Quand Martina Stoessel, 19 ans, et étudiante à la fac de Cancun, perd sa popularité du jour au lendemain élabore un plan pour retrouver sa gloire, tout peut arriver. Elle était prête à tout pour redevenir la reine du campus, même si son plan consist...
-Hay amor en el aire,acércate a mi,apuesta por lo que siento,hay amor en el aire,ya ves que no existe el tiempo-
-Tini ?
Je relève la tête.
-Oui ?
Mercedes fronçe les sourcils.
-Tu ne m'écoutais pas.
-Je suis désolée Mechi, je...
-Tu es sûre que ca va ?
Je me force à sourire.
-Oui, je me demandais juste comment j'allais m'habiller pour ce soir.
En réalité je me demandais surtout où était Jorge. Il n'a pas daigné pointer le bout de son nez ce matin. Qu'est ce qu'il faisait bon sang ? Était-il avec une autre fille ? Quoi ? Je ne suis pas jalouse. Je m'inquiète, c'est tout. Les portes de la cafétéria s'ouvrent laissant apparaître Jorge, il balaie la salle du regard, ses yeux rencontrent les miens, je souris et me lève pour me diriger vers lui. Quand il me voit l'approcher, il esquisse un sourire. Il me prend par les hanches pour me coller à lui et rapproche ses lèvres des miennes, il reste quelques millimètres avant que nos lèvres se touchent quand je l'arrête.
-Où est ce que tu étais, chuchoté-je, toujours aussi proche de lèvres.
Son sourire en coin fait apparition.
-Quelque part.
Avant même que je ne puisse réagir ses lèvres rencontrent les miennes, je me détache de lui et vois que tout le monde nous regarde en souriant ou en chuchotant. Je rejoins ma table avec Jorge et nous finissons de manger. Ensuite, nous nous rendons en cours de sciences et le professeur commence à parler. Pendant tout le cours, Blanco n'arrête pas de faire le con, lorsque je lève la main pour répondre à la question du professeur, il pose sa main sur ma cuisse nue puis la caresse, ce qui me déstabilise et je répond en bafouillant, il l'avait fait exprès.
Salop.
Le professeur continue son cours tandis que je lance un regard noir au connard qui rigole. À la fin du cours, je sors du lycée et rejoins Mercedes, nous rentrons pour nous préparer pour la fête. Après un long moment de préparation, j'étais enfin prête.
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Mercedes est repartie chez elle, elle m'a dit qu'elle me verrait à la fête. Jorge devait passer me chercher, et comme toujours, il était en retard. Je me regarde une dernière fois dans le miroir, je me sens à l'aise dans cette tenue, je tourne sur moi même pour m'admirer encore un peu, chaque détail devait être parfait. Un claxon se fait entendre, j'en déduit que c'était Jorge, je m'empare de mon téléphone et sors dehors en prenant soin de bien fermer la porte, j'ouvre ensuite la portière de sa voiture avant de me glisser sur le siège passager, je tourne la tête et vois Jorge fixer mes jambes, puis mon haut.
Obsédé. Oh non. Il se mort la lèvre.
-On y va ? Demandé-je.
Il lève les yeux vers moi, ils étaient plus sombres que d'habitude. Je le fusille du regard et lève les yeux au ciel.
-Roule.
Il détache son regard du mien et tente en vain de se concentrer sur la route. Après avoir roulé pendant 15 minutes, nous arrivons chez Ruggero, c'est lui qui organise la fête. J'ouvre la portière et sors du véhicule, Jorge fait de même. Je regarde la maison un instant, la fête battait déjà son plein, il y a beaucoup de gens devant la maison, j'imagine que c'est pareil à l'intérieur. Je déglutis. Qu'est ce qui va se passer à cette soirée ? J'appréhende déjà les évènements à venir avant même d'être entrée. Jorge est adossé à la portière de sa voiture, à côté de moi, je me retourne pour lui faire face, son regard rencontre le mien, ses yeux avaient reprit leur magnifique couleur verte. Je lui souris légèrement avant de lui prendre la main, je l'entraîne jusqu'à l'intérieur, je respire un bon coup.
-Allons rejoindre Ruggero, me dit-il à l'oreille.
J'hoche de la tête, il me prend par la main et m'entraîne derrière lui, nous arrivons dans un coin où se trouve un énorme sofa sur lequel il y a au moins une dizaine de personnes, et une table basse pleine de bouteilles. Ruggero nous invite à nous asseoir, Jorge s'assoit en premier, il me regarde avec un sourire au coin des lèvres et tapote ses genoux pour que je m'assieds.
Idiot.
Je m'assois sur ses genoux, à contre coeur, il commence à parler avec Ruggero, je balaye la salle du regard, je ne vois pas Mechi, mais je vois Valeria se frayer un passage, elle marche dans notre direction, son regard se pose sur Jorge, elle se dirige vers nous sans le quitter du regard, par réflexe je me tourne vers Jorge,qui parlait toujours avec Ruggero, je prend sa tête entre mes mains et dépose rapidement mes lèvres sur les siennes avant même qu'il n'ai le temps de comprendre. Le baiser devient vite un roulage de pelle quand il me mord la lèvre pour accéder à ma langue.
Attends. On était juste censés s'embrasser, à quoi est ce que tu joues Blanco ?
Je m'arrête à bout de souffle et le dévisage, son visage toujours entre mes mains. Je m'approche de son oreille avant de lui dire «Il faut qu'on parle, Blanco.» il lève les yeux au ciel et me fait me lever pour se lever à son tour, il murmure quelque chose à l'oreille de Ruggero qui lui sourit de toutes ses dents, Jorge s'empare d'une des bouteilles posées sur la table basse et prend les escaliers, je le suit, il nous fait rentrer dans une chambre, je devine facilement que c'est celle de Ruggero grâce aux photos de lui qui datent du collège, Jorge ferme la porte et se retourne, je m'approche de lui et lui donne une claque.
-Imbécile !
Il lève la tête, confus, en se tenant la joue.
-T'es malade ou quoi ? Qu'est ce qui te prends ?
-Toi qu'est ce qui te prends, plutôt !
-De quoi tu parles ?
-On devait simplement s'embrasser, pas se rouler une pèle !
Il laisse son bras tomber le long de son corps, et arbore un sourire au coin des lèvres.
-Ça t'a plu ?
Il se rapproche d'avantage.
-La ferme, Blanco.
-Quoi, tu n'a pas apprécié ?
Je croise mes bras sur ma poitrine.
-Tu ne sais pas embrasser.
Menteuse.
-Vraiment ? Je pense surtout que tu ne veux pas admettre que tu as aimé, il s'approche, et que tu voulais aller plus loin, me chuchote-t-il à l'oreille d'une voix sensuelle.
Je frissonne. Il me contourne avec sa bouteille en main avant de bondir sur le lit de Ruggero, il sort son portable et boit une gorgée de sa bouteille.
