50ème Hunger Games - 48 Tributs

1 - La Moisson

Chapitre 1 : La Moisson

          C'est le jour de la moisson, les 50eme Hunger Games commenceront quelques jours plus tard. Cette année est très spéciale, ce sont les seconds jeux de l'expiation. Ces jeux célèbrent 25 nouvelles années à avoir pratiqué cette tradition. Il y a 25 ans, une règle spéciale à été appliquée à la méthode de sélection des tributs. Au lieu de choisir par tirage au sort le jeune homme et la jeune fille, chaque District de Panem à du voter pour élire ses propres tributs. Mon père à vécu cette époque, et chaque fois que ce sujet vient à être évoqué à table ou autre, cela me donne des frissons.

          La cérémonie à lieu dans environ 3 heures et je suis toujours entrain de retourner ma tête sans cesse sur mon oreiller.  Je me lève, mes jambes tremblent, être éligible une année de l'expiation est beaucoup plus stressant que les autres années. Après avoir crié le nom de mes parents, je déduit que je suis seul chez moi, ils sont surement déjà partis au travail. Personne n'est là pour me porter compagnie. Je passe devant la table de la salle à manger et je vois qu'ils ont quand même pensé à me faire mon petit déjeuné, mais rien que l'odeur du pain grillé me donne la nausée. Je suis malheureusement du genre à être nauséeux au moindre stress ou forte odeur. Je passe donc d'un pas élancé devant la table et rentre dans la salle de bain. La veille, avant de m'endormir, j'ai pensé à me faire le plus présentable possible pour la moisson de demain. N'ayant aucune idée de se qui m'attend, j'ai pensé qu'il fallait mieux s'attendre au pire. La particularité des règles qui diffèrent sont qu'elles ont étés choisis à l'avance et celées dans des enveloppes depuis plus de 50 ans. Et celle de cette année va être ouverte dans quelques heures.

          Après m'être lavé le visage, j'enfile mes plus beaux vêtements, c'est à dire, les seuls qui ne sont pas déchirés. Un pantalon marron et un t-shirt blanc. Je me regarde encore quelques instants dans le miroir, une meche de mes cheveux noir tombe sur mon front. Je n'ai pas le temps d'arranger ça, je me regarde, je voit un visage effrayé. Je le suis.

          Je sort de la maison et me dirige vers la forêt du quartier 15. C'est ici que notre village travaille. Sur le chemin je voit de jeunes enfants habillés de blanc, ce sont surment les nouveaux tributs de 12 ans. J'apperçoit que la dernière du groupe est entrain de pleurer. Sans réflechir une seconde je cours vers elle manquant de me faire écraser par un camion de pacificateurs venu tout droit du capitole pour les Jeux. Je prend la fille dans mes bras et je continue de marcher en suivant le groupe. Sans se dire aucun mot, j'avance. De toute manière il n'y avait pas grand chose à se dire dans un moment pareil. Au moment où ils rentrèrent dans leur école je fis descendre la petite fille de mon dos et elle me fit un sourire. Je me retourne et marche en direction de la forêt. Je me rendit compte quelques minutes plus tard qu'un sourire arborait mon visage.

          Arrivé dans la forêt, je me mis à chercher mon ami Niatch. Niatch est la seule personne de mon âge à exercer le même métier que moi, grimpeur. Celà consiste à grimper aux arbres et à couper les branches pour y laisser que le tronc ou alors certaines periodes de l'année a récolter les fruits de certaines espèces d'arbres. Il est vrai que le District 7 fait partit des districts pauvres mais c'est le plus riche de ceux-ci. Il est également vrai que les enfants apprennent à manier la hâche très tôt, ce qui depuis longtemps à servit comme arme de prédilection aux tributs de notre District une fois dans l'arène. Nous n'avons pas eu beaucoup de gagnants mais certains sont allés très loin.

Je me perd dans mes pensées si bien que j'ai failli ne pas entendre Niatch qui criait mon nom.

-Hey! Alors comme ça on deviens sourd ?

-Comment ça va vieille branche ?

-Aller viens là ! Me répond-t-il en souriant.

Je monte au tronc à une vitesse qui surprendrait des personnes ne venant pas de chez nous, puis arrivé a la première branche, je sent ma tête qui tourne.