main. Elle la saisit, encore tremblante et se releva.

-C'est gentil de m'aider, mais ne prends pas de gros risques pour rien.
dit il sur un ton apaisant

-Comment ça pour rien? Il allait te balancer à l'eau! lui répondit Coralie

-Mais toi il allait te fusiller!

-C'est... C'est vrai. Merci beaucoup.

-Mais c'est normal... bon.. continua-t'il en se passant une main dans les cheveux. Il ne faudrait pas qu'ils nous choppent car on reste cloués ici! moi, je vais garder ce fusil...

il continua en baissant les yeux sur l'homme à terre et murmura

-...paix à son âme.. c'est... étrange, cette sensation.
-Comment ça? lui demanda Coralie
-J'ai... tué quelqu'un. Sa vie aura été brève.
-Nous en reparlerons plus tard, pour l'instant, sauvons celles de nos amis. termina Coralie n réprimant une grimace de douleur. Son épaule lui faisait mal.

Il hocha la tête, elle lui sourit et ils partirent dans deux directions opposées. Lui partit du côté de leurs compagnons occupés et elle dans la directions du bateau ennemis. Elle languissait au fond d'elle de sentir cette sensation encore une fois, cette sensation de danger, d'aventure. Elle arracha un bou de sa tunique et l'enroula comme bandage autour de sa blessure. Ensuite elle passa une échelle de cordes et arriva sur la poupe de la barque. Elle prit son couteau entre sens dents et avança prudemment.

Elle passa entre deux duels et arriva au mat central. Elle monta l'échelle et se mit en hauteur, pour mieux voir ce qu'il se passait. Les deux Capitaines enchaînaient les coups de sabre ou de tromblons, et tous les marins étaient occupés.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 07, 2016 ⏰

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