Chapitre 9 : Une piste ?

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PDV de Matteo :

Ce n'est pas possible... Ce ne peut pas être elle... J'étais arrivée dans une chambre d'hôpital où l'on m'avais conduit. Je vis une fille blonde allongée sur un lit d'hôpital. Je m'approchais. C'était bien elle... C'était bien Ámbar, mais elle ne ressemblais pas du tout à la Ámbar que je connaissais. Sa figure était toute égratignée, elle n'avait pas ses habits choisi avec soin le matin mais une simple blouse d'hôpital. Je ne la reconnaissais pas. L'infirmière me fit sortir de mes pensées.

Infirmière : Est-ce bien votre amie ?
Moi : Oui... - Dis-je difficilement.

Je n'y croyais pas...

Moi : Qu'est-ce qui lui est arrivée ? - Enchaînais-je rapidement.
Infirmière : Nous ne savons pas monsieur, on nous a appelé et cette demoiselle était à terre, inconsciente quand nous sommes arrivés. Mais je crois que vous devriez aller voir la police pour leur dire ce que vous savez, ça devrait les aider à savoir ce qui est arrivé à votre amie.
Moi : Petite... amie...

J'avais prononcée cette phrase en chuchotant, comme si je me la disais simplement à moi même pour me rappeler que cette malheureuse fille dans cet horrible était ma petite amie et que c'était certainement de ma faite si elle était là...

Infirmière : Pardon ?
Moi : Euh... Non rien, j'irai voir la police.

Je partis de cet hôpital après avoir promis à Ámbar, qui était toujours inconsciente, que je reviendrai très vite la revoir et la sortir de ce cauchemars.

J'avais très peur de ce que je venais de voir, mais j'étais tout de même un peu rassuré... Car je l'avais retrouve, je savais, maintenant, où elle étais, en sécurité. Du moins je l'espérais.

ELLIPSE DE LA JOURNÉE

PDV de Matteo :
Je venais de me réveiller. Enfin, de me lever plutôt, car je n'avais pas réussi à dormir de la nuit... J'avais pensé à Ámbar toute la nuit. Hier j'étais allé au poste de police après être sorti de l'hôpital et je leur avais dis tout ce que je savais au sujet d'Ámbar. Ils m'avaient promis de m'appeler dès qu'ils avaient une piste ou dès qu'ils savaient ce qui lui était arrivé.
J'avais aussi appelé la marraine d'Ámbar et lui avais tout expliqué. J'avais l'impression qu'elle n'en avait rien à faire de ce qui lui était arrivé... C'est sûrement là que je me suis encore plus rendu compte de la tristesse que doit subir Ámbar, avec ses parents qui ne sont jamais là et sa marraine qui s'en fiche d'elle...

Gastón : Hey mon gars ! Des nouvelles d'Ámbar ?

J'avais sursauté, et il l'avais vu, ce qui le fit rire, mais il s'arrêta vite quand il me fit aussi stressé. Je lui racontais tout.

Gastón : Ah ouaiis chauuud. Au moins on sait maintenant où elle est. Ça va te paraître bizarre mais ça me rassure qu'elle soit à l'hôpital... Au moins elle est en sécurité là bas...

Ça ne me paraît pas du tout bizarre, je me suis fais la même réflexion. Ámbar est la meilleure amie de Gastón. Il ne le montrais pas car il a sa fierté, mais il étais très inquiet à propos d'elle. Je l'ai d'ailleurs surpris il y a quelques jours au coin de la rue avant d'entrer au Blake, en train de pleurer. Je ne lui ai pas dis que je l'avais vu car ça l'aurais mis mal à à l'aise, et si l'on m'avais vu pleurer, j'aurai aimer qu'on ne me le dise pas en retour

On s'écarte du sujet.

La sonnerie retentit.

On rentra donc en cours.

ELLIPSE D'UNE DEMI-HEURE

On n'avais fais qu'une demi-heure de Physique et j'en avais déjà marre... Et on avait deux heures... J'étais en train de m'endormir sur ma table quand on frappa à la porte. J'allais me lever machinalement comme on doit le faire quand toute personne rentre dans notre classe, quand je vis deux policiers. Et s'il venaient pour Ámbar ? Ils s'étaient avancés vers le professeur et ils s'avancèrent vers notre classe avant de dire :

Policier : Monsieur Balsano ?
Moi : Oui ? C'est moi.
Policier : Venez avec nous s'il vous plaît.

J'espère que c'était pas rapport à Ámbar, j'espère qu'ils ont trouvés des pistes, qu'ils savent ce qu'il lui est arrivé !
Les policiers m'emmenèrent dans la cour où se déroule la récréation. L'ambiance était tendue, on aurait dit qu'un meurtre avait commit dans cette cour tellement l'ambiance était glaciale. C'est un policier qui entama la conversation :

Policier : Monsieur Balsano, vous nous avez demandé de vous prévenir dès que nous avions des pistes sur l'affaire concernant mademoiselle Smith. C'est donc ce que nous allons faire. Nous savons ce qu'il lui est arrivé...

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Voilà, voilà pour le chapitre 9 ! :)
J'espère qu'il vous a plût :)
À votre avis :

Que va dire le policier ?

Sait-il réellement ce qu'il lui est arrivé ou est-ce juste une piste sans réelle importance ?

Si ça vous a plût, n'hésitez pas à me le dire dans les commentaires, ça me fait toujours plaisir de les lire ;)
Des bisous ! 😘

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