Les Sept Astres

Chapitre II - Pillage de jour

Merci à Luna, qui me soigne pour pouvoir continuer mes passions.

Peu à peu, je reprends mes esprits. Des murs se dressent à l'horizon, le voile est levé. Bagde. Ville principale du Nippon sud. Elle est constituée de cinq niveaux distincts tous emboités les uns dans les autres. Au sommet se trouve le 2ème niveau (le plus petit.) Il est un endroit très propre, constamment purifié. Un quartier où seul vivent les gens nobles, prêts à tout pour obtenir un confort des plus surfait. Au 1er, une zone où s'installent marchands et hommes d'affaires, parfois en relation avec les puissants. On y trouve diverses boutiques et un choix incroyable de denrées. Hormis la grande qualité des produits, les prix peuvent être très excessifs. Malgré cela, la population s'y rend assez régulièrement. Alors, bon. Qu'en est-il du niveau mère ? Il est surement le plus difficile à décrire. On y trouve tout type de gens ! Une mixité sociale hors du commun. On y trouve un grand parc d'attraction. Puis, vient un grand marché quotidien qui fais d'ailleurs toute la réputation de Bagdes. Puis, viennent les résidences. La qualité de vie se dégrade à mesure que l'on s'éloigne du centre. Faute d'espace, l'on a dû construire une expansion extérieure, aujourd'hui peuplé de pauvres gens. Les lieux sont mal entretenus et les bandits y pullulent, les gens aisés ne s'y aventure jamais. Deux autres niveaux ne font pas beaucoup parler d'eux, car, purement utilitaire. Le 1er sous-niveau contenant l'ensemble des produits consommés par les habitants, puis, le 2nd sous-niveau accueillant les vaisseaux et véhicules des habitants et visiteurs. Ah ! Enfin ! Je commence à apercevoir des engins entrer et sortir. Je ralentis pour éviter d'attirer attention sur moi. Apparemment... Il reste encore une centaine de places ? Je n'en reviens pas ! D'habitude, il en reste tout juste 10 quand j'arrive. Il m'est même quelques fois arrivé de devoir entrer clandestinement pour effectuer mes vols. J'entends un petit bruit sourd semblant venir du parking. A ma plus grande surprise, des vaisseaux de police montrent le bout de leur carcasse. Je panique. Un petit instant, j'essaie de réfléchir que faire. Sont-ils là pour moi ? Ou peut-être y-a-t-il urgence. Et si ce n'était pas le cas, pourquoi seraient-ils en alerte ? Tout d'un coup, ils se tournèrent vers moi, m'examinèrent, puis, me tirèrent dessus. Je suis carrément pris par surprise là, oh ! Le sang gicle de mes artères. Des morceaux de cerveaux réduits en bouillie et des morceaux de boyaux s'étalent sur mon tableau de bord. Un seul petit geste de reflex pendant que je perds mes esprits dans d'atroces souffrances. Mon petit doigt commande au vaisseau de partir en sens contraire. Un oeil s'ouvre, puis, l'autre. Il ne reste presque plus de sang à proximité. Peu à peu je retrouve usage de mon corps. Les flics me pour suivent toujours. Je dois regagner la ville, là-bas il sera plus facile de les semer. Les bâtisses son immenses et les virages étroits. Je suis entraîné, je n'ai pas peur. Eux ne s'y rendent pas en vaisseaux pour n'y blesser personne. Direction le niveau principal, exMain. La

bordure de la plateforme est entourée de grilles. Celles-ci sont cassées pour laisser quelques clandestins passer. Aujourd'hui, la plupart des issues ont été réparées. Mais quelques-unes ont été laissé tel quel ou rouvertes. Derrière, un grand champ de Maisons de 500 mètres. Un étrange nuage de fumée surplombe quelques quartiers. J'entre. La police me suit toujours, mais je les distance, petit à petit. Et là, même s'ils sont arrivés à entrer, ils ne parviendront pas à me suivre. Je prends des virages, plus serrés les uns que les autres. Les quartiers pauvres sont proies aux flammes. Les dommages témoignent d'attaques. Mais par qui ? Et pourquoi ? C'est bon, ils ne me suivent plus. Je peux enfin circuler plus librement. Maintenant il faut que je trouve un garage clandestin. Ça tombe bien. La zone où je suis arrivée est dominée par Fiston, un courtier des ombres. Il a des espaces à lui dans chaque coin de rue. J'entre dans l'une d'elles. Un Monsieur étrange me sonne en me regardant d'un air drogué : « Bonjour M'sieur. Qu'est-ce vous voulez M'sieur ? – Une place pour me garer s'il vous plait – Vous connaissez nos tarifs – Oui. » Je lui tends 40 Hon de prépaiement et il me conduit auprès d'autres vaisseaux clandestins. « Au r'voir M'sieur. » Je m'en vais brusquement en emportant ma mallette de travail. Je suis très près du l'inMain. Les flammes laissent place à des bâtisses meilleures. Les rues sont presque vides. Il y a bien quelques personnes. Des gens pressés de se rendre à l'intérieur, quelques rebelles habituellement rares, voulant sortir, arme à la main. J'entre dans l'inMain. Ici, les maisons sont belles. On croise beaucoup plus de gens dans les rues. On pourrait même croire qu'il ne s'est rien passé. Mais, quelque chose s'est produit, et j'aimerai bien savoir qui quoi et où. Après les résidences vient le marché, et, ici, la différence y est flagrante. A peine entré en zone qu'il me vient un grand râle intérieur. Une grande partie de l'espace est vide ou saccagé. Des hommes gisent à terre, ils portent des machines à asphyxier et sont ligotés à des pieds de stands. La police vérifie les quelques marchandises présentées par les marchands avec grand mépris. Moi qui trouvait cet espace si agréable. A quoi bon société condamne-t-elle société ? Tout en fermant l'oeil sur cette scène piteuse ; réfléchissant maintenant au moyen d'effectuer ma sinistre tâche que quelques peurs viennent contrarier et essaient, en vain, de provoquer ma fuite. Je me décide à prendre l'ascenseur du centre. Mais avant, il faudra que je brave l'immense zone de jeux et d'attractions en tous genres. Pour le coup, là, il y a beaucoup de monde. Les gens tirent des têtes de illuminés dans des attractions de quelques centaines de mètre de hauteur. Des trains grande vitesse qui se renversent, des boites à jeux vidéo haute technologie, des grands espaces de jeux grandeur nature. Après quelques kilomètres de jeux, le parc Gold Wealth fait son apparition. Il est un parc aux portes dorées et au sol recouvert d'un rouge écarlate, empli d'attractions aux fines décorations. Les jeux occupent tous les espaces. Ils débordent sur la route qui, se retrouve encercler à droite à gauche, et en haut, de couloirs cubiques pour satisfaire la bonne circulation des joueurs ayant chèrement payé leur place. Là encore je suis étonné par la surabondance de hautes personnes en ce lieu. Des nobles d'autres grandes villes, notamment celles du Nippon Nord et du Techand Conflict. Mais aussi d'autres personnages mystérieux, encore plus richement parés, louches au plus haut point. J'ai l'impression de comprendre