Chapitre 2: Présentation

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La semaine se finissait et Émile se voyait déjà partit tandis que ses parents commençaient à regretter l'aide qu'il avait fourni pour aider à falsifier les papiers d'Émile... La veille tandis qu'Émile préparait avec une grande joie son sac pour le camp, son père rentra dans la chambre accompagné d'un visage mou et d'une ambiance morbide, s'assit sur une chaise et d'un ton paternel et mélancolique, il prononça
"- Mon fils, tu es la plus belle réussite de ma vie, je suis à la fois très fier de toi, que tu veuilles par ta propre volonté combattre pour la France mais je suis aussi très apeuré par le fait que tu devras sûrement décider de tuer pour sauvé ta vie et je suis très triste du vide que cela va procurer à la maison...". Sur ces mots, le père d'Émile se mit à sanglots, alors les deux se prirent par les épaules, et Émile dit simplement
" Ne vous inquiétez pas pour moi, je survivrai et vous enverrai des lettres au moins deux fois par semaine, cette guerre d'après les estimations ne sera longue, je reviendrai vite...", sur ces mots, le père sortit de la pièce tenant un sourire forcé pour ne pas pleurer, et Émile continua à faire son sac.
Ce soir-là, une sorte de repas familiale se fit organiser dans Le dos d'Émile qui ne se doutait de rien, son père l'avait occupé une heure durant afin que les préparatifs soient prêts, une fois à la porte, au moment où Émile l'ouvrit, quelques uns de ses amis et toute sa famille réunit prononcèrent à vive voix " Surprise"... Émile était vraiment ému, il en pleurait de joie, mais aussi parce qu'il savait que Le lendemain ils ne les reverrait pas durant un moment, tous étaient joyeux à la vue de la réaction d'Émile, la soirée fut bien remplie niveau conseil et morale à l'égard d'Émile mais toujours chacun finissait avec des mots réconfortants, finalement tous repartirent chacun de son coté joyeux d'avoir vue Émile, qui lui de même, dormit très tranquillement, oubliant Le stress et la peur qu'il commençait à ressentir pour le lendemain...
Le grand jour commençait, le train d'Émile pour Paris était à 11h, le déjeuné se fit bien tôt ce matin-là, et dans un très pesant silence, chacun portait un sourire  forcé, et ils ne se prononcèrent presque pas également durant le trajet. Une fois la gare au bout des yeux, on constatait sur le visage des parents d'Émile, une profonde tristesse, qu'Émile remarqua et se forçait de rassurer, sur le quai où se trouvait Émile et ses parents, il y avait plusieurs familles accompagné de leur(s) fils pour le grand départ, alors n'aimant vraiment pas les adieux, Émile dit à ses deux pauvres parents
"- Je vous écris le plus vite possible, ne vous inquiétez pas si il y a des retards, on sera sûrement beaucoup comme moi à vouloir envoyer et recevoir des lettres de sa bien aimée famille; il finit par; papa, maman, vous êtes ce qu'est j'ai de plus cher, et je vous aime plus que tout...", les deux répondirent de même qu'il l'aimait sans cesse et qu'ils allaient rester fort pour lui; sur ces mots, Émile rentra dans le grand train fumant avec un sourire et des yeux rouges de larme, puis dès lors que le train commençait à partir, des mains tout comme celles d'Émile étaient secoués dans tous les sens...

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