Chapitre 8 : Ce n'est pas elle...

331 26 24
                                    

PDV de Matteo :
Comme je ne savais pas où se trouvait Ámbar, je décidais d'aller demander à une boutique voisine s'ils ne l'avaient pas vu. De toute façon, cette rue était tellement coupée du monde qu'il n'y avait pas dix milles magasins. Il y avait une boulangerie et une boutique de chaussures. Je décidais de commencer par la boulangerie car elle était plus près. Et j'avoue, j'avais aussi un petit creux...

J'étais arrivée à la boulangerie, ce qui était étrange c'est qu'elle était très chaleureuse, pleines de couleurs vives et surtout ; pleine de monde.

J'attendais patiemment mon tour et quand il fut arrivait je montrais à la boulangère une photo d'Ámbar.

Moi : Est-ce que vous avez vu cette fille ?
Boulangère : Ce que les gens peuvent être mal poli avec le temps qui passe...

Je compris que cette réflexion me revenait.

Moi : Excusez moi. Bonjour, mais cette fille a disparue depuis plusieurs jours et nous n'avons aucune nouvelles... Et je, enfin, nous nous inquiétons beaucoup pour elle... Vous l'avez vu ?
Boulangère : Bah non, et puis si c'était pas une habituée je risque pas de la reconnaître. J'ai beaucoup de clients monsieur vous savez. Je les reconnais pas tous hein !

Qu'elle était désagréable ! Raah ça m'énerve !!
Personne ne savait donc rien, c'est pas possible...

Boulangère : Ah ! Attend !
Moi : Oui ?? - Dis-je avec un brin d'espoir dans la voix.
Boulangère : On a des nouveaux croissants à la vanille ! Héhé tu croyais que c'était par rapport à ton amie hein ? Eh ben naaan !!
Moi : NON merci - Répondais-je froidement.

Non mais quelle garce cette boulangère ! Elle m'avait coupée l'appétit.

Je m'apprêtais à partir quand quelqu'un m'interpela.

Inconnue : Monsieur !
Moi : Oui ?
Inconnue : Bonjour, je m'appelle Mélanie, j'ai vu votre amie.
Moi : C'EST VRAI ?!! OÙ ÇA ?!! OÙ EST-ELLE ALLÉE ?!!
Mélanie : Arrêtez de crier monsieur, s'il vous plaît ! Elle était folle, elle était dans un état lamentable, pleine de boue, à moitié dénudée et avec des bleus de partout, elle nous a tous fait peur ! Alors Marianne, la boulangère, a appelé la police. Mais je n'en sait pas plus.

C'est une blague ? Ils la prennent pour une folle. Mais comment Ámbar aurait-elle pût être sale et à moitié dénudée ? Ce n'est pas son genre... Je n'ai pas confiance en ces personnes... Si il faut ils me racontent n'importe quoi, ou alors c'était pas elle et ils se sont trompés, ils l'ont peut-être confondue avec quelqu'un d'autre.

Mais je n'avait aucune autre piste, je devais donc suivre celle-ci en espérant (ou pas) que Mélanie ne ce soit pas trompée.

ELLIPSE DU TRAJET

J'étais arrivé au commissariat, pour une fois il n'y avait pas grand monde...

Policier : Bonjour monsieur, je peux vous aider ?
Moi : Euh, oui s'il vous plaît. Une amie à moi n'as aucunes nouvelles à personnes depuis un moment et certaines personnes m'ont fait comprendre qu'elle avait été emmené au commissariat, j'aimerai savoir où elle est s'il vous plait.
Policier : Avez-vous ces coordonnées et une photo d'elle s'il vous plaît ?
Moi : Elle s'appelle Ámbar Smith et voilà une photo d'elle.

Je lui montrais la photo sur mon téléphone.

Le policier chercha quelque chose sur son ordinateur.

Policier : Je n'ai aucun nom pour Ámbar Smith, en revanche, j'ai une fille de 16 ans qui lui ressemble très fortement. Enfin, si enlève la crasse et les griffures de son visage.

Il me montra la photo.

Moi : Oui ! C'est elle !!! C'est Ámbar, et elle a bien 16 ans.

Mon dieu c'est pas possible, je ne la reconnais pas... Elle est pleines de boue, et couverte de bleus et de griffures, et encore on ne voit que son visage... J'ai peur. Peur de ce qui a pu lui arriver...

Moi : Où est-elle s'il vous plaît ?
Policier : Nous l'avons retrouvée inconsciente dans une boulangerie plus loin, et elle a été transportée dans l'hopital St Eloi, pas loin d'ici.
Moi : Merci, merci beaucoup monsieur. Au revoir.
Policier : Au rev...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que j'étais déjà parti en courant vers cet hôpital.

J'étais tout près. Tout près du but. Tout près de savoir où elle est, ce qui lui est arrivé, et surtout ; tout près pour m'excuser. Je voulais lui dire à quel point j'étais désolé de ne pas l'avoir crût, de l'avoir traité de menteuse, de l'avoir traité comme... une moins que rien... Je m'en veux tellement.

J'étais arrivé, le chemin avait été très long, j'avais pris le bus mais il était bondé...

Je me dépêcha de rentrer dans l'hôpital et demanda à l'accueil :

Moi : Bonjour, je suis Matteo Balsano, le petit-ami d'Ámbar Smith, est-ce que je peux la voir s'il vous plaît ?
Secrétaire : Une seconde monsieur.

Elle trifouilla je ne sais quoi sur son ordinateur avant de me répondre.

Secrétaire : Je suis désolé monsieur mais nous n'avons pas d'Ámbar Smith dans cet hôpital.

Non mais je rêve ? D'abord, pas d'Ámbar Smith au commissariat, maintenant pas d'Ámbar Smith à l'hôpital... Elle a prit un nom d'emprunt ou quoi ?

Je lui montra toujours la même photo.

Elle réfléchi avant de répondre.

Secrétaire : Non, vraiment désolé monsieur...

Mais une infirmière qui avait entendue la conversation et vu la photo dit :

Infirmière : Mais si je la reconnaît ! Je viens de sa chambre justement. Tu sais Laurine, c'est l'amnésique !
Secrétaire : Aaah ! Ah oui maintenant que tu le dis ! Mais elle a vraiment changé, vous auriez pu me montrer une photo un peu plus récente !

Je ne comprenais plus rien... L'amnésique ? C'était quoi cette histoire ?? Et puis, cette photo date d'il y a deux semaines à peine ! Elle n'a pas tellement changé en deux semaines, si ?
Je décidais de tenter le tout pour le tout.

Moi : Est-ce que je pourrais la voir s'il vous plaît ?
Infirmière : Bien sûr, mais n'ayez pas de trop fortes réactions en la voyant.

De trois fortes réactions ?? Mais c'est quoi ça ??

On avançait vers le chambre d'Ámbar et j'avais peur de la retrouver dans un état déplorable, comme on me l'avait décrit...

Infirmière : Et voilà on y est. Entrer mais pensez à ce que je vous ai dit, n'ayez pas de trop fortes réactions, cela pourrait lui faire du mal.

J'entrais dans la chambre quand je la vis. Ámbar. MA petite copine. Mais... non... c'est pas possible, ça ne peut pas être elle...

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Voilà, voilà pour le chapitre 8 ! :)
J'espère qu'il vous a plût :)
À votre avis :

Est-ce réellement Ámbar dans la chambre ou les infirmière se seraient trompées ?

Que lui est-il réellement arrivé ?

Si ça vous a plût, dites le moi dans les commentaires, ça me fais toujours super plaisir de les lire !! ;)
Des bisous ! 😘

A Long StoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant