Hidden Attirance

Hidden Attirance - 15

- And it's all in the name of love -

-Martina ?

-J'arrive !

Je descends les escaliers à toute vitesse, j'ouvre la porte et cours vers Mercedes qui m'attend dans sa voiture, elle m'accueille avec un sourire.

-Alors, prête ?

J'attache ma ceinture et me tourne vers mon amie, je lui souris aussi.

-Prête.

Elle se met à rouler et nous papotons. Aujourd'hui avait lieu le match le plus important de la saison, et nous devions être parfaites. Je m'étais entraînée toute la soirée à répéter l'enchaînement, non sans penser à Jorge. Je m'étais promise de lui annoncer ce que je ressentais à son égard, j'ai passé la soirée à penser à cela, et je dois avouer que je suis complètement morte de trouille de me retrouver face à lui. Je suis même sûre qu'il va probablement se foutre de ma gueule et me rire au nez, arrogant comme il est, mais ça doit sortir. J'ai besoin de lui dire à quel point il me rend folle, qu'il me hante, que je l'aime. J'allais sûrement me donner en spectacle, mais au fond de moi j'espérais qu'il ressentirait la même chose.

Je sais, c'est stupide, je suis stupide.

Mercedes se gare et nous sortons du véhicule, nous marchons rapidement vers le hall du campus, une fois à l'intérieur, plusieurs groupes d'étudiants se ruent dans tous les sens. Tout le campus se prépare pour le match, le stress est a son comble. Je me dirige vers mon casier en essayant de ne pas me faire renverser par une orde d'étudiants surexcités, je dépose mes affaires et nous courons nous préparer.

Dans les vestiaires, c'est la même chose. Toutes les filles sont excitées comme des puces, et beaucoup sont stressées à l'idée de devoir passer devant une centaine de personnes, un brouhaha s'était installé, et toutes les filles gigotaient dans tous les sens. J'enfile ma tenue, une fois prête, les autres filles commencent à sortir, nous les suivons, Mercedes et moi, dans le couloir qui mène au terrain. Devant les portes qui donnent sur la grande pelouse, toute l'équipe de foot est réunie, ils sont occupés à s'échauffer ou à discuter, nous continuons à avancer et nous nous arrêtons au même niveau que les garçons. Certaines de nos coéquipières sautent au cou de leurs copains, tandis que les autres restent à l'écart et papotent. Je me met à chercher Jorge du regard, mais je ne l'aperçois pas.

-Nerveuse ? Me chuchote mon interlocuteur à l'oreille.

C'est lui. C'est Jorge. Il posté derrière moi, si près que sa respiration chatouille mon cou. Mon coeur rate un battement. Je me retourne vers lui.

-Moi ? Nerveuse ?

Je pouffe.

-Je suis Martina Stoessel, je te signale. Martina Stoessel n'est jamais nerveuse.

Il arque un sourcil avec un léger sourire en coin.

-Et toi ?

Il arbore une grimace.

-Moi ? Nerveux ? Je suis Jorge Blanco, je te signale.

Je me met à rire et il me regarde bizarrement. Je m'arrête et fronce des sourcils.

-Quoi ?